Hôpital Marmottan

centre de soins et d'accompagnement des pratiques addictives
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L'hôpital Marmottan, également nommé centre médical Marmottan, fondé par Claude Olievenstein et dirigé en 2014 par Marc Valleur[Note 1], est un « centre de soins et d'accompagnement des pratiques addictives »[1].

CSAPA Marmottan

Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie

Image illustrative de l’article Hôpital Marmottan
Hôpital Marmottan, 17 rue d'Armaillé.
Présentation
Coordonnées 48° 52′ 41″ nord, 2° 17′ 30″ est
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Site web https://www.hopital-marmottan.fr/
(Voir situation sur carte : Paris)
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)

Localisation

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L'établissement est situé 17-19, rue d’Armaillé dans le 17e arrondissement de Paris.

Il est accessible par la station de métro Charles de Gaulle Étoile (sortie no 5 : avenue Carnot).

Histoire

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L'hôpital dresse sa sévère façade de briques rouges au coin de la rue d'Armaillé et de la rue des Colonels-Renard. Il fut construit grâce aux dons généreux de Paul Marmottan[2], pour pallier le manque de lits occasionné par la démolition de l'ancien hôpital Beaujon. Édifié par l'architecte Louis Masson sur un espace réduit, il fut équipé des installations les plus modernes et ouvert en .

En 1943, le résistant Bernard Courtault y fut soigné. Lors des combats de la Libération de Paris, l'hôpital joua un grand rôle, soignant sans relâche les nombreux blessés.

Le , la musicienne Cécile Lauru y meurt, à la suite d'un accident de circulation sur l'avenue des Champs-Élysées.

Jusqu'en 1971, c'est un « centre de chirurgie traumatologique orienté plus spécialement pour les blessés de la voie publique »[3], et le centre abrite déjà un centre d'accueil, d'orientation et de soins pour les toxicomanes[4].

En 1971, l'hôpital ne fait plus partie de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris : le nouvel établissement, fondé par Claude Olievenstein, abrite un service de lutte contre la toxicomanie et deux services d'hygiène mentale[3]. L'établissement est un pôle du groupe public de santé de Perray-Vaucluse[2] jusqu'en 2019,date à laquelle il est intégré au GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences, regroupant les hôpitaux Sainte Anne, Maison Blanche et Perray-Vaucluse. En 2003, l'hôpital ouvre le premier centre de traitement des dépendances de l'« addictologie au virtuel »[5].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Guerrieri Riccardo, Pinell Patrice, Expériences des drogués et positions institutionnelles : le cas de l'hôpital Marmottan, in Sciences sociales et santé, vol. 2, no 3-4, 1984. p. 39-65, [lire en ligne]
  • Marc Valleur, 24 juin 2011 : 40e anniversaire de l’hôpital Marmottan. À la faculté de médecine de Paris-Descartes. Corps et âme. Les addictions, in revue Psychotropes, 2010/2, vol. 16, (ISBN 978-2-80416-124-8), [lire en ligne]

Liens externes

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Notes et références

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  1. Marc Valleur, médecin-chef de l'hôpital a été nommé en juin 2013 par le président du Sénat au collège de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), [lire en ligne].

Références

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  1. Ulrich Leben, « MARMOTTAN, Paul », sur le site de l'Institut national d'histoire de l'art, (consulté le ).
  2. a et b « Page d'accueil », sur le site de l'établissement (consulté le ).
  3. a et b Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, édition 1984, p. 6684.
  4. Larousse 3 volumes en couleurs, édition 1966, p. 1955.
  5. Colette Mainguy, [Tout est drôôôgue] Vous avez dit "cyberdépendant" ?, magazine Le Nouvel Observateur du 30 septembre 2011, [lire en ligne].