Casanova, un adolescent à Venise

film de Luigi Comencini, sorti en 1969
Casanova,
un adolescent à Venise
Description de cette image, également commentée ci-après
Senta Berger dans le rôle de Giulietta Cavamacchia
Titre original Infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova, veneziano
Réalisation Luigi Comencini
Scénario Luigi Comencini
Suso Cecchi D'Amico,
d'après les Mémoires de Casanova
Acteurs principaux
Sociétés de production Mega Film
Panta Cinematografica
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Film biographique
Film historique
Durée 125 minutes
Sortie 1969

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Casanova, un adolescent à Venise (Infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova, veneziano) est un film italien de Luigi Comencini, sorti le en Italie et le en France.

Réalisé après L'Incompris et avant Les Aventures de Pinocchio, Casanova, un adolescent à Venise s'intègre dans cet ensemble de films consacrés par Luigi Comencini au monde de l'enfance et de l'adolescence.

Extraite des cinq premiers chapitres des Mémoires de Giacomo Casanova et de diverses chroniques écrites par des mémorialistes de l'époque, l'œuvre de Comencini évoque non seulement la jeunesse de Casanova mais aussi la vie quotidienne à Venise et à Padoue au début du XVIIIe siècle. D'après Jacques Lourcelles : « Suite d'épisodes et d'anecdotes relativement bien choisis, décrits sur un ton ironique et cruel, le film met en valeur le raffinement de Comencini, aristocrate de la couleur et de la composition »[1], sans se départir, toutefois, d'un maximum de réalisme et d'authenticité historiques.

Synopsis modifier

L'enfance du jeune Vénitien Giacomo Casanova auprès de sa grand-mère, puis la redécouverte de ses parents, dont une mère plusieurs fois infidèle. Ceux-ci l'envoient, ensuite, étudier dans une misérable école à Padoue, où il finit, néanmoins, par être remarqué par un prêtre, Don Gozzi, qui l'incitera à embrasser la carrière ecclésiastique. En 1742, Casanova retournera donc à Venise sous l'uniforme religieux. Mais la rencontre avec le vieux marquis Malipiero, devenu son protecteur, influera, désormais, sur le cours de son évolution. Plus tard, la fréquentation de l'illustre courtisane Millescudi achèvera de le convaincre d'abandonner la soutane pour suivre les voies de l'élégant et mensonger libertinage.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Notes et références modifier

  1. Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma, tome 3 : les films, coll. « Bouquins », Paris : édi. Robert Laffont, 1992, 1728 p.

Liens externes modifier