Casefabre

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Casefabre Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minuscule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Casefabre
Casefabre
Vue générale du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Claude Gomez
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66040
Démographie
Population
municipale
43 hab. (2021 en évolution de +7,5 % par rapport à 2015)
Densité 6,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 01″ nord, 2° 36′ 56″ est
Altitude Min. 236 m
Max. 664 m
Superficie 6,99 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Casefabre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Casefabre
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Casefabre
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Casefabre

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Boulès, le Gimeneill et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Casefabre est une commune rurale qui compte 43 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 160 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Casefabrais ou Casefabraises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Casefabre se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 16 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 16 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Saint-Michel-de-Llotes (3,8 km), Boule-d'Amont (4,1 km), Bouleternère (4,4 km), Corbère (5,6 km), Glorianes (5,7 km), Ille-sur-Têt (6,1 km), Prunet-et-Belpuig (6,1 km), Rodès (6,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Casefabre fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

Communes limitrophes de Casefabre[6]
Bouleternère Saint-Michel-de-Llotes
Casefabre[6]
Boule-d'Amont Caixas
Situation de la commune.

Géologie et relief

modifier
carte topographique
Dolmen du Coll de la Llosa ("llosa", mot catalan, signifie "dalle"). Ce dolmen est fait de blocs de schiste (Édiacarien à Cambrien) prélevés sur place.

La commune de Casefabre se situe dans la partie centre-nord de l'unité hercynienne des Aspres, une unité géologique bien définie qui se compose des roches dures et anciennes.

La commune repose sur des formations métamorphisées datant d'environ 550 à 500 millions d'années (les périodes géologiques de l'Édiacarien et du Cambrien)[7],[8].

Localisation des Aspres sur une carte géologique simplifiée des Pyrénées.

Ces formations sont principalement constituées de schistes. On trouve également dans la commune, mais sur des zones très limitées, des quartzites, et des marbres calcaires (par exemple, près de Can Batlle ("Can Bailly") et Coll de la Llosa)[9].

Ces couches anciennes ont été déposées pour la plupart sous forme de sédiments dans des environnements marins profonds. Puis, à partir d'il y a environ 350 millions d'années, toutes ces formations ont été comprimées entre deux continents convergents, au cours de l'orogenèse hercynienne (ou varsique). Pendant cette période de formation d'une chaîne de montagnes, les couches ont été durcies et fortement déformées par des plissements et des failles. Elles ont également été soumises au métamorphisme, donnant l'aspect schisteux à plusieurs de ces formations.

Environ 200 millions d'années plus tard, à partir d'environ 65 millions d'années (Éocène), le bloc hercynien des Aspres s'est retrouvé dans la partie centrale d'une autre zone de construction de montagnes. C'était à l'époque où la plaque tectonique ibérique convergeait avec la plaque eurasienne au nord, provoquant ainsi l'émergence de la chaîne de montagnes pyrénéenne. Aujourd'hui, les Aspres, y compris la zone occupée par la commune de Casafabre, se trouvent à l'extrémité orientale de la "zone axiale" des Pyrénées.

Autour de Minestrol (en-dessous du village de Casefabre) et sur les pentes juste au-dessus de Minestrol, il y a une zone importante d'éboulis, de glacis et d'alluvions.

Le village de Casefabre, au-dessus de la vallée du Boulès. Le point le plus haut de la commune (altitude 664m) se trouve sur la crête directement au-dessus du village. Le ravin à droite descend vers Minestrol.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10],[11].

La superficie de la commune est de 699 hectares. L'altitude varie entre 236 mètres (à l'extrémité nord-ouest de la commune, dans la vallée du Boulès) et 664 mètres (sur la crête au nord-est du village)[12].

La commune se situe en partie sur la rive droite du bassin versant du Boulès (à l'ouest), et en partie sur la rive gauche du bassin versant du Gimeneill (à l'est). Les deux rivières sont des affluents de la Têt, leurs vallées coulent donc vers le nord. L'interfluve entre ces deux bassins versants s'étend depuis le Coll de la Llosa vers le sud-est, à travers la commune, en suivant une ligne presque directe.

Le relief est partout vallonné. Les pentes au nord-est et au sud-ouest de l'interfluve principal descendent régulièrement vers les deux rivières, mais elles sont coupées par endroits par de courts ravins. Quelques-uns de ces ravins sont profondément incisés dans les coteaux - notamment le ravin qui descend du village de Casefabre au Boulès à Minestrol.

Casefabre sur une carte topographiqe des Pyrénées-Orientales.

Hydrographie

modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 931 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caixas à 7 km à vol d'oiseau[15], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,7 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

modifier
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[19] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[20].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Casefabre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

modifier

L'accès au village se fait par une route étroite et sinueuse, qui redescend ensuite dans la vallée du Boulès.

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Casefabre est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[22],[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[24].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[25].

Toponymie

modifier

La première mention du nom est Catafabrica ou Catababricoe en 981[26],[27].

En catalan, le nom de la commune est Casafabre[28].

Le mot casa en latin signifie « hutte, maison ». Faber (« ouvrier » en latin) est ici un nom de personne[27].

Histoire

modifier
Casefabre en 1880. Photographie de Jean-Auguste Brutails conservée à l'Université Bordeaux Montaigne.

Casefabre est mentionné en 981 dans un précepte émanant du roi Lothaire de France (Catafabricae). Le lieu est alors possession de l'abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines[29].

Au XIIe siècle Casefabre est cédé à l’abbaye Saint-Martin du Canigou, et ce jusqu'au XVIIIe siècle[30].

La population n'a jamais été très élevée, en raison de la situation du village sur un terrain assez escarpé.

Politique et administration

modifier

En 1790, la commune de Casefabre est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[31].

À compter des élections départementales de 2015, la commune de Casefabre rejoint le nouveau canton du Canigou.

Tendances politiques et résultats

modifier

Lors du 1er tour de l'élection présidentielle française de 2017, la commune de Casefabre est la seule du département des Pyrénées-Orientales a n'avoir donné aucune voix à la candidate Marine Le Pen[32].

Administration municipale

modifier

Le conseil municipal comprend sept élus[33].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1794 François Pujet    
1794 1796 Joseph Tujagues    
1796 1798 Joseph Robert    
1798 1811 François Verdaguer    
1811 1826 Joseph Tujagues    
1826 1835 Jacques Clottes    
1835 1851 Valentin Tujagues    
1851 1876 Joseph Serrahy    
1876 1881 Jacques Clottes    
1881 1883 Jacques Castillo    
1883 1892 Michel Clottes    
1892 1895 Pierre Naudy    
1895 1896 Jacques Gaspard    
1896 1904 Jean Castillo    
1904 1919 Joseph Castillo    
1919 1944 Émile Castillo    
1944 1947 Henri Moragas    
1947 1983 Lambert Coste    
mars 1983 avril 2016 Daniel Moragas[35]   Éleveur. Mort en cours de mandat[36]
2016 En cours Claude Gomez    

Population et société

modifier

Démographie ancienne

modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1515 1643 1709 1720 1730
18 f15 f18 f9 f6 f14 f18 f9 f23 f
1767 1774 1789 - - - - - -
100 H23 f21 f------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Note :

Démographie contemporaine

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 43 habitants[Note 4], en évolution de +7,5 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
13397119119154147150160128
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
134136130106103118122108118
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10610788757865643929
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
313031263034353541
2018 2021 - - - - - - -
4043-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[40] 1975[40] 1982[40] 1990[40] 1999[40] 2006[41] 2009[42] 2013[43]
Rang de la commune dans le département 213 198 208 217 213 217 218 215
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

modifier

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Fête patronale et communale : 11 novembre[44].

Économie

modifier
Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 16,7 % 17,2 % 13,8 %
Département[I 6] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 29 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 5],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 8]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 5 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 17, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 9].

Sur ces 17 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 17,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture

modifier

Deux établissements[Note 6] seulement relevant d’une activité hors champ de l’agriculture sont implantés à Casefabre au [I 12].

Agriculture

modifier
1988 2000 2010 2020
Exploitations 4 4 4 1
SAU[Note 7] (ha) 30 273 19 88

La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 88 ha[47],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

modifier

Monuments et lieux touristiques

modifier

L’église paroissiale Saint-Martin, d’origine préromane (il en reste une partie du mur nord et le plan du chevet), est remaniée aux XIe et XIIe siècles. Un collatéral est ajouté au sud au XIIIe siècle ou au XIVe siècle. Au XIXe siècle, un nouveau portail a alors été percé dans l'abside médiévale[29].

La petite route descendant depuis Casefabre sur le Minestrol, au pied du prieuré de Serrabone, offre des panoramas sur les gorges du Boulès, de même que celle redescendant sur Saint-Michel-de-Llotes.

Le dolmen du Coll de la Llosa est situé à la limite des communes de Bouleternère, Casefabre et Saint-Michel-de-Llotes.

Personnalités liées à la commune

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, page 165.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Casefabre ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Casefabre » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Casefabre » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Casefabre » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Stephan Georg, « Distance entre Casefabre et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Casefabre et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Casefabre et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Casefabre », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
  6. Carte IGN sous Géoportail.
  7. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
  8. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000 ("Notice de Céret"), BRGM Éditions, Orléans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 13 août 2021.
  9. "Notice de Céret", page 28.
  10. BRGM, « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 66 > Commune : CASEFABRE - Le Plan Séisme », sur planseisme.fr (consulté le ).
  11. « Les risques près de chez moi - commune de Casefabre », sur Géorisques (consulté le ).
  12. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Casefabre et Caixas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Caixas » (commune de Caixas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Caixas » (commune de Caixas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. « Liste des ZNIEFF de la commune de Casefabre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF le « massif des Aspres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  23. « Les risques près de chez moi - commune de Casefabre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  25. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  26. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  27. a et b Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p., p. 368.
  28. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  29. a et b Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Les Presses du Languedoc, 2003, page 165.
  30. Jean Tosti, Casefabre, (page consultée le 25 novembre 2007)
  31. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  32. Nicolas Enault et Clément Parrot, « Ces 56 communes où Marine Le Pen n'a recueilli aucune voix », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  33. Résultat des élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur
  34. Liste des maires sur MairesGenWeb
  35. Réélection 2014 : « Maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
  36. Laure Moysset, « Le maire de Casefabre (Pyrénées-Orientales) décède dans un accident de tracteur », L'Indépendant,‎ (lire en ligne).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  42. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  44. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  45. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  47. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Casefabre - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).