Centre de solidarité lesbienne
Le Centre de solidarité lesbienne (CSL) est un organisme communautaire par et pour la communauté lesboqueer du Grand-Montréal offrant de l'intervention individuelle et collective, des activités et de l'accompagnement. De 1995 à 2008, il est connu sous le nom de Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes (GIVCL)[1]. Il est le seul point de service d'intervention à offrir des services spécifiques aux personnes lesboqueers en lien avec la violence conjugale[2],[3].
Fondation | |
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Prédécesseur |
Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes (G.I.V.C.L) |
Type | |
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Pays | |
Coordonnées |
Fondateur |
Karol O'Brien, Josette Bourque, Irène Demczuk, François Guay, Louise Picard, Ann Richard-Webb pour le GIVCL. Karol O'Brien et Suzie Bordeleau pour le CSL |
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Direction |
Audrey Mantha |
Site web |
Genèse
modifierL'organisme est fondé en 1995 sous le nom de Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes (GIVCL)[2], par Karol O'Brien, Josette Bourque, Irène Demczuk, François Guay, Louise Picard, Suzie Bordeleau et Ann Richard-Webb[4],[5],[6].
C'est en mars 1995 que ces dernières présentent un mémoire à l'intention du comité interministériel sur la violence conjugale revendiquant l'inclusion d'un volet sur les réalités lesbiennes dans la mise sur pied de la Politique d'intervention en matière de violence conjugale du ministère de la Santé et des Services sociaux[7],[6]. Lancée en décembre 1995[7], cette politique québécoise en matière de violence conjugale introduira pour la première fois la question de la violence conjugale chez les lesbiennes[5].
Le GIVCL est officiellement incorporé en mai 1996[5],[2], peu de temps après, les premiers groupes de soutien pour les victimes de violence conjugale ainsi que des formations sur le sujet sont mises sur pied[5],[8],[9],[6]. Les autres axes de son action se situent au niveau de la formation des intervenants en santé, de la sensibilisation de la population, de groupes de soutien pour les victimes de violence, ainsi que de la production de données de recherche[10],[6].
À partir de 2003[11], le GIVCL tient une chronique récurrente sur la violence conjugale dans le magazine Femmes entre elles[12],[13],[14],[15].
Élargissement de la mission
modifierConstatant la rareté des services directs et exclusifs offerts aux lesbiennes[1], l'organisation élargit ses services en dehors de l'intervention en matière de violence conjugale chez les lesbiennes, notamment en matière d'intervention en bien-être et en santé lesbienne[1],[16], l'organisme est renommé par la même occasion le Centre de solidarité lesbienne en 2008[17],[6],[18].
Le Centre de solidarité lesbienne tient la Journée de visibilité lesbienne, de 2010 à 2018, notamment aux côtés du Réseau des lesbiennes du Québec, de GRIS-Montréal, de la Fédération des femmes du Québec, de la revue Treize et d'autres.
Références
modifier- Carole Lejeune, « Le Centre de solidarité lesbienne, un lieu qui nous ressemble et qui nous rassemble. », Femmes entre elles, nos 77-78, , p. 29
- Suzie Bordeleau et Karol O'Brien, « La violence conjugale chez les lesbiennes : l'expérience d'un groupe communautaire québécois », Canadian Journal of Community Mental Health, , p. 123-134 (DOI https://doi.org/10.7870/cjcmh-2003-0018)
- « Du rêve à l’épouvante », sur La Presse+, (consulté le )
- Shawn Thompson, « Quand l'amour fait mal », Entre elles, nos 121-122, , p. 30-34
- Julie Vaillancourt, Archives lesbiennes — d'hier à aujourd'hui - Tome 2, Montréal, Éditions saphiques du RLQ, , 671 p. (ISBN 978-2-9820765-2-5), p. 361-362
- Marie Delamare-Sanson, Mémoire sur le Projet de loi n° 2, portant sur la réforme du droit de la famille en matière de filiation et modifiant le Code civil en matière de droits de la personnalité et d’état civil, Montréal, , 4 p. (lire en ligne), p. 2
- Ministère de la Santé et des Services sociaux, Prévenir, Dépister, Contrer la violence conjugale., , 77 p. (ISBN 2-550-25162-8, lire en ligne)
- L.C et M.A, « LESBI-LESBO », Treize, vol. 12, no 3, , p. 34
- Karol O'Brien et Anne-Richard-Webb, « Lentement mais sûrement! », Treize, vol. 12, no 1, , p. 36
- Françoise Cot, « LESBI-LESBO », Treize, vol. 15, no 1, , p. 31
- Groupe d'intervention en violence conjugale, « Fin d'une chronique annoncée », Femmes entre elles, nos 49-50, , p. 12
- Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes, « Chronique GIVCL - Le harcèlement criminel », Femmes entre elles, nos 31-32, , p. 18
- Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes, « Mythes et réalités à propos de la violence conjugale chez les lesbiennes », Femmes entre elles, nos 37-38, , p. 12
- Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes, « Le cycle de la violence conjugale », Femmes entre elles, nos 33-34, , p. 41
- Groupe d'intervention en violence conjugale chez les lesbiennes, « La violence conjugale chez les lesbiennes : il faut s'en parler », Femmes entre elles, nos 27-28, , p. 39
- Comité pour la diversité sexuelle et l’identité de genre - Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Bottin de ressources d’organismes communautaires, Montréal, , 40 p. (lire en ligne), p. 13
- Carole Lejeune, « Regard sur ma première année au Centre de solidarité lesbienne (CSL) », Femmes entre elles, nos 87-88, , p. 21
- « Du soutien à la solidarité : du GIVCL émerge le Centre de solidarité lesbienne », sur CDÉACF, (consulté le )