Casimir Guyon de Montlivault

homme politique français

Casimir Marie Victor Guyon de Montlivault, né le au château de Montlivault et mort à Blois le , est un militaire et administrateur français.

Casimir Guyon de Montlivault
Portrait présumé de Casimir Guyon de Montlivault
Fonctions
Gentilhomme de la Chambre
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Préfet du Calvados
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Conseiller d'État
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Préfet de l'Isère
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Préfet des Vosges
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
BloisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Militaire, administrateur, haut fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Éléonor Jacques François-de-Salles Guyon de Montlivault (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Biographie

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Casimir Guyon de Montlivault voit le jour dans la demeure ancestrale du château de Montlivault, de Éléonor Cécile Guyon, comte de Montlivault, lieutenant des vaisseaux du roi, aide-major général de la marine, et d'Angélique Le Maire de Montlivault. À quinze ans il est nommé officier d'artillerie dans le régiment de Toul, avant d'émigré sous la Révolution. En 1794, il veut rentrer en France mais, porté sur la liste des émigrés, il y renonce et séjourne en Allemagne et en Italie. Il ne rentrera en France qu'en 1801. En 1811 il est nommé intendant général de la maison de l'impératrice Joséphine.

Il épouse en 1812 sa parente, Elisa Guyon de Montlivault, fille du comte Jacques Marie Cécile Guyon de Montlivault et de Catherine Rangeard de La Charmoise. Son épouse est sœur du général Jacques Pierre Marie Guyon de Montlivault et la belle-sœur d'Antoine Bruguière de Sorsum.

En 1814, grâce à l'appui du comte d'Artois, frère du roi Louis XVIII, il est nommé préfet des Vosges. Il démissionnera de ce poste pendant les Cent-Jours puis, à la Seconde Restauration, il est désigné comme préfet de l'Isère.

En 1816 Jean-Paul Didier fut accusé d'être à la tête d'un groupe bonapartiste. Les membres de son complot furent arrêtés, mais Didier réussit à s'échapper. Pour se faire bien voir de Paris, le Général Donnadieu et le préfet Montlivault qui se détestaient firent de la surenchère d'informations. Paris demanda une grande sévérité dans le jugement des comploteurs, on le condamna donc à mort.

« Le préfet Montlivault auquel on pouvait reprocher d'avoir manqué de prévoyance s'était jeté dans la voie des plus grandes rigueurs : arrestations, exils, destitutions, désarmement, mises en surveillance, tout avait été mis en œuvre pour écraser l'adversaire vaincu[1]. »

La région fut soumise à un régime militaire jusqu'à l'arrestation de Didier.

« Là ne devait pas s'arrêter cette affaire (...) au moment où les souvenirs de 1816 commençaient à s'effacer une plainte en accusation d'assassinat judiciaire fut formulée contre le général Donnadieu et le préfet Montlivault[2]. »

Après cette affaire le préfet Montlivault fut nommé préfet du Calvados.

Distinctions

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Casimir Guyon de Montlivault était :

Sources

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  • Th. de Senneville, Notice historique sur le comte Casimir Guyon de Montlivault, deuxième édition, éd. Saint-Maurice Cabany, Paris, 1846.
  • Antoine-Vincent Arnault, Antoine Jay, Étienne de Jouy, Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains, vol.14, ed. Librairie historique, 1824
  • Albert Maurin, La Terreur blanche, éd. Ainé, 1850
  • Le Biographe universel : revue générale biographique et nécrologique, vol. 11, t. 2, Paris, s.n., (BNF 32712755), p. 99 et suiv.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Guillaume de Bertier de Sauvigny, Le Comte Ferdinand de Bertier, 1782-1864: et l'énigme de la Congrégation, p. 249, ed. Presses Continentales, 1948
  2. Auguste Ducoin, Paul Didier : Histoire de la conspiration de 1816 , ed. Dentu, 1844
  3. Dossier Légion d'honneur