Canton d'Asnières-sur-Seine-Nord

canton français

Ancien canton
d'Asnières-sur-Seine-Nord
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement(s) Nanterre
Chef-lieu Asnières-sur-Seine
Code canton 92 02
Histoire de la division
Création 20 juillet 1967
Disparition 22 mars 2015
Démographie
Population 44 903 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 30″ nord, 2° 15′ 21″ est
Subdivisions
Communes 1

Le canton d'Asnières-sur-Seine-Nord est une ancienne division administrative française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France.

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, les cantons d'Asnières-Nord et Sud ont été supprimés, pour permettre la création du nouveau canton d'Asnières-sur-Seine ainsi que celui de Courbevoie-1.

Géographie modifier

Histoire modifier

Dans le cadre de la mise en place du département des Hauts-de-Seine, le canton d'Asnières-sur-Seine-Nord, comprenant une partie de la commune d'Asnières-sur-Seine, est créé par le décret du 20 juillet 1967[1].

Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26 février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.

Dans ce cadre, le canton, ainsi que celui d'Asnières-sur-Seine-Sud, sont supprimés pour former le nouveau canton d'Asnières-sur-Seine ainsi que celui de Courbevoie-1.

Administration modifier

Liste des conseillers généraux successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1967 1992 Yves Cornic RPR Maire-adjoint d'Asnières-sur-Seine ( ? → 1992[4],[5])
Député des Hauts-de-Seine (1976 → 1978)
1992[6] 1998 Georges Tranchant[7] RPR Industriel
Député des Hauts-de-Seine (1978 → 1993)
1998[8] 2004 M. Dominique Riéra PS Avocat
Conseiller municipal d'opposition d'Asnières-sur-Seine (1989 → 2004[9])
2004[10],[11],[12] 2011[13] Patricia Chavinier[14] UMP Institutrice
Conseillère municipale d'Asnières-sur-Seine (1995 → ?)
2011 2015 Luc Bérard de Malavas[15] PS Juriste
Maire-adjoint (2008 → 2012) ou conseiller municipal d'opposition d'Asnières-sur-Seine

Composition modifier

Le canton était constitué par la partie nord de la commune d'Asnières-sur-Seine, délimitée, aux termes du décret de 1967 et selon la toponymie de l'époque, par « l'axe de l'avenue de la Marne (jusqu'à l'avenue Henri-Barbusse), l'axe de l'avenue Henri-Barbusse (jusqu'à la rue de Nanterre), l'axe de la rue de Nanterre (jusqu'à la rue du Bac), l'axe de la rue du Bac (jusqu'à la rue Albert-1er), l'axe des rues Albert-1er), de l'Alma et du Mesnil (jusqu'à la rue Paul-Gillet), et l'axe de la rue Paul-Gillet[1] ».

Communes Population
(2012)
Code
postal
Code
Insee
Asnières-sur-Seine, commune entière 81 666 92 600 92 004

Démographie modifier

           Évolution de la population  [modifier]
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
---42 02443 45345 92544 62844 903
(Sources : Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[16] puis population municipale à partir de 2006[17])
Histogramme de l'évolution démographique

Notes et références modifier

  1. a et b « Décret n°67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française,‎ , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
  2. Décret no 2014-256 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Hauts-de-Seine.
  3. Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
  4. « Après la démission du premier adjoint Le maire RPR d'Asnières est contesté par sa majorité », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. « Le maire d'Asnières mis en minorité par son conseil municipal Les ambitions de Frantz Taittinger », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Résultats du second tour des élections cantonales le 29 mars 1992 HAUTS-DE-SEINE (23) », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. Gérard Davet, « Tranchant rafle la mise : Surtout, ne pas se fier au ton bonhomme, aux yeux rieurs. L'homme sait mordre, ses ennemis vous le diront. Georges Tranchant, 74 ans, député RPR des Hauts-de-Seine pendant quinze ans, aujourd'hui président de la holding Finindusco, qui regroupe une quarantaine de sociétés et vingt-quatre casinos, vient d'intégrer le clan des cent plus grosses fortunes de France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. « Élections cantonales - Hauts-de-Seine (23 +[1]) », Le Monde,‎ (lire en ligne) :

    « Une semaine après avoir enregistré un premier revers lors des élections régionales, où la liste qu'il conduisait avait été devancée de plus de 1 point par celle de la gauche « plurielle », Charles Pasqua a subi une nouvelle déconvenue, avec la perte de six sièges. Cela ne l'empêche pas de conserver une confortable majorité. Le Parti socialiste, dont les deux sièges n'étaient pas renouvelables, compte désormais cinq élus supplémentaires, au détriment du RPR, dans les cantons de Châtenay-Malabry, Châtillon, Montrouge, Levallois-Perret-Nord, où la droite était très divisée au premier tour, et Asnières-Nord, où le candidat socialiste l'emporte à l'issue d'une triangulaire en progressant de plus de 5 points : dans ce canton, Hubert Massol (FN) a perdu près de 1 point sur son score du premier tour, tandis que le RPR Christian Leblond, vainqueur d'une primaire à droite, chute de près de 5 points. »

    .
  9. Marisa Faion, « L'élu socialiste démissionne », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
  10. Carole Sterlé, « À Asnières, la gauche veut rééditer l'exploit », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne).
  11. « Asnières-sur-Seine-Nord »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Élections cantonales 2004 - 1er tour, sur acteurspublics.com (consulté le ).
  12. « Île-de-France : Cantonales », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. « Isabelle Balkany change de canton », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne) :

    « Asnières-Nord : stratégie assez inhabituelle, Patricia Chavinier passe la main en devenant suppléante de Thierry Le Gac, un enseignant de collège de 34 ans. « Je passe le relais, on n'est pas propriétaire de son mandat. Marie-Dominique et Manuel Aeschlimann soutiennent cette candidature », explique-t-elle. Ce que confirme le député et ancien maire : « C'est le souhait de Patricia, nous le soutenons », explique Manuel Aeschlimann »

    .
  14. « La lettre de Patricia Chavinier, conseiller général d'Asnières (Nord) », LePost.fr, (consulté le ).
  15. « Luc Bérard de Malavas CV », sur ps92.com, (consulté le ).
  16. Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
  17. Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012

Pour approfondir modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier