Château de Pommiers (Vérac)
Le château de Pommiers est situé à l'extrémité des communes de Vérac et de Villegouge dans l'ancien duché de Fronsac, aujourd'hui Canton de Fronsac en Gironde[2]. Il est le siège de l'ancienne sirerie de Pommiers dont les propriétaires prenaient le titre de Sire[3].
Château de Pommiers | ||
Façade du château | ||
Début construction | XIIIe siècle | |
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Fin construction | XVIIIe siècle | |
Propriétaire initial | Famille de Pommiers | |
Destination initiale | Château seigneurial | |
Destination actuelle | Propriété privée | |
Protection | Non Classé | |
Coordonnées | 44° 59′ 16″ nord, 0° 19′ 18″ ouest[1] | |
Pays | France | |
Anciennes provinces de France | Guyenne | |
Région | Nouvelle-Aquitaine | |
Département | Gironde | |
Commune | Vérac | |
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
modifierÉpoque gallo-romaine
modifierC’est dans un vallon, à quelques kilomètres du bourg de Vérac, près d’une source et sur un petit promontoire calcaire que fut construite jadis une villa gallo-romaine. C’est en 1740, en creusant un fossé que des ouvriers trouvèrent des tombeaux taillés dans le roc de deux en deux parfaitement alignés, des glaives rongés par la rouille, des vases de plusieurs formes, des ossements pulvérisés, des fragments de glaives et des javelines. On y découvrit enfin des médailles romaines, dont une de l’empereur Antonin[4]. Au cours de travaux dans les jardins du château de Pommiers en 1776, on trouva les fondations de murailles d’une grande épaisseur entremêlées de briques.
Époque médiévale
modifierLes seigneurs successifs du lieu de Pommiers élevèrent sur les ruines de la Villa romaine un château Fort. Ce château fort, de style château gascon, était le siège d’une sirerie[5] dont ils portaient le titre. Au XIIe siècle ils étaient déjà seigneurs de la paroisse de Vérac (alias Veyrac olim Beyrac). Les sires de Pommiers y avaient droits de haute et basse justice mais également de sépulture et de litre. Ce château, qui existait déjà au XIIIe siècle, agrandi au XIVe siècle, était entouré de larges fossés creusés dans le roc. Son enceinte était d’une grande étendue. Au milieu du XIVe siècle, la branche cadette de la famille de Pommiers, vicomte de Fronsac et sire de Pommiers, faisait partie des plus puissantes familles d'Aquitaine[6].
Au XIVe siècle, le sire de Pommiers, Guillaume-Sanche III de Pommiers (1315-1367) devient vicomte de Fronsac[7] en épousant Jeanne de Fronsac (1324-1353), héritière de la vicomté de Fronsac, fille de Raymond V[8](1303-1363), vicomte de Fronsac et d'Assalide d'Albret. En 1343, Guillaume-Sanche de Pommiers effectue pour le compte du roi d'Angleterre, des missions diplomatiques en Castille avec Jean de Brocas[9], responsable des écuries royales du roi d'Angleterre. Ils ramenèrent en Angleterre des genets[10]. Guillaume-Sanche III de Pommiers vicomte de Fronsac, maria sa soeur, Livie de Pommiers (ca. 1320-après 1355, dite de Fronsac) à Louis Achard (ca.1315-ca.1370) qui reçut alors en dot la sirerie de Pommiers et la seigneurie de Vérac. Ce dernier accompagna Guillaume-Sanche de Pommiers, vicomte de Fronsac en Espagne avec l'armée du Prince Noir qui séjourna à Pommiers. Cette armée comptait de nombreux chevaliers gascons familiers du Prince Noir, comme Bernard de Brocas, chevalier et connétable d'Aquitaine[11].
Charles Achard (ca. 1355- avant 1408), fils de Louis Achard, rendit un Hommage féodal au duc de Guyenne en 1373 pour la seigneurie de Pommiers. La famille Achard, à travers plusieurs branches familiales en Saintonge, Angoumois, Périgord et Bordelais (pays), conserva les seigneuries de Pommiers, de Vérac et les maisons nobles de Literie (Leyterie) à Vérac durant plusieurs siècles.
Époque moderne
modifierLe Château et les terres passèrent par alliances des Achard à la famille de Fronsac dont la fille et unique héritière, Henriette Charlotte de Fronsac épousa en 1775 Jean-Antoine de Brons[12] dont la famille était originaire du Quercy, faisait partie de la noblesse du Périgord. Le château de Pommiers ainsi que les autres biens de la Famille de Brons à Vérac furent mis sous séquestre par la Révolution française à cause de l'émigration en de Jean-Antoine de Brons et de son fils. La famille de Brons racheta ces mêmes biens spoliés vingt trois ans plus tôt en 1815 avec le retour des Bourbons sur le trône de France. À l'extinction de la famille de Brons, le château et l'ensemble des biens furent vendus.
Le domaine
modifierLe château de Pommiers, situé au pied d'une source, avec de très nombreux hectares de prairies, parc, allées, forêts, étangs et vignes d'un seul tenant, était également un domaine viticole qui produisait entre 60 et 80 tonneaux de vin blanc et rouge par an[13]. Le domaine a été entièrement remanié au XVIIIe siècle par Jean-Antoine de Brons, alors nouveau seigneur du lieu, pour transformer la forteresse féodale avec ses tours et fossés en agréable demeure de son temps : Jardins à la française, parc, pièce d'eau, vignes et architecture style Victor Louis.
Architecture
modifierLe château
modifierIl reste du château médiéval de Pommiers modifié en profondeur au début du XVIIIe siècle : la motte féodale, quelques bases de murailles, les prisons et l'ancien Donjon. Ce dernier est incorporé au bâtiment principal actuel. Le château, modifié au XVIIIe siècle et en partie détruit par un incendie au XXe siècle est aujourd'hui un grand rectangle élégant à étages avec fronton. Deux ailes avec pavillons lui donnent une forme en « U ». Une tour pigeonnier et des bâtiments qui fermaient l'ensemble ainsi que des communs de ferme ont aujourd'hui disparu. Les murs d'enceinte des remparts sont en très mauvais état.
La chapelle et les communs
modifierCette aile du château abritait d'anciens communs et pigeonniers. Elle est aménagée en chapelle castrale privée à la fin du XXe siècle par des communautés religieuses catholiques successives. Cette chapelle est sous le vocable de Notre Dame. Des bâtiments neufs adjacents dates de la toute fin du XXe siècle. Le colombier, remplacé par les marches d'un escalier extérieur actuel a totalement disparu. Un autre bâtiment, au centre des jardins actuels à également dispraru[14]. L'aile droite du château abrite des garages et des écuries.
La Ferme
modifierA cheval entre les villages de Vérac et de Villegouge, on trouve deux anciens bâtiments de ferme d'une assez grande surface. Le premier, situé sur la commune de Vérac, proche du château était un ancien Chai. Une petite maison d'habitation ancienne lui fait face. Le second, situé sur la commune de Villegouge, est une Grange avec une ancienne Étable (ferme). Les restes d'une ancienne exploitation agricole en ruine sont encore visibles.
Le sous-sol
modifierL'ensemble du sous-sol est partagé entre des galeries de carrières de pierre et des souterrains non visitables.
Les sires de Pommiers
modifierCette seigneurie s'est transmise par alliances entre toutes ces familles.
Famille de Pommiers
modifier- Guillaume-Amanieu de Pommiers (c.1087).
- Amanieu Ier (1100 - 1103)[15]
- Pons Ier de Pommiers (c.1119/1125)-(c.1123/1126)-(c.1126/1155)-(c.1141).
- Amanieu II de Pommiers (c.1210)-(c.1213)
- Amanieu III de Pommiers (c.1213)-(c.1246) épouse Marie de Pins.
- Guillaume-Sanche Ier de Pommiers (1274-mort vers 1310)
- Guillaume-Sanche II de Pommiers (mort vers 1335) épouse Béatrice Rossell
Sire de Pommiers attestés :
- Guillaume-Sanche III de Pommiers, sire de Pommiers [16]; vicomte de Fronsac (mort vers 1368) épouse Jeanne de Fronsac (1324-1353), héritière de Raymond V (1297-1363), Vicomte de Fronsac et d'Assalide d'Albret (1289-....)[17].
- Guillaume-Sanche IV de Pommiers, sire de pommiers, vicomte de Fronsac, mort en 1378 à Bordeaux[18] ; décapité[19].
- Livie de Pommiers (dite de Fronsac) née vers 1325, héritière de la sirerie de Pommiers et de la seigneurie de Vérac, épouse noble Louis Achard.
Famille Achard
modifierLa famille Achard est originaire du Poitou[20]. Connue dès le début du XIIe siècle avec Robert Achard (auteur de la branche normande) et Pierre Ier Achard auteur des autres branches dont celles des seigneurs de Vérac, sires de Pommiers[21].
- Louis Achard, né vers 1315 et mort en Espagne en 1370, épouse Livie de Pommiers (alias de Fronsac), fille de Guillaume-Sanche IV de Pommiers, née vers 1325[22]. Il reçoit en dot la sirerie et le château de Pommiers ainsi que la seigneurie de Vérac qui y était attachée. Ils eurent un fils Charles Achard.
- Charles Achard (Né vers 1355-Mort avant 1408), fils de louis Achard , fit hommage de la sirerie de Pommiers à Édouard, Prince de Galles, comme duc de Guyenne en 1373. Ce dernier épousa une demoiselle de Cadillac d'où deux enfants :
- Pierre Achard, co-seigneur de Pommiers et de Vérac, d'où sortiront également les branches Achard, seigneurs des Augiers, de Mauconseil, de Terrefort et Romefort[23] en bordelais et Achard de Théon (Arces en Saintonge) qui seront aussi seigneurs de Pommiers, Vérac et Leyterie.
- Jacques Achard, co-seigneur de Pommiers et de Vérac est mort noyé au siège d'Orléans le . Il avait épousé Jeanne Joumart[24] dame de Sufferte et fille d'Yvonne de Creyssac.
- Jacques Achard, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, épouse 1o Marguerite Bouchard puis 2o Marie Portier de Callières[25].
- Henri Achard, fils du précédent, épouse Catherine du Breuil de Théon (Arces).
- Charles Achard, seigneur de Théon, Vérac et Pommiers, épouse Anne-Louise Boscal de Réals (1647-1699)[26].
- Henriette Achard, unique héritière de Pommiers, Vérac et autres lieux, épouse Henri de Fronsac.
Famille de Fronsac
modifierLa famille de Fronsac, lointaine branche cadette de l'ancienne Maison des vicomtes de Fronsac au XIVe siècle, descendait de Gaillard de Fronsac qui vivait en 1400. Ils étaient seigneurs d'Uch, de Lachapelle et Gardedeuil en Périgord[27] mais également seigneurs de la sirerie de Pommiers, des maisons nobles de Leyterie à Vérac et en partie La Lande-de-Fronsac, du fief de Cleyrac à Villegouge ainsi que de la paroisse de Vérac en Fronsadais[28].
- Henri de Fronsac (1635-1693), épouse vers 1670 Henriette Achard, unique héritière des fiefs de Pommiers, Vérac et Leyterie.
- Louis-François-Henry de Fronsac (1679-1736), épouse d'Henriette-Charlotte de Balavoine de Pontus. Fille unique et héritière de sa famille.
- Henriette-Charlotte de Fronsac, épouse en 1775 Jean-Antoine de Brons. Fille unique et héritière de nom et d'armes de sa famille.
Famille de Brons
modifierLa famille de Brons est connue depuis noble Jean de Brons vivant en 1400. Famille de la noblesse du Périgord, Quercy, Agenais et Bordelais[29].
- Jean-Antoine de Brons, épouse Henriette-Charlotte de Fronsac. En 1788, il est colonel, gouverneur militaire de Libourne, Coutras, Castillon et Fronsac[30]. Commissaire général des princes à Luxembourg et Lunebourg pendant l'Émigration française (1789-1815)[31].
- Philippe-Antoine-Déodat de Brons-Cézerac (né à Libourne en 1776), émigre à la révolution avec son père et rentre en France en 1802. Maire de Vérac entre 1809 et 1813.
- William-Philippe-Louis de Brons-Cézerac, sous la Restauration (histoire de France) décédé au château de Pommiers sans alliance le .
- Philippe-Léon de Brons-Cézerac, frère du précédent, décédé à Bordeaux en 1893.
Bibliographie
modifier- Guinodie, Raymond, Histoire de Libourne et des autres villes et bourgs de son arrondissement : accompagnée de celle des monuments religieux, civils et militaires, de celle des ordres monastiques, de celle des ducs, comtes, marquis, vicomtes, chevaliers, etc., Libourne, R. Guinodie, , 500 p. (lire en ligne)
- Guillaume-Sanche, Élie de Pommiers et leurs frères vers 1340-1360, par Françoise Beriac et Éric Ruault, Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 1996.
- La Seigneurie en Bordelais d'après la pratique notariale (1715-1789), Gérard Aubin, Publications de l'Université de Rouen no 149. Page 418, note (92).
- Société archéologique de Bordeaux, 1920. Volume 38-40. Voir article sur Émilien Piganeau en 1896 Essai de répertoire archéologique du département de la Gironde, article sur Vérac et le Château de Pommiers.
- Essais historiques et notices sur la Ville de Libourne et ses environs, par Jean-Baptiste-Alexandre Souffrain, 1806. (Voir page 300).
- Société archéologique de Bordeaux, 1874 et 1906. Article « Château de Pommiers, à Vérac » et « Seigneurs de Pommiers ».
- Commission des monuments et documents historiques et des bâtiments civils, 1843 (page 19).
- Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de France, par P.-Louis Laîné 1836. (Famille Achard sgr de Pommiers et de Vérac).
- Revue Historique de Bordeaux et du département de la Gironde, 1933 vol. 26 à 27. (Pommiers à Vérac).
- Destins de la noblesse bordelaise(1770-1830), par Michel Figeac 1996. Famille de Brons.
- L'automne des gentilshommes : Noblesse d'Aquitaine, noblesse française au siècle des Lumières, par Michel Figeac 2002.
- Commission des arts et monuments historiques de la Charente Inférieure, 1883 (Famille Achard, sgr de Théon, Vérac et Pommiers).
- Le bronze en Occident, par José Gomez, 1995.
- Bordeaux et ses vins, classés par ordre de mérite, par Charles Cocks 1874 (gravure du château de Pommiers).
- Journal d'Emigration, par Jean-Antoine de Brons en 1792, présentation, transcription et annotation par Patrick Richet, Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2014, préface de Michel Figeac. (Gravure du château de Pommiers au XVIIIe siècle et portrait de Jean-Antoine de Brons).
- A Bas la Révolution ! Le Choix de l'Honneur - Jean-Baptiste de Brons et l’émigration militaire, par Elise Laurens, Master, Université Bordeaux III 2011, en deux volumes.
Notes et références
modifier- Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
- Les Châteaux historiques et Vinicoles de la Gironde, Édouard Guillon, Bordeaux 1869.
- Sire de Pomers alias sire de Pomiers puis seigneurs de Pommiers.
- Cette Villa romaine était un Pomerium à son origine (limite tracée par un sillon de charrue lors d'un rite de fondation), d'où le nom de Pomers, Pomiers, Pomyers et enfin Pommiers dans sa version actuelle. La villae ou curtis aux époques mérovingiennes et carolingiennes, rappelle le modèle des villae gallo-romaines de type latifundiaire et servira de matrice à la constitution en seigneurie (sirerie) de ce domaine.
- sirerie ou baronnie, titre d'une terre noble dont le seigneur se qualifiait de sire ou de baron, vassaux immédiats de la couronne. Titre de terres réservées jadis à la haute noblesse. Sirerie ou Sirauté ou Principauté équivalait à Baronnie.
- Elle tenait de nombreux fiefs et possédait de longue date le village fortifié du nom de Castrum de Pommiers, le long de la vallée de la Vignague. Plus tard, il sera le siège de la vicomté de Pommiers au XVIe siècle, dont Nicolas de Bohier fut le premier vicomte, aujourd'hui sur la commune de Saint-Félix-de-Foncaude.
- Histoire généalogique et héraldique des pairs de France et des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, Volume 5, voir article sur les « vicomtes de Fronsac », par Jean-Baptiste Jullien de Courcelles, Paris 1825.
- Blason : D'azur, à trois demi-pals d'or, mouvants du chef. Couronne de vicomte. Histoire généalogique et héraldique des pairs de France. Volume 5. Par Jean-Baptiste Jullien de Courcelles, 1825.
- Jean de Brocas-Clewer était Master of the Horses du roi d'Angleterre ; voir The Family of Brocas, of Beaurepaire and Roche Court, Montagu Burrows 1886 Londres. (Famille de Brocas de Beaurepaire et Roche Court en Aquitaine et en Angleterre, noblesse de Gascogne et d'Angleterre XIIIe – XVIIIe siècle).
- Les familles de Pommiers, de Brocas, de Durfort, de Lespart et de Bergerac avaient de grandes compétences techniques équestres ainsi que des élevages de chevaux réputés sur leurs terres.
- Avec son père, Jean de Brocas-Clewer, chevalier, ils se rendaient souvent à Fronsac et à Pommiers. Il sera, à la suite de son père, également Master of the Horses du roi d'Angleterre. Son oncle, Maître Bernard de Brocas, clerc du roi, sera connétable de Bordeaux (Famille de Brocas de Beaurepaire et Roche Court).
- Journal d'émigration, Jean-Antoine de Brons, par Patrick Richet, préface de Michel Figeac, Éditions de l'Entre-deux-Mers, 2014.
- Bordeaux et ses vins, classés par ordre de mérite, par Charles Cocks 1874 (Gravure du château de Pommiers).
- Il est attesté sur les cartes d'Etat Major du XIXe siècle.
- Voir Le Duc et la Société, Frédéric Boutoulle 2007, Schéma de filiation 20. Les Pommiers page 377 ; (c.1026/1030) dans L'Entre-Deux-Mer et son Identité. Actes du septième Colloque tenu à Sauveterre-de-Guyenne les 25 et . Article page 29 sur le Castrum de Pommiers, la famille de Pommiers, généalogies et historique des propriétaires de Pommiers à Saint-Félix-de-Foncaude par Sylvie Faravel, Jean-Claude Huguet, Christian Martin, Michel Martinaud, publication en .
- Il est qualifié de Baron de Pommiers, époux de Jeanne de Fronsac, quand le baron de Savignac de l’Isle, alors Eyrard de Haye, prêtait foi et hommage entre les mains de la vicomtesse de Fronsac, Mémorial Général pour la Baronnie et le château de Savignac-de-l'Isle.
- Les vicomtes de Fronsac sont des descendants d'une branche cadette des Taillefert, comtes d'Angoulême (Liste des comtes et ducs d'Angoulême) ; Assalide, son épouse est de la maison d'Albret.
- Louis Desgraves, « Extrait Évocation du vieux Bordeaux », sur books.google.fr, (consulté le )
- Après la mort du Prince Noir, Sanche de Pommiers entra en relation avec les partisans du roi de France, Charles V, pour l'aider à reconquérir Bordeaux, trahissant son suzerain direct le roi-duc Édouard III d'Angleterre. Le complot étant déjoué , il fut décapité face au palais de l'Ombrière. Les Pommiers seront encore représentés à la fin du XIVe siècle par la branche cadette issue de Bertrand de Pommiers (mort vers 1385), frère de Guillaume-Sanche III (mort vers 1368) qui avait épousé Jeanne, héritière de la vicomté de Fronsac. En 1382, Bertrand de Pommiers est vicomte de Fronsac. Il avait épousé Peyronne d'Argadens d'où Guillot de Pommiers (mort vers 1389) qui avait épousé Jeanne de Budos. Blason de la Maison Taillefer, vicomtes de Fronsac, Uza (http://landesenvrac.blogspot.com/2010/01/uza-et-ses-seigneurs.html), Mussidan, Ribérac : D'azur à 3 pals d'or mouvant du chef de l'écu. Maison connue dès le XIe siècle, Armorial du Bordelais par Pierre Meller 1906.
- Blason d'origine de la Famille Achard : D'argent à 3 fasques abaissées de gueules, surmontées de 3 doubles deltas de sable entrelacés l'un dans l'autre. Armorial du Bordelais, Tome 1, page 5 « Achard » marquis d'Argence et page 6 branche cousine « Achard » des Augiers, Monconseil, Terrefort, Les deux branches furent seigneurs de Pommiers à Vérac. Détails des seigneuries, titres et alliances et blasons, par Pierre Meller 1906. Dictionnaire des Familles Françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Evreux 1903 par C.d'E.-A. Dictionnaire Historique et Généalogique du Poitou, par H. Beauchet-Filleau et Paul Beauchet-Filleau, Poitiers 1891.
- La famille Achard tenait un rang considérable dès les Xe, XIe et XIIe siècles. Elle était divisée en plusieurs branches répandues en Normandie, Angleterre , Poitou, Bordelais, Touraine. Des membres de cette famille Achard « de Chinon », seigneur de Pommiers-(près Chinon), possédait le fief de Pommier(s)-Aigre, près de Chinon dans la commune de Saint-Benoît-la-Forêt (couvent de Grandmontains dit Notre Dame de Grandmont dit Prieuré de Pommier(s)-Aigre, fondé par Henri II d'Angleterre ainsi que le fief de Cravant Cravant-les-Coteaux à la fin du XIIe siècle et au tout début du XIIIe siècle Cravant les Coteaux par Pierre-Marie Danquigny . Dictionnaire Géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire, page 418 : seigneurs de Cravant - le 4° seigneur connu est Pierre Achard, chevalier-bannerêt, fils de Pierre Achard, gouverneur de Poitiers vers 1162 et d'Elisabeth Raymond, épousa la fille unique et héritière du seigneur de Pommiers-(près Chinon) dont les armes étaient : D'azur à trois étoiles d'or ; Il vivait encore en 1213. Pierre Achard de Pommiers-(près de Chinon) était présent sur une liste de chevalier Banneret de Touraine sous le roi de France Philippe II Auguste. Pierre Achard de Pommiers-(en forêt de Chinon) perdit sa bannière à la bataille de Bouvines, (Histoire de Touraine - Histoire depuis la conquête des Gaules par les Romains jusqu'à la l'année 1790, par Jean-Louis Chalmel). Jehan-Michel Bernard (né à Angoulême en 1126-mort en 1205) participa à la seconde croisade. Il épousa Jacquette Achard de Pommiers-(près Chinon), fille de Jacques Achard, seigneur de Pommiers-Aigre (près Chinon). Généalogie famille Bernard qui portait comme blason en 1147 : D'hermines orlé d'or, sur le tour un écusson d'azur chargé en chef de trois étoiles d'or. Devise : In Deo florbat. Cette branche Achard, seigneur de Pommiers-Aigre (près Chinon), maria un de ces descendants, Louis Achard (ca 1310-après 1369) à Livie de Pommiers dite aussi Livie de Fronsac car son père était Guillaume-Sanche de Pommiers (Vérac en Gironde), vicomte de Fronsac et devient alors Louis Achard, sire de Pommiers et seigneur de Vérac en Gironde. En 1698, ils sont seigneurs de Vérac et du château de Pommiers en Fronsadais, du château de Théon à Arces (Charente-Maritime), (Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, Volume 11, par Louis Lainé. Nobiliaire de la Généralité de La Rochelle [pour d'Achard seigneurs de Thiou, lire Théon] ; alliés à la puissante Famille du Breuil de Théon. (Histoire et Généalogie de la Maison de Polignac. Georges Martin 2002). Blason de la Famille du Breuil (ou Dubreuil) de Théon : d'argent à la bande d'azur, accompagnée de deux étoiles de gueules.
- Les Châteaux Historiques et Vinicoles de la Gironde, Édouard Guillon - Tome Quatrième, page 212, article Châteaux de Pommiers et de Vérac - Bordeaux 1869.
- Cubzac-les-Ponts en Gironde
- Leur enfant, Audouin Achard, prit le nom et les armes de Joumart (D'azur à trois besants d'or) en substitution de son oncle. Audouin fut seigneur de Sufferte, de La Borde, de Légé et de Brangelie. Il fut présenté par sa mère au sire de Pons, Jacques, seigneur de Pons et de Ribérac, pour son vassal le . Il fit hommage le à Alain, sire d'Albret.
- Famille de Saintonge-Angoumois. Blason : D'argent à trois fasces brettessées et contrebrettessées de sable.
- Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis, volume 2, pour Arces, canton de Cozes (Charente-Maritime).
- Essais Historiques et notices sur la ville de Libourne et ses environs. Par Jean-Baptiste-Alexandre Souffrain. 1806 Notice sur cette famille qui descendait des anciens vicomtes de Fronsac, alliés aux Pommiers.
- Rôles des Bans et Arrière-Bans de la Noblesse du Périgord de 1689 à 1692. Par Aymard comte de Saint Saud, 1930. Blason dans Généalogies Périgourdines par le Comte de Saint-Maud 1925, page 213 dans l'article sur la famille de Brons. Blason sur les plans de la façade du Château de Pommiers posé en écu avec les armes des Brons surmontées d'une couronne de vicomte. Dessin de la main de Jean-Antoine de Brons.
- Jean-Antoine de Brons portait le Titre de courtoisie de comte (voir gravure de son portrait dans le livre de Patrick Richet Journal d'émigration aux Éditions de l'Entre-deux-Mers), avant d'opter pour celui de vicomte de Brons de Vérac et Baron de Cézerac et de Pommiers après avoir épousé Henriette-Charlotte de Fronsac.
- En 1770, il accompagne avec son régiment, l'entrée dans le royaume de France de la future reine Marie-Antoinette d'Autriche. Il est aide de camp entre 1775 et 1778 de Philippe de Noailles, duc de Mouchy, comte de Noailles, commandant général en Guyenne. Chevalier de Saint Louis en 1778. (Voir Journal d'Emigration de Jean-Antoine de Brons, présentation, transcription et annotation de Patrick Richet, Les Editions de l'Entre-deux-Mers, mars 2014.
- Blason dans le livre : Généalogies périgourdines, article Famille de Brons, par le comte de Saint-Maud, page 199, Bergerac 1925. Armorial de la noblesse du Périgord, page 7 numéro 142 « De Brons ». Archives départementales de la Gironde, voir le Livre de Raison 1775-1791 par Jean-Antoine de Brons. réf. FR AD 33, 3 JE 105.