Bissau
Bissau ou Bissao est une ville d'Afrique de l'Ouest, capitale de la Guinée-Bissau.
Bissau | ||
Héraldique |
Drapeau |
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Avenida dos Combatentes da Liberdade da Pátria (Avenue des combattants de la Liberté de la Patrie) à Bissau en 2017. | ||
Administration | ||
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Pays | Guinée-Bissau | |
Démographie | ||
Gentilé | Bissau-guinéen(ne)[1] | |
Population | 365 097 hab. (2017) | |
Densité | 4 681 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 11° 52′ nord, 15° 36′ ouest | |
Superficie | 7 800 ha = 78 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Guinée-Bissau
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Selon le recensement de 2009 de l’Instituto Nacional de Estatística e Censos, la ville compte 365 097 habitants[2]. La langue la plus parlée est le créole bissau-guinéen. Les habitants sont appelés les Bissaliens et Bissaliennes.
Géographie
modifierLa ville est située à l'estuaire du Rio Geba dans l'océan Atlantique. C'est la plus grande ville du pays, son port principal et son centre administratif et militaire.
Histoire
modifierLa ville fut fondée en 1687 par les Portugais qui en firent un comptoir fortifié[3].
En 1942, elle devint la capitale de la Guinée portugaise. Après la déclaration d'indépendance en 1973 par la guérilla, c'est Madina do Boe qui devint la capitale du nouvel État auto-proclamé, mais Bissau resta la capitale des régions toujours sous contrôle du Portugal. En 1974, lorsque les Portugais reconnurent l'indépendance de la Guinée-Bissau et se retirèrent, Bissau redevint la capitale.
Transports
modifierLa ville est reliée par le transport aérien avec l'aéroport international Osvaldo Vieira (code AITA OXB).
Lieux de culte
modifierParmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquées musulmanes[4]. Il y a aussi des églises et des temples chrétiens : Diocèse de Bissau (Église catholique), Églises évangéliques, Église universelle du royaume de Dieu.
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Mosquée à Bissau.
Culture
modifierLa ville est connue pour son carnaval qui se déroule chaque année, en février, autour de Mardi gras.
Les lieux, les plus fréquemment visités par les touristes, comprennent la forteresse d'Amura (Fortaleza de São José da Amura) où se trouve le mausolée d'Amílcar Cabral, le mémorial Pidjiguiti dédié aux dockers tués lors de la grève du , l'Institut national des arts de Guinée-Bissau, le musée ethnologique de Bissau et les plages.
Personnalités liées à la ville
modifier- Joacine Katar Moreira (1982-), femme politique portugaise, y est née.
- Ansu Fati (2002-), footballeur espagnol évoluant au FC Barcelone, y est né
- Carlos Correia (1933-2021), homme politique bissaoguinéen, y est né.
- Karyna Gomes (1976), chanteuse et journaliste bissaoguinéenne, y est née.
Jumelage
modifierVille | Pays | Période | ||
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Ankara | Turquie | |||
Chongqing | Chine | |||
Dakar | Sénégal | |||
Lisbonne | Portugal | |||
Praia | Cap-Vert | |||
Rio de Janeiro[5] | Brésil | depuis le | ||
Sintra | Portugal | |||
Taipei | République de Chine (Taïwan) | depuis | ||
Águeda | Portugal |
Notes et références
modifier- http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
- (pt) Intituto Nacional de Estatítica de Guiné-Bissau, Guiné-Bissau em números 2017, coll. « Boletim estatístico da Guiné-Bissau », p. 11
- Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 53
- Britannica, Guinea-Bissau, britannica.com, USA, consulté le 28 juillet 2019
- « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/d25b43e8f8a963a7032587ff006d9ff3?OpenDocument »
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Michel Cahen (dir.), « Bissau, ville coloniale », in « Vilas » et « cidades » : bourgs et villes en Afrique lusophone, L'Harmattan, Paris, 1989, p. 81-97 (ISBN 2-7384-0431-6)
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :