Caserne Caporal Trésignies

Présentation
Destination initiale	Caserne militaire
Destination actuelle	Musée, entrepreneuriat, éducation
Inauguration	1887
Patrimonialité	Patrimoine classé (1979, le porche et les deux tours de l'entrée principale, no 52011-CLT-0003-01)
Adresse	Boulevard Général Michel; Charleroi, Hainaut; Belgique
Gare	Charleroi-Central
Métro	Parc
Autobus	Casernes
Coordonnées	50° 24′ 40″ N, 4° 27′ 03″ E

Cet article est une ébauche concernant Charleroi et le patrimoine culturel immobilier classé de la Wallonie.

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La caserne Trésignies est une ancienne installation militaire à Charleroi construite en 1887, abritant aujourd'hui le Musée des Chasseurs à pied, l'Université Ouverte et des espaces de services à l'entrepreneuriat^[1].

Historique

La caserne fut édifiée en 1887^[2] pour abriter les troupes militaires du 13^e régiment de ligne et du 1^er régiment de Chasseurs à pied.

Le nom de « Trésignies » lui fut donné en mémoire du caporal Léon Trésignies, un héros belge de la Première Guerre mondiale, milicien du 2^e régiment de Chasseurs à pied, tué lors d'une contre-offensive de l'armée belge au Pont brûlé à Vilvorde en août 1914. Son régiment sera caserné en ce lieu à partir de 1919.

Vers 1938-1939, la caserne est agrandie par un vaste complexe moderniste érigé le long de la rue Émile Tumelaire^[3].

En 1977 et 1978, la caserne est toujours un bâtiment militaire et est occupée par la Gendarmerie, qui y établi l’escadron d’instruction du 3° Groupe Mobile.

En 1979, la gendarmerie déménage ses activités dans un nouveau complexe, le centre d’instruction de Jumet, rue Docteur Pircard.

Composition

Bâtiments

Le bâtiment forme un vaste quadrilatère bâti principalement en briques sous toitures d'ardoises accessible par un porche d'allure néo-médiévale^[2].

Artefacts militaires

Dans la cour sont exposés un véhicule de transport de troupes américain M75^[4] et un chasseur de chars allemand JPK^[5].

Sur le pan nord du mur ouest figurent des panneaux routiers datant des guerres de Yougoslavie.

Panneau routier des guerres de Yougoslavie.
Chasseur de chars.

Notes et références

↑ Didier Albin, « Charleroi: la caserne militaire se mue en pôle d’affaires », Le Soir,‎ 8 mai 2015 (lire en ligne, consulté le 29 juillet 2017).
↑ ^{a et b} PMDB, p. 89.
↑ PMDB, p. 90.
↑ « M75 », sur Les chasseurs à pied belges (consulté le 8 mai 2019).
↑ « JPK », sur Les chasseurs à pied belges (consulté le 8 mai 2019).

Voir aussi

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Bibliographie

Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, 1994, 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)

[1] Didier Albin, « Charleroi: la caserne militaire se mue en pôle d’affaires », Le Soir,‎ 8 mai 2015 (lire en ligne, consulté le 29 juillet 2017).

[PMDB89-2] {a et b} PMDB, p. 89.

[PMDB90-3] PMDB, p. 90.

[4] « M75 », sur Les chasseurs à pied belges (consulté le 8 mai 2019).

[5] « JPK », sur Les chasseurs à pied belges (consulté le 8 mai 2019).

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