Caserne de cavalerie du Fort Moselle

La caserne de cavalerie du Fort-Moselle de Metz était une caserne de cavalerie, construite au XVIIIe siècle au fort Moselle.

Caserne de cavalerie du Fort-Moselle
MoselKaserne
Image illustrative de l’article Caserne de cavalerie du Fort Moselle
Ancienne caserne de cavalerie fort Moselle

Lieu Metz
Fait partie de Fort Moselle
Type d’ouvrage caserne
Construction 1742 - 1753
Matériaux utilisés pierre de taille
Utilisation actuelle établissement de formation professionnelle
Coordonnées 49° 07′ 38″ nord, 6° 10′ 05″ est
Géolocalisation sur la carte : France
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Caserne de cavalerie du Fort-Moselle MoselKaserne
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Caserne de cavalerie du Fort-Moselle MoselKaserne
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(Voir situation sur carte : Metz)
Caserne de cavalerie du Fort-Moselle MoselKaserne

Contexte historique

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Louis XIV reconnait l’importance militaire de la ville et y envoie l’ingénieur Vauban pour examiner les fortifications[1]. Ce dernier visite la place en 1675 et écrit : « Les autres places du royaume couvrent la province, Metz couvre l’État ». Ses plans furent en partie suivis en 1676, puis repris par son élève Louis de Cormontaigne, maréchal de camp et directeur des places fortes, entre 1728 et 1749.

Construction et aménagements

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La caserne de cavalerie du Fort Moselle est construite entre 1742 et 1753 dans le périmètre du fort Moselle. À l’époque, elle est destinée à la cavalerie et peut recevoir cinq escadrons de cavalerie. Les officiers sont logés dans des pavillons séparés. La caserne de cavalerie a été bâtie au frais de la ville, qui est en outre chargée de son entretien[2].

Affectations successives

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"Moselkaserne", place de France (c.1910).

Les bâtiments servent de lieu de casernement jusqu’au XXe siècle. L'armée impériale allemande y prend ses quartiers entre 1871 et 1919. En 1946, le conseil municipal approuve le principe de cession de différents bâtiments par l’armée à la Ville de Metz. Parmi ces bâtiments, figurent la caserne de cavalerie, la caserne d’infanterie et l’hôpital militaire du fort Moselle, les casernes Chambière, Féraudy[3] et Krien, la prison militaire, et la chapelle Saint-Pierre-aux-Nonnains[4]. Les bâtiments abritent aujourd’hui un établissement public de formation professionnelle pour adultes.

Notes et références

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  1. René Bastien, « Metz devient une ville fortifiée » dans Histoire de la Lorraine, Éditions Serpenoise, 2e trimestre 1998, Metz, 224 p., (ISBN 2-87692-088-3), p. 155-159.
  2. Louis Alexandre Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Paris, 1761, p. 710.
  3. Caserne Féraudy : à l’emplacement de la caserne actuelle des pompiers de Metz.
  4. François Reitel, « Metz, capitale de la région lorraine : une difficile réinsertion dans la communauté nationale », (dir. François-Yves Le Moigne), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, pp. 403-404.

Voir aussi

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