Carlo Calenda

homme politique italien

Carlo Calenda
Illustration.
Carlo Calenda en 2018.
Fonctions
Sénateur de la République italienne
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 13 jours)
Élection 25 septembre 2022
Circonscription Sicile
Législature XIXe
Groupe politique Azione - Italia Viva - Renew Europe
Secrétaire d'Action
En fonction depuis le
(4 ans, 5 mois et 5 jours)
Prédécesseur Parti créé
Député européen

(3 ans, 3 mois et 10 jours)
Élection 26 mai 2019
Circonscription Nord-Est
Législature 9e
Groupe politique S&D (2019-2021)
RE (2021-2022)
Successeur Achille Variati
Ministre italien du Développement économique

(2 ans et 22 jours)
Président du Conseil Matteo Renzi
Paolo Gentiloni
Gouvernement Renzi
Gentiloni
Prédécesseur Federica Guidi
Matteo Renzi (intérim)
Successeur Luigi Di Maio
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Rome (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique SC (2013-15)
Ind. (2015-18)
PD (2018-2019)
Action (depuis 2019)
Diplômé de Université de Rome « La Sapienza »
Profession Entrepreneur

Signature de Carlo Calenda

Carlo Calenda
Ministres du Développement économique d'Italie

Carlo Calenda, né le à Rome, est un entrepreneur et homme politique italien. Ministre du Développement économique entre et sous Matteo Renzi et Paolo Gentiloni, il siège au Sénat depuis .

Biographie modifier

En 1983, à l'âge de dix ans, Carlo Calenda tient le rôle de l'écolier Enrico Bottini dans la mini-série dramatique télévisée Cuore (1984) réalisée par son grand-père, Luigi Comencini. Cette mini-série, raccourcie, a été exploitée en salle la même année sous le même titre (Cuore).

Élections de 2013 modifier

Dans le cadre des élections parlementaires anticipées des et , il participe à l'organisation de la coalition centriste Avec Monti pour l'Italie. Il est alors le coordonnateur d'Italia futura, poste qu'il occupe depuis 2012. Bien qu'il ait échoué à se faire élire député du Latium, il adhère au Choix civique pour l'Italie (SC).

Dans l'administration gouvernementale modifier

Il devient le suivant vice-ministre du Développement économique dans le gouvernement de grande coalition dirigé par Enrico Letta. Matteo Renzi le confirme dans ses fonctions en et lui confie la délégation du commerce international.

Nomination à Bruxelles modifier

Il quitte le SC en . Le , le gouvernement annonce qu'il prendra deux mois plus tard les fonctions de représentant permanent de l'Italie auprès de l'Union européenne, alors qu'il n'appartient pas au corps diplomatique.

Retour au gouvernement modifier

Après moins de deux mois à ce poste, Carlo Calenda est nommé le ministre du Développement économique en remplacement de Federica Guidi, après un mois et cinq jours d'intérim exercé par Renzi.

Adhésion puis départ du Parti démocrate modifier

Le 6 mars 2018, il adhère au Parti démocrate. En janvier 2019, il lance le mouvement « Siamo Europei » en vue des européennes.

Il est tête de liste du Parti démocrate dans la circonscription Italie Nord-est pour les élections européennes de 2019 en Italie.

Il quitte en novembre 2021 le groupe social-démocrate au Parlement européen pour rejoindre le groupe libéral Renew Europe[1].

Devenu le leader du parti centriste Action, il insiste sur le refus absolu de toute alliance avec le M5S et sur l'application stricte du programme économique libéral de Mario Draghi. Il conclut début juillet 2022 un accord avec le Parti démocrate en vue des élections générales de 2022 mais l'abandonne après seulement quelques jours, critiquant l'entrée de deux petits partis écologistes et de gauche dans cette coalition. Le Parti démocrate dénonce le « manque total de sérieux » de Calenda. « Il a décidé d'aider la droite. C'est évident que Calenda n'a comme unique allié possible que Calenda », affirme ainsi Enrico Letta[2].

Notes et références modifier

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Carlo Calenda » (voir la liste des auteurs).
  1. (it) « Il gruppo di Macron nel Parlamento europeo: Calenda è con noi », sur lastampa.it,
  2. « La coalition de centre-gauche vole en éclats en Italie », sur Les Echos,

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier