Capdrot

commune française du département de la Dordogne

Capdrot
Capdrot
Le monument des Croquants à Capdrot.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Ludovic Papon
2020-2026
Code postal 24540
Code commune 24080
Démographie
Gentilé Capdrotiens
Population
municipale
461 hab. (2021 en diminution de 4,95 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 56″ nord, 0° 55′ 25″ est
Altitude Min. 143 m
Max. 288 m
Superficie 43,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Capdrot
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Capdrot
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Capdrot
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Capdrot
Liens
Site web capdrot.fr

Capdrot est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Généralités modifier

Dans le quart sud-est du département de la Dordogne, limitrophe du département du Lot la commune de Capdrot est située en limite du Bergeracois et du Périgord noir.

Au lieu-dit Bonnefond jaillit la source du Dropt, affluent de rive droite de la Garonne. La Forêt de Capdrot, très largement démembrée, est altérée par divers implants de résineux.

Au nord de la route départementale (RD) 660, le petit bourg de Capdrot est situé, en distances orthodromiques, deux kilomètres et demi à l'est de Monpazier et seize kilomètres au sud-est de la bastide de Beaumont-du-Périgord (commune de Beaumontois en Périgord).

Le territoire communal est également desservi au nord-ouest par la RD 53 et au sud-est par la RD 53E3.

Communes limitrophes modifier

Carte de Capdrot et des communes avoisinantes.

Capdrot est limitrophe de huit autres communes. Au sud-est, son territoire n'est distant que d'une cinquantaine de mètres de celui de Blanquefort-sur-Briolance, en Lot-et-Garonne.

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Capdrot est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 831 - Belvès » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Capdrot.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 143 m et 288 m[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 43,72 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 43,96 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Dropt, le Soulauret, le ruisseau de Moulinio, le ruisseau du Moulin Neuf et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[14],[Carte 1].

Le Dropt, d'une longueur totale de 132,47 km, prend sa source deux kilomètres et demi à l'est du bourg de Capdrot et se jette en rive droite de la Garonne en limite de Caudrot et de Casseuil, face à Barie[15], [16]. Il arrose la commune d'est en ouest sur plus de six kilomètres, servant de limite naturelle avec celle de Monpazier sur 600 mètres.

Son affluent de rive droite le ruisseau de Moulinio prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal qu'il arrose en direction du sud sur plus de trois kilomètres et demi.

Le ruisseau du Moulin Neuf, affluent de rive gauche du Dropt, prend sa source dans le sud de la commune qu'il baigne sur près de deux kilomètres et demi.

Autre affluent de rive gauche du Dropt, le Soulauret marque la limite territoriale au sud-ouest sur 650 mètres face à Soulaures.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont », « Dordogne Atlantique » et « Dropt ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[18]. Le SAGE « Dropt », dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[19]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20]. La majeure partie centrale de la commune dépend du SAGE Dropt.

Au nord, une partie du territoire qui fait partie du bassin versant de la Couze est rattachée au SAGE Dordogne Atlantique. Au sud, une zone de plus de 3 km2 n'est concernée par aucun SAGE.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 909 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lacapelle-Biron à 9,36 km à vol d'oiseau[24], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Capdrot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[28],[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,6 %), prairies (8,5 %), terres arables (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones urbanisées (0,1 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Capdrot est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dropt. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2008[36],[34].

Capdrot est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Capdrot.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 94,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[42].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

Toponymie modifier

Le toponyme est constitué de Cap "tête" et Drot, la rivière qui prend sa source dans la commune. Le nom est documenté sous les formes Capdracum (1280)[43], Capdrotum (1317)[43], Caput Drotii[44], Caput Dirsi[45]

En occitan, la commune porte le nom de Cap Dròt[46].

Histoire modifier

La famille de Constantin possédait le château de Pechegut, aujourd'hui disparu. Les Constantin arrivés de Sarlat au XVIe siècle étaient seigneurs de Castelmerle, de Pechegut[47], de Marsalès, de la Bigotie, de Foncarbonnière, de Rigoulès. Pendant les guerres de Religion, le château a été pillé par les troupes protestantes commandées par Annet de Commarque et François de Verrière.

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1983 2010 Jacques Magimel-Pelonnier SE[50] Chirurgien retraité
mai 2010[51] mai 2020 Patricia Feuillet DVD[52]  
mai 2020 En cours Ludovic Papon    

Équipements et services publics modifier

Justice modifier

Dans le domaine judiciaire, Capdrot relève[53] :

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

En 2021, la commune comptait 461 habitants[Note 6], en diminution de 4,95 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0509291 0821 0421 1621 1951 2531 3351 242
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2121 1771 1631 1151 1331 0291 0611 0081 002
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 001947898806710696604522502
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
505435469467502507488485508
2015 2020 2021 - - - - - -
485463461------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 186 personnes, soit 38,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt) est resté inchangé par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,8 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte soixante établissements[58], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, dix-sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[59].

Entreprises modifier

Tous secteurs confondus, parmi les cinquante premières entreprises ayant leur siège social en Dordogne, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, la société « Fruits rouges du Périgord » (commerce de gros interentreprises de fruits et légumes) implantée à Capdrot se classe 48e avec 23 598 k€[60]. Tous secteurs confondus, elle se classe à la 39e place, quant au chiffre d'affaires à l'exportation, avec 1 050 k€[61].

Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux sociétés situées à Capdrot se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

  • dans les services, la société Isolife (affrètement et organisation des transports), 22e avec 5 632 k€[62] ;
  • dans le commerce, Fruits rouges du Périgord à la 25e place[63].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

En 1991, en même temps que les communes voisines de Monpazier et Biron, la commune de Capdrot a été inscrite, à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, dans une opération « Grand site national[Note 7] », dans le cadre d'une politique de gestion durable du patrimoine liée au développement local, afin de préserver et de mettre en valeur son patrimoine architectural et urbain unique. En 2010, Capdrot ne figure plus parmi les 34 Grands sites du territoire français[64].

Personnalités liées à la commune modifier

Il meurt roué sur la place centrale de Monpazier, le 6 août 1637.
Il était à la tête d'une armée de 4000 paysans menant de nombreuses expéditions punitives, pillant fermes et châteaux, entre mai et juillet 1637, dans le sud du Périgord et en Quercy, à partir de sa base qui se trouvait dans la forêt de Bessède.
Le duc d'Épernon chargea un gentilhomme de Monpazier, Pierre de Molinier, capitaine de cent hommes d'armes, de se saisir de Buffarot.
Buffarot fut surpris à Monpeyran, près de Villeréal :

  • « Te randès Buffarot » ? - Te rends-tu Buffarot ? demanda Molinier.
  • « Noun pas, tant que me rastara uno tourto et un cantel ! » - Non pas tant que me restera une tourte et un quignon ! répondit Buffarot.

Il est condamné à mort prévôtalement, c'est-à-dire selon la procédure expéditive du flagrant délit.
E. Pourquery écrivit : « le sixiesme aoust, jour de foyre, il fust dans la place sur un eschafaut rompu tout vif puis tous les membres, la teste la dernière sans estre bandé ; l'on porta ses membres en divers endroits : son corps sur un serisier et autre à Bernadet, la tête à Belvès ».

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Jacques Magimel-Pelonnier, Capdrot, lieu de mémoire, dans Les cahiers du Groupe archéologique de Monpazier, no 12, 2003 (lire en ligne)
  • Élisée Cérou, Le Drot ou le Dropt ? Appellation d'origine ibérique, suivie d'un culte druidique de l'eau ?, dans Les cahiers du Groupe archéologique de Monpazier, no 12, 2003 (lire en ligne)
  • Jean-Marie Védrenne, « Capdrot, une chapelle ressuscitée : Pechegut », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2008, tome 135, 4e livraison, p. 809-815 (lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Garonne est représentée par une ligne verte en tirets-points.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. En 2010, il y a 34 Grands sites sur le territoire français, parmi lesquels la Pointe du Raz, la dune du Pyla ou le Pont du Gard
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Capdrot » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Capdrot » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Capdrot », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 831 - Belvès de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Capdrot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  14. « Fiche communale de Capdrot », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  15. « Confluence Dropt-Garonne au nord-est du bourg de Caudrot » sur Géoportail (consulté le 25 juillet 2022)..
  16. Sandre, « le Dropt »
  17. « SAGE Dordogne amont », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « SAGE Dordogne Atlantique », sur gesteau.fr (consulté le ).
  19. « SAGE Dropt », sur gesteau.fr (consulté le ).
  20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  22. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  23. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  24. « Orthodromie entre Capdrot et Lacapelle-Biron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  25. « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  26. « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  27. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  28. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  30. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  34. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Capdrot », sur Géorisques (consulté le ).
  35. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  37. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  38. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  39. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  40. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  41. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  42. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  43. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 5150..
  44. Hadriani Valesii, Notitia Galliarum ordine litterarum digesta, 1675
  45. Dictionnaire universel françois et latin, t. 2, 1721
  46. Le nom occitan des communes du Périgord - Cap Dròt sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  47. Pechegut : 44° 41′ 39″ N, 0° 56′ 17″ E d'après le site du Géoportail.
  48. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 août 2020.
  49. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 octobre 2020.
  50. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 14.
  51. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 15 août 2014.
  52. http://www.rassemblonsladordogne.fr/lecanton.php?id=8,
  53. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. Dossier complet - Commune de Capdrot (24080) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 août 2018.
  58. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  59. Dossier complet - Commune de Capdrot (24080) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 août 2018.
  60. « Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 28.
  61. « Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 33.
  62. « Services », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 39.
  63. « Commerce », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 40.
  64. Réseau des Grands Sites de France
  65. Pays de Bergerac : église de Capdrot
  66. M. Monmont, Fondation de l'église collégiale de Capdrot, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1886, tome 13, p. 49-54 (lire en ligne)
  67. « Site patrimonial remarquable », notice no SPR7500053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le .
  68. Monpazier, Site & Cités remarquables, consulté le
  69. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, p. 184, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4).