Château-Gombert
Château-Gombert est un village du 13e arrondissement de Marseille, situé dans les quartiers nord de la ville, à la limite de Plan-de-Cuques, et au pied du massif de l'Étoile. Le quartier s'est développé autour de l'ancien village de Château-Gombert (Castèugombèrt ou Castèu-Goumbert en provençal), qui en reste le cœur.
Château-Gombert | ||
Vue de Château-Gombert. | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
Ville | Marseille | |
Arrondissement municipal | 13e arrondissement | |
Démographie | ||
Population | 5 708 hab. (2012) | |
Densité | 2 046 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 43° 21′ 07″ nord, 5° 26′ 19″ est | |
Superficie | 279 ha = 2,790 km2 | |
Transport | ||
Métro | La Rose | |
Bus | ||
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Marseille
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Histoire
modifierChâteau-Gombert est mentionné dès le XIIe siècle dans une bulle du pape Anastase IV (« Ecclesia Sancti Mitri ad Castrum Gumberti » 1153). Le château dont il tire son nom était vraisemblablement bâti sur la colline du Collet-Redon, mais il n'en reste rien. Le village occupe son site actuel depuis le XVIe siècle seulement.
Au Moyen Âge, Château-Gombert faisait partie de la seigneurie ecclésiastique d'Allauch, mais en 1595 les habitants rachetèrent les droits seigneuriaux au chapitre de la cathédrale de Marseille et purent ainsi jouir des privilèges accordés aux citoyens de cette ville. Dès lors, et jusqu'à la Révolution, le quartier s'administra avec une réelle autonomie. L'assemblée générale des possédant-biens se réunissait tous les trois ans ; elle élisait deux syndics chargés de gérer les affaires du quartier et désignait un « exacteur » dont la fonction était de percevoir l'impôt sur les propriétés.
De 1790 à 1801 Château-Gombert fut l'un des chefs-lieux de canton des Bouches-du-Rhône. Le territoire de ce canton était très étendu, englobant Plan-de-Cuques et allant jusqu'aux Chartreux.
Depuis 1801 Château-Gombert n'est plus que l'un des villages de la commune de Marseille, mais conserve une forte identité.
Monuments
modifier- L'église Saint-Matthieu, achevée en 1688, possède un riche mobilier baroque et de nombreux tableaux de peintres provençaux : François Puget, Michel Serre, Louis Finson.
- Le château actuel, reconstruit à partir de 1928 à partir de nombreuses maisons de village qui ont été reliées et restaurées, abrite le Musée Provencal[1].
- Plusieurs chapelles, le vieux moulin de la Montézane, le lavoir, la noria de De Gombert.
- Monument aux morts des deux guerres par Louis Botinelly, (1957)
- Le théâtre Athéna Niké (1907) situé dans le parc Athéna[2].
Personnalités liées à la commune
modifierL'écrivain René Frégni né au cœur du village en 1947. Aujourd'hui Manosquin, il l'évoque souvent dans ses livres, les chemins de Palama... "Ce village d'enfance, je vais sans doute le chercher chaque jour sur tous les sentiers".
Vie du quartier
modifierChâteau-Gombert est un des lieux de la maintenance des traditions provençales, connu pour ses fêtes provençales de Saint-Éloi, son Festival international de folklore organisé par le Roudelet felibren et son musée des Arts et Traditions populaires du terroir marseillais, œuvre du félibre Jean-Baptiste Julien-Pignol.
Il compte de nombreuses associations :
- La Saint-Éloi[3] ;
- L'association des commerçants et artisans ;
- Le Roudelet felibren[4] ;
- La Pédale gombertoise[5] ;
- L'Étoile sportive gombertoise ;
- Les Gombertois ;
- L'association des œuvres sociales et régionalistes de Château-Gombert ;
- L'association des amis du musée de Château-Gombert et de sa bibliothèque ;
- L'association Trésors d'étoffes.
Sports
modifierLe quartier est le lieu de départ du Grand Prix La Marseillaise 2022[6].
Technopôle de Château-Gombert
modifierChâteau-Gombert est aussi le nom du technopôle situé entre le village et la station de métro La Rose. Des enseignements dans le domaine scientifique (mathématiques, microélectronique, informatique, génie civil et mécanique) y sont dispensés. On y trouve notamment :
- Centrale Méditerranée (anciennement École Centrale de Marseille) ;
- Le Laboratoire d'Astrophysique de Marseille ;
- Le centre de mathématiques et informatique (CMI) de l'université de Provence ;
- L'École polytechnique universitaire de Marseille ;
- L'Institut de Mécanique de Marseille ;
- Le CFA propreté PACA INHNI de Marseille, un des 9 en France métropolitaine ;
- Le Laboratoire de Mécanique Acoustique[7].
- Le Restaurant Solaire Le Présage[8].
Plusieurs industriels s'y sont installés.
Références
modifier- « Dans les coulisses du nouveau Musée Provençal de Château-Gombert », sur Région Sud - Provence-Alpes-Côte-d'Azur, (consulté le )
- « Le Théâtre Athéna Niké », sur www.gombertois.fr (consulté le )
- « La tradition de la Saint-Éloi », sur Tarpin bien, (consulté le )
- « Roudelet Felibren, le folklore provençal dans tous ses états », sur MProvence, (consulté le )
- « Vélo club la Pédale Gombertoise », sur www.monde-du-velo.com (consulté le )
- « Le Belge Amaury Capiot vainqueur du 44e grand prix cycliste La Marseillaise », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
- « Invention – Des pièces étranges qui suppriment le bruit à Château-Gombert », sur Made in Marseille, (consulté le )
- « « Le Présage », premier restaurant solaire à Marseille », sur Révolution Énergétique, (consulté le )
Bibliographie
modifier- Edmond Mazet : « Histoire de Château-Gombert aux XVIIe et XVIIIe siècles » et « Histoire de Château-Gombert pendant la Révolution » dans le Bulletin du comité du vieux Marseille, nos 53 et 54.
- Jean Anselme B. Mortreuil, Dictionnaire topographique de l'arrondissement de Marseille, 1872.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Statistiques quartiers 13e arrondissement de Marseille
- Liste des technopôles dans le monde
- Pastorale provençale
- Musée Provençal