Château de Verdun-Dessus
Le château de Verdun-Dessus ou château de Verdon est un ancien château fort, du XIIIe siècle, modernisé, centre de la seigneurie de Verdun, qui se dresse au-dessus du hameau de la Baraterie, sur la commune de Cruet dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Château de Verdun-Dessus ou de Verdon | |||
Période ou style | Médiéval | ||
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Type | Château fort | ||
Début construction | XIIIe siècle | ||
Propriétaire initial | Famille de Verdon | ||
Propriétaire actuel | Famille Fernex de Mongex | ||
Coordonnées | 45° 32′ 20″ nord, 6° 06′ 11″ est[1] | ||
Pays | France | ||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
Département | Savoie | ||
Commune | Cruet | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
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Situation
modifierLe château de Verdun-Dessus est située dans le département français de Savoie sur la commune de Cruet, au-dessus du hameau de la Baraterie.
Histoire
modifierLe château de Verdun-Dessus avec les maisons fortes de la Rive, du Chaffard et du Chanay, tous situés sur la commune de Cruet, constituaient un ensemble défensif important. Son histoire est étroitement lié à la tour du Chaffard, ayant toujours eu les mêmes propriétaires.
Le château date du XIIIe siècle. Il est à l'origine la possession de la famille de Verdon (parfois Verdun), qui lui a donné son nom, famille vassale des sires de Miolans. Des quatre châteaux, Verdun-Dessus, est le plus ancien, et le plus fort des châteaux. Il aurait été bâti ou réaménagé, après la prise, par Hugues-Dauphin, du bourg et du château du Châtelard.
En 1578[2], il est la possession de Louis de Verdun et, en 1607[2], à Isabeau, épouse de Michel de Mouxy.
Ses héritiers, Georges et Garin de Mouxy, le vendent, en 1617[2], à messire Maurice Paernat de Saint-Pierre-d'Albigny. Son fils, Georges Paernat, juge ordinaire pour la baronnie de Miolans et avocat au Sénat de Savoie, est seigneur de Verdun-Dessus et de la maison forte de Saint-Vial. En 1645[2], avec Hugonin de Mouxy, il en cède les droits à messire Claude Savarin, Conseiller du Duc et Commissaire aux armées de Savoie, et ne garde que ses maisons fortes de Vial, Chanay et la Palud.
En 1657[2], le comte Centorio Gagnoli, époux de Barbe de Tignac, fille d'un capitaine du château de Montmélian, est seigneur du Chaffard et de Verdun. Vers 1643[2], il était gouverneur des châteaux de Montmélian, Charbonnières et de Miolans.
En 1730[2], Verdun-Dessus est entre les mains du marquis Charles-Emmanuel Cagnol de La Chambre, qui possède également la tour du Chaffard. Il était le petit-neveu de Centorio Gagnoli et le petit-fils de Christine de Cagnol (†1723)[2], épouse du baron du Donjon (Drumettaz-Clarafond), qui en fit son héritier universel.
Appartenant à la famille de La Chambre, Clotilde, fille du Marquis William de La Chambre, l'apporte en dot, en 1869[2], à Jean-François-Régis Fernex de Montgex, famille bourgeoise de Thonon, anobli en la personne de Claude-Joseph-François-Marie, Intendant général de Nice, fait Comte. Il avait, en 1793[2], épousé Françoise Augustine de Vignet, Baronne de Montgex.
Description
modifierLe château arbore la forme d'un L ; une tour ronde encastrée, coiffée en poivrière, en occupe l'angle intérieur et domine de sa hauteur le reste des bâtiments. Les logis, haut de deux étages sur rez-de-chaussée, sont couverts d'ardoises. Le portail d'accès à la cour intérieure, surmonté d'un écusson aux armes des Cagnol est du XVIIe siècle. À l'intérieur, une des salles située au premier étage, a conservé une frise peinte de rinceaux en grisaille, également du XVIIe siècle, sous un plafond à la française.
À noter, qu'une pierre, retrouvée, fragment d'une cheminée, portait les armoiries sculptées de la famille de Verdun.
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Le portail d'accès surmonté de son écusson aux armes des Cagnol
Notes et références
modifier- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Michèle Brocard 1995, p. 137-138.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- [Michèle Brocard 1995] Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 137-138.