Caudalie (entreprise)
Caudalie est une entreprise française de cosmétiques spécialisée dans la vinothérapie. Elle s'est par la suite diversifiée dans les spas et les séjours à base de vinothérapie[3]
Caudalie | |
Logo de Caudalie (2021) | |
Boutique de Caudalie à Camden, Londres | |
Création | 2 octobre 1994 (immatriculation) |
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Fondateurs | Mathilde Thomas et Bertrand Thomas |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | Cultivons la beauté |
Siège social | Paris France |
Activité | Cosmétique |
Produits | Parfum |
Société mère | Caudalie (holding) |
Sociétés sœurs | Chateau Smith Haut Lafitte (Martillac),
Chateau Candelys (Martillac), De Laitre de Thil (Leognan), Chateau de Beauregard (Pomerol), Chenil du Château (Leognan), Jean de Ramon (Martillac), la Musard (Huez), Terres Bordelaises (Preignac), D.Cathiard (Martillac) |
Effectif | 1000 environ en incluant les 40 boutiques du réseau de revendeurs[1] |
SIREN | 398 360 123 |
Site web | caudalie.com |
Chiffre d'affaires | Comptes non disponibles[2] |
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Historique
modifierL'entreprise Caudalie tire son nom de l'unité de mesure homonyme, la caudalie, utilisée en œnologie, qui désigne l’unité de mesure de la durée en bouche des arômes du vin après dégustation.
En 1993, lors des vendanges du Château Smith Haut Lafitte, Bertrand et Mathilde Thomas rencontrent le professeur Joseph Vercauteren[4], spécialiste des polyphénols, et son équipe de chercheurs. Le professeur Vercauteren leur fait alors part d'une de ses découvertes, selon laquelle les polyphénols sont efficaces contre le vieillissement des cellules[5].
En 1995, Mathilde et Bertrand Thomas lancent alors Caudalie en développant une gamme de trois soins contenant des polyphénols de pépins de raisin stabilisés et aux vertus anti-âge[6].
En septembre 1999, sur les terres du Château Smith Haut Lafitte, Mathilde et Bertrand Thomas créent le premier « Spa Vinothérapie »[7], un concept reposant sur l'association d'une eau de source chaude et d'extraits de la vigne et du raisin[8].
En 2001, Caudalie devient la marque pionnière du resvératrol. Un cep de vigne peut vivre 100 ans, car la vigne produit naturellement du resvératrol pour se défendre et se régénérer. Caudalie a donc été la première marque à breveter cet actif naturel aux propriétés raffermissantes et anti-âge.[réf. souhaitée]
En 2009, Caudalie lance « Premier Cru », une ligne de soins premium anti-âge rassemblant tous les brevets de la marque[8].
Début 2013, elle inaugure son premier magasin au Brésil[9]. Elle participe au Salon européen des ingrédients cosmétiques, qui se tient en France cette année là[10].
En 2015, elle dépose un nouveau brevet associant le resvératrol à l'acide hyaluronique. C'est ainsi qu'est lancée la nouvelle gamme anti-âge fermeté « Resvératrol Lift »[11].
En 2018, elle ouvre son nouveau laboratoire de formulation naturelle ainsi qu'un nouveau centre logistique éco-conçu à Gidy, près d'Orléans[12].
En 2018, Dr David Sinclair de Harvard Medical School à Boston, connu pour ses travaux sur la longévité[13], accepte de travailler conjointement avec Caudalie pour breveter une nouvelle molécule contre le vieillissement cutané. Ce nouveau brevet Vinergy se trouve dans le Sérum Premier Cru. Mathilde Thomas recevra la légion d'honneur des mains du Premier Ministre pour son parcours d'entrepreneur et sa démarche engagée la même année[14].
En 2019, Caudalie lance une nouvelle génération de soins solaires éco-responsables et soutient Coral Guardian pour la plantation de coraux en Indonésie[15].
En 2020, Caudalie en partenariat avec la Harvard Medical School, donne naissance à un brevet, associant le Resvératrol et l’acide hyaluronique à un booster de collagène vegan[16].
Laboratoire et recherche
modifierCaudalie a son propre laboratoire de formulation naturelle situé à Gidy et travaille en collaboration avec la Harvard Medical School et le docteur David Sinclair pour le dépôt de brevet contre le vieillissement cutané[17].
L'entreprise suit une charte de formulation stricte, la « Cosm-éthique » et bannit notamment l'utilisation de phtalates, du phénoxyéthanol, des huiles minérales, des parabènes, des sulfates, des colorants de synthèse et des ingrédients d'origine animale[18].
Distribution
modifierLes produits Caudalie sont distribués dans plus de 27 pays[19].
La marque est distribuée dans plus 40 boutiques-spas, 11 000 pharmacies et 1000 magasins de la chaîne Sephora à travers le monde[20],[18].
Engagement écologique
modifierDepuis 2012, Caudalie est membre de l'association mondiale 1% for the Planet et reverse ainsi 1 % de son chiffre d'affaires mondial à des associations pour la protection de l'environnement[21],[22]. La marque continue néanmoins à vendre beaucoup de ses produits dans des contenants en plastique, une famille de matériaux connus pour détériorer fortement des environnements divers[23].
Références
modifier- https://fr.fashionnetwork.com/news/premiumContent,1190991.html.
- https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/398360123-caudalie-750194B127740000.html.
- « Cosmétiques : les bons plants de Caudalie », sur Les Echos, (consulté le )
- « A l’origine de l’aventure Caudalie, une « benne pleine de marc et de moût de raisin, bourré des plus puissants antioxydants qui soient » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Marie-Pierre Gröndahl, « Caudalie, l’entreprise de cosmétiques issus de la vigne, savoure son indépendance » , Le JDD, (consulté le )
- « Anti-âge : les pépins de raisin, bons pour notre peau et nos cheveux », sur topsante.com (consulté le ).
- Ann-Karen Bartoszewski, « La saga Caudalie », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- « Mathilde Thomas : Caudalie, son meilleur cru », sur magazine Elle, (consulté le ).
- Nicolas César, « Cosmétiques : Caudalie va fructifier au Brésil avec ses pépins de raisins », sur LaTribune.fr, (consulté le ).
- « Cosmétique : le naturel revient au galop », sur Les Echos, (consulté le )
- « Quand Caudalie crée un anti-âge avec Harvard », sur vogue.fr, (consulté le ).
- « Ouverture du nouveau laboratoire et entrepôt Gidy », sur Francebleu.fr, (consulté le ).
- (en) « The Enthusiast », sur MIT Technology Review (consulté le )
- Carole Bellemare, « Bertrand et Mathilde Thomas veulent faire de Caudalie «un Hermès de la cosmétique» », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- Madame Figaro, « Comment bronzer sans polluer ? », sur Madame Figaro, (consulté le ).
- Bertrand Thomas, Mathilde Thomas et David Sinclair, Methode de stimulation de la synthese de l'acide hyaluronique, (lire en ligne)
- Sarah Ahssen, « Caudalie s’associe à l’université d’Harvard pour un nouveau brevet », sur FashionNetwork.com, (consulté le ).
- Mathilde Thomas, « Caudalie prend à la Terre donc doit lui rendre », sur Les Échos, (consulté le ).
- « Caudalie veut accélérer à l'international », sur Les Echos, (consulté le )
- « Mathilde Thomas (Caudalie) : "Notre indépendance est indispensable pour mener à bien nos ambitions environnementales" », sur FashionNetwork.com (consulté le ).
- Mathilde Thomas, « L'avenir appartient aux entreprises qui cherchent à produire vert », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- « 1% for the Planet, une écologie qui marche », sur Lexpress.fr, (consulté le ).
- (en) Natalie A. Welden, « Chapter 8 - The environmental impacts of plastic pollution », Plastic Waste and Recycling, , p. 195-222 (lire en ligne )