Cela s'appelle l'aurore
Cela s'appelle l'aurore est un film français de Luis Buñuel, d'après le roman éponyme d'Emmanuel Roblès[1], sorti en 1956. Ce titre fait référence aux dernières répliques d'Électre, de Jean Giraudoux :
Réalisation | Luis Buñuel |
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Scénario |
Luis Buñuel Jean Ferry d'après le roman de Emmanuel Roblès |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1956 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
« - Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ?
- Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore. »
Synopsis
modifierDans une petite ville Corse, en bord de mer, le docteur Valerio s'emploie à soigner les pauvres. Sa jeune épouse Angela, ne supportant plus l'endroit, l'incite à aller s'établir à Nice, mais le médecin ne souhaite pas partir avant d'avoir trouvé un remplaçant. Valerio s'est notamment lié d'amitié avec Sandro, un ouvrier agricole qui entretient les vignes appartenant à Gorzone, riche industriel et principal employeur de la ville.
Sandro, perturbé par la grave maladie de sa femme, a bien du mal à remplir ses fonctions. Durant une absence de son épouse, le docteur Valerio rencontre Clara, une jeune Italienne, et tombe amoureux d'elle[2]. Le drame éclate quand Gorzone congédie Sandro.
Fiche technique
modifier- Titre : Cela s'appelle l'aurore
- Réalisation : Luis Buñuel, assisté de Marcel Camus et Jacques Deray
- Scénario : adaptation de Luis Buñuel et Jean Ferry (auteur des dialogues) du roman de Emmanuel Roblès
- Photographie : Robert Le Febvre
- Décors : Max Douy
- Montage : Marguerite Renoir
- Musique : Joseph Kosma
- Son : Antoine Petitjean
- Production déléguée : Claude Jaeger
- Production : Claude Jaeger
- Sociétés de distribution : Les Films Marceau (France)
- Pays de production : France
- Format : noir et blanc — 35 mm — 1,33:1 — son monophonique
- Genre : drame
- Durée : 100 minutes
- Date de sortie :
- France :
Distribution
modifier- Georges Marchal : Docteur Valerio
- Lucia Bosè : Clara
- Julien Bertheau : Fasaro
- Jean-Jacques Delbo : Gorzone
- Nelly Borgeaud : Angela
- Simone Paris : Madame Gorzone
- Brigitte Elloy : Magda
- Robert Le Fort : Pietro
- Pascal Mazzotti : Azzopardi
- Jane Morlet
- Gaston Modot : Le paysan
- Henri Nassiet : Père d'Angela
- Marcel Pérès : Fesco
- Yvette Thilly
- Giani Esposito : Sandro Galli
Production
modifierCertaines scènes ont été tournées sur une plage en Corse[3].
Notes et références
modifier- « Cela s'appelle l'aurore - la critique » (consulté le )
- « « Cela s’appelle l’aurore » de Luis Buñuel (1956) », sur Ephphata, (consulté le )
- « Archives Douy : Cela s’appelle l’aurore (1) », Cinémarchives, (lire en ligne, consulté le )
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Luc Arbona, « Cela s’appelle l’aurore », Les Inrockuptibles, (lire en ligne, consulté le )
- « Archives Douy : Cela s’appelle l’aurore (1) », sur Cinémarchives (consulté le )
- « Cela s'appelle l'aurore en VoD » [vidéo], sur universcine.com (consulté le )