Château de Chasnay
château français situé à Grez-en-Bouère
Le château de Chesnay est un château situé à Grez-en-Bouère dans le département français de la Mayenne, à 3 000 mètres au l'ouest du bourg, sur la route de Gennes. Il est connu pour le Combat de Chanay en 1832.
Château de Chasnay
Type |
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Pays |
France |
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Département | |
Commune |
Désignation
modifier- Chasnay, 1395 (Archives départementales de la Mayenne, E. 12).
- Chanay, 1506 (Titres de Villiers).
- Channay, 1510 (Archives nationales, X/1a. 4 851, f. 133).
- Chasnay, 1607 (Chartrier de l'Abbaye de Bellebranche).
- Chasnay, 1611 (Registre paroissial de Bouère).
- Châné, château (Jaillot).
- Chasnay, 1732 (Archives départementales de la Mayenne, B. 2 443).
- Chanay, 1776 (Registre paroissial de Longuefuye).
- Chânay, château (Cassini).
- Chanais (État-Major).
- Chânay (Recensement).
Histoire
modifierIm s'agissait d'un fief mouvant et domaine mouvant de Bouère.
Seigneurs et propriétaires
modifier- Juliette de Chasnay avait probablement épousé en premières noces, sous le nom de Juliette Le Moulnier, fille de Guillaume Le Moulnier, Huet de Baubigné.
- Guillaume Le Maire, mari de Juliette de Chasnay, 1395.
- Marguerite d'Olivet, dame de la Raguinière (Saint-Sauveur-de-Flée), était veuve en 1415 de Jean de Baubigné.
- Jean de Baubigné, 1449, 1452.
- Jean de Baubigné, seigneur aussi de Vieil-Aunay, donne partage à Galliot, son fils puîné, 1479. Jean de Baubigné, sieur de la Belotière (Azé), de la Reguardière (Gennes), de la Nardière (Argentré), transigea en 1476 pour une rente léguée à la cure de Grez par Guillaume Le Monnier ; il épousa Jeanne Bahoul, fille de Guyon Bahoul, et de Jeanne de Rallay. C'est lui qui paraît dès 1449, seigneur de Chasnay.
- Pierre de Baubigné épouse en 1482 Jeanne du Bois-Jourdan, vivait en 1499. Perrine de Sumeraine était veuve en 1506. Pierre de Baubigné épousa 1° Jeanne de Beaucé, fille du seigneur de Villettes ; 2° Jeanne du Boisjourdan, mais non Perrine ou Gevrine de Sumeraine qui fut sa bru.
- René de Baubigné, 1509, en procès avec l'évêque du Mans, 1510. René de Baubigné épousa en cour de Malicorne, le 25 juillet 1486, Marie de Dureil, fille de Guillaume de Dureil, seigneur de la Barbée
- Étienne de Baubigné épousa, par contrat passé en cour de la Flèche, le 6 octobre 1514, Françoise de Villiers, fille du seigneur de Lauberdière.
- René de Baubigné, 1549, gouverneur de Château-Gontier, 1569, 1570 ; Jeanne de Lessé, sa femme, teste à Chasnay, le 10 octobre 1555 ; il présente à la chapelle de la Malonnière en la Collégiale Saint-Just de Château-Gontier, comme propriétaire de la Perronnière, 1584.
- François de Baubigné, seigneur de C. et d'Asnières, marié en cour du Mans, le 2 juillet 1589, avec Marguerite de Torchard, fille de Jean, sieur de la Giraudière, et d'Antoinette de Burdelot, était mort en 1597.
- Pierre de Baubigné 1601, 1611.
- Antoinette de Baubigné, sœur du précédent, femme de François du Bois-Jourdan, 1610, 1629. D'après la généalogie du Boisjourdan, Antoinette de Baubigné serait la nièce et non la sœur de Pierre de Baubigné. Elle était déjà mariée quand elle en hérita en 1621, et avait perdu un frère unique. François du Boisjourdan afferme, le 6 février 1631, le domaine, la maison seigneuriale de Chasnay et la métairie de la Motte-Vaugemars, près de Chasnay, pour 760 ₶.
- Anselme du Bois-Jourdan, prévôt provincial des maréchaux de France et chevalier du guet à Château-Gontier, 1645.
- Hercule du Bois-Jourdan, mari de Françoise de Hardouin, mort en 1661.
- René-Marc du Bois-Jourdan, 1675.
- Claude-Jacques du Bois-Jourdan, fils aîné, 1713.
- Louis-René-Marc du Bois-Jourdan, mari de Charlotte Gaultier, d'où Louis-Pierre-Séraphin, baptisé à Grez-en-Bouère, en 1717 ; mort en son château, âgé de soixante-sept ans en 1757 et inhumé dans l'église de Grez.
- Louis-François-Séraphin du Bois-Jourdan, marié à Château-Gontier, en 1743, avec Madeleine Guitau, fille unique de Nicolas Guitau, correcteur en la Chambre des comptes de Bretagne, et de dame Marie Prégent, 1743.
- Louis-Marie du Bois-Jourdan[1], époux de Françoise-Victoire de Pierres, d'où Victoire-Louise, née à Chasnay en 1771. Le mariage de Louis-Marie du Boisjourdan, officier de dragons, et de Louise-Victoire-Françoise Pierres, fut contracté devant Loré, à Château-Gontier, le 11 juin 1770. Un de leur fils est Louis Joachim de Boisjourdan.
- La dame veuve de Chasnay fut rayée de la liste des émigrés le 17 ventôse an VII, sur attestation qu'elle avait résidé à Grez de 1789 à l'an III. Ses enfants étaient : Lancelot, Louis-Joachim, Madeleine, Louise-Alexandra-Jeanne, et Marie du Boisjourdan.
- La terre est passée par alliance à la famille Jarret de la Mairie, qui la possède à la fin du XIXe siècle
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- A la fin du XVIIIe siècle, Louis-Marie-François s'occupa avec conscience et succès à rédiger la généalogie des familles alliées à la sienne et à celle de Louise-Victoire de Pierres, sa femme (contrat du 11 juin 1770). L'Abbé Angot indique qu' Il n'y a point de travail de ce genre ingrat qui prête moins à la critique, ni qu'on puisse consulter avec plus de profit et que l'original était au chartrier de Montecler. Louis du Boisjourdan avait servi le roi comme officier de dragons. Les atteintes portées par l'Assemblée Constituante à l'honneur et à la personne sacrée du roi soulevèrent son indignation. Le 16 septembre, dans une lettre écrite à la Gazette de Paris, après avoir protesté contre la suppression de la noblesse, il ajoute : « Je regarderais comme le plus beau jour de ma vie celui où l'on voudrait m'accepter pour caution du Roy, de la Reine, du Dauphin et de toute la famille royale. Je m'offre en otage et je supplie d'accepter avec moi Louis-Joachim, mon fils aîné, âgé de huit ans, et Lancelot-Jacob-Marie, chevalier de Malte, âgé de cinq ans. Ma vie, celle de mes enfants, ainsi que ma fortune, tout appartient à mon Roy. » Il mourut à Cochein, près d'Aix-la-Chapelle, le 10 mai 1792. Il y était allé, déclarait sa veuve, sur le conseil des médecins pour prendre des bains que réclamait sa santé. Il fut néanmoins considéré comme émigré. Le 29 avril 1793, sa femme, en protestant, demande en son nom et au nom de ses enfants à rentrer dans ses biens. « Château de Chasnay », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne), t. IV.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Château de Chasnay », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne) , références des sources de l'Abbé Angot
- Registre paroissail de Grez-en-Bouère.
- Archives départementales de la Mayenne, E. 22.
- Bibliothèque nationale de France, Pièces originales au mot Baubigné, 8 608.
- Archives nationales, X/1a. 4 851, f. 133.
- Foucault, Documents historiques sur Château-Gontier, p. 166-169.
Articles connexes
modifierLiens
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