Château de Villennes

château à Villennes-sur-Seine (Yvelines)

L'ancien château de Vilennes, dit aussi anciennement château de Villaine, est un château datant du XIIIe siècle, très remanié au XVe siècle, puis aux XVIIIe et XIXe siècles, qui se trouve dans la commune de Villennes-sur-Seine dans le département des Yvelines (France).

Château de Villennes
vers 1900
Présentation
Type
Patrimonialité
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Coordonnées
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Histoire

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Au XVIe siècle

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Le premier château fut construit par Henri Perdrier au XVe siècle.

Le château, construit aux alentours de 1500 par Henri Perdrier et achevé ensuite par sa fille Pernelle, épouse de Jean Brinon, il devait vraisemblablement donc être de style Renaissance ; il aurait remplacé un château précédent, détruit lors de la guerre de cent ans.

Au XVIIe siècle

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Les jardins réguliers du château de Villennes

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Plan restitué des jardins du château de Villennes (Yvelines) début XVIIIe

De superbes jardins réguliers sont aménagés tout autour du château avec bassins, parterres, miroir d'eau, deux belvédères d'où la vue était dégagée sur les parterres, et grande terrasse longeant la Seine (voir en fin d'article). La Seine aux pieds du château offrait le spectacle incessant de l'animation des bateaux et barques aller et venant vers la capitale.

L'organisation du jardin du château de Villennes est assez similaire à celui des jardins du château d'Issy. Mais Villennes avait l'avantage incomparable d'avoir la Seine au pied de la grande terrasse du bord de l'eau, tandis qu'à Issy, la Seine était beaucoup plus éloignée des jardins du château.

L'ensemble était également assez proche des jardins du château de Saint-Cloud, c'est-à-dire des jardins situés entre le fleuve et la colline, d'où les vues se composaient de perspectives latérales, avec une grande plaine dans le fond. Bien que d'une taille plutôt réduite, du fait des contraintes de la topographie, les jardins de Villennes étaient sans conteste une réussite, du fait de la situation et de la disposition des lieux.

Restitutions 3D du jardin disparu

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Les jardins réguliers du château de Villennes au XVIIe et au début du XVIIIe siècle nous sont connus grâce à plusieurs plans anciens, qu'il faut recouper entre eux pour obtenir la bonne distribution du jardin. On entrait côté cour après avoir suivi le potager sur la droite, voisin de la Seine, puis en laissant ensuite sur la gauche les belles écuries. Le jardin s'étalait tout le long de la Seine, ce qui offrait un atout incomparable aux jardins de Villennes. Le château était assez petit, de deux niveaux plus combles. Il mesurait environ 33 mètres sur 15 mètres, et près de 20 mètres de hauteur, toiture incluse. Un bâtiment annexe était collé à l'ancien château, il devait s'agir de l'Orangerie.

Du côté des jardins, on découvrait un parterre symétrique dans l'axe du château, et sur la gauche, deux belvédères d'où la vue était la plus belle. Un grand miroir d'eau terminait l'allée axée sur l'ancien château. Certaines allées étaient axées sur des jets d'eau. Au bout du jardin se trouvait un bois, avec des bosquets et de nombreuses allées. Une longue terrasse régnait tout le long de la Seine. Du côté de l'entrée, un moulin égayait l'ensemble.

Au XVIIIe siècle

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Au moment de la Révolution, le bâtiment principal de trois étages, construit entre cour et jardin[1], est formé de trois avant corps dont la façade fait face à la grille d’entrée. Un second corps prolonge le précédent, suivi d'un troisième corps en retour et perpendiculaire aux deux précédents. Les communs (basse cour) sont constitués de 3 bâtiments disposés en un carré ouvert sur un côté, donnant accès à la cour du château.

L’inventaire du , concernant le séquestre des biens de Pierre Paul Gilbert de Voisins, appelé "Le Président" car il avait la fonction de Président au Parlement, et de son épouse née Anne Marie de Merle de Beauchamps nous permet de connaître, de manière très précise, les différentes parties du château et leur contenu : 114 pièces, réparties en 19 appartements.

Au XIXe siècle, un nouveau château près des communs

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Très abîmé après la Révolution française, et complètement délabré, son châtelain, le vicomte d'Osmond, après son retour d'émigration en 1801, fait démolir l'ancien château Perdrier-Brinon en 1806 à l'initiative du fils de ce dernier seigneur, le marquis Gilbert de Voisins, et de son gendre, le vicomte d'Osmond. Ce dernier fait ensuite aménager son nouveau logement, qui sera connu jusqu'au début du XXe siècle comme le château de Villennes, à l'emplacement des communs et dépendances du précédent château.

Marie Joseph Eustache vicomte d'Osmond

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Petit-fils d'Eustache et de Marie Louise de Pardieu ; Frère du lieutenant général et diplomate René Eustache (1751-1828) et de l'évêque Antoine Eustache (1754-1823). Il épousa : 1) en une demoiselle Vigée ; 2) en 1794 Anne-Marie Marthe Gilbert de Voisins (fille de Pierre Paul marquis de Villennes, président à mortier au parlement de Paris, guillotiné le , et d'Anne-Marie de Merle de Beauchamps, morte en 1801),

Né à Saint-Domingue le , il servit dans les milices de cette colonie de 1771 à 1773.

Sous-lieutenant au régiment de Bourgogne le , capitaine attaché au régiment d'Orléans-cavalerie le , passé à Saint-Domingue ayant obtenu une commission de major le .

Il prit part au combat de Ste Lucie et employé à Yorktown comme aide de camp du marquis St Simon. Mestre de camp en second du régiment de Cambrésis le . Chevalier de St Louis en 1787. Mestre de camp commandant du régiment de Neustrie le , maréchal de camp pour retraite le .

Il émigra en , servit à l'armée de Condé en 1792 et y commanda la compagnie de son régiment jusqu'en . Lieutenant-colonel dans le corps des uhlans britanniques en 1794-1795, passé à Saint-Domingue en 1796, il est revenu en Europe l'année suivante et est rentré en France en 1801. Il fut arrêté plusieurs fois. Nommé lieutenant-général le . Nommé maire en 1807, il le restera jusqu'au rétablissement des élections municipales en 1815. Le vicomte d'Osmond redeviendra maire l'année suivante et le restera pendant 8 ans, mais sera souvent absent de Villennes.

Mort au château de Pontchartrain en . Il était franc-maçon.

Son fils Charles Marie Eustache, né le , officier, recevra la Légion d'Honneur.

Ce nouveau "château de Villennes" aura ensuite plusieurs propriétaires dont principalement :

Jean de Bez, agent de change puis peintre, qui succède au vicomte comme maire de Villennes, de 1824 à 1831,

Justin Clément de Givry puis son neveu Joseph Alexandre Paul Clément de Givry,

Jean Baptiste Paradis, journaliste financier, notamment chroniqueur au journal Le Constitutionnel.

Jean de Bez

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Connu sous le patronyme de Bastier de Bez, écrit parfois Bastié de Bez, son nom complet est Jean Joseph Bastier de Villars de Bez d'Arre ; Sa famille, celle des barons de Bez d'Arre, du nom de deux bourgs de la vallée du Vigan, est connue dans l'histoire de cette cité des Cévennes méridionales, dont son frère aîné sera maire en 1841.

Il naît dans le Gard au Vigan, le , et épouse, en 1806, Alexandrine Charlotte Françoise de la Frenaye.

Agent de change à Paris, il abandonne la capitale pour s'installer à Villennes et devenir peintre. Les dates et lieux de ses œuvres montrent son itinéraire : il réalise des tableaux en Italie (Gênes, Nardi, Tivoli) en 1824. Il peint de nombreux paysages de Villennes et des environs de 1827 à 1836, tout en laissant des traces picturales de divers séjours à Naples, à Bordeaux, dans les Pyrénées (notamment près de Luchon, où il y a une cascade de Bez...) et au Vigan, où il retourne vraisemblablement ensuite.

Jean Joseph Bastier de Bez vend le château, le , à Justin Clément de Givry et décédera à Paris en 1860.

1837-1868 : Justin Clément et Joseph Alexandre Paul Clément de Givry

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La famille d'Ambroise Alexandre Justin Clément de Givry et de son neveu, Joseph Alexandre Paul Clément de Givry, a occupé un rang distingué dans la noblesse de robe parisienne.

Justin habite le château de Villennes de 1837 jusqu'à son décès en 1855 ; sans postérité, le il lègue par donation sa propriété à un fils de son frère aîné Jean Chrysostôme Marthe, Joseph Alexandre Paul. Celui-ci, né en 1811 à Paris où il se marie en 1841 avec Marie Adélaïde Delphine Le Mareschal, Paul Clément de Givry décédera dans la capitale en 1892. Participant aux réunions du conseil municipal de Villennes, relatives aux finances de la commune, en tant que l'un des 10 habitants les plus imposés, il en devient membre en . Il participe à la plupart des réunions, à partir de février suivant jusqu'en  ; dans les procès verbaux des réunions, il est alors noté "absent sans avoir fait connaître ses motifs", avec la précision suivante en  : "actuellement à Paris

Le Sophora, qui pendant de nombreuses années sera une attraction de Villennes, a été rapporté du Japon, en 1803, par le capitaine de Givry.

À nouveau le château de Villennes fait l'objet d'une vente. Après le décès de Paul Clément de Givry, les héritiers décident de s'en séparer le .

1868 - 1871 : Jean-Baptiste et Marie Henriette Paradis, qui modifie le parc avec une rivière anglaise

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Il naît le à Lyon, où son père est négociant en soieries. Celui-ci l'emploie pendant quatre ans dans sa maison de commerce, lorsqu'il a terminé ses études. En 1848, la "Révolution de février", qui met fin à la monarchie de Juillet pour établir la deuxième République, le jette dans la carrière de journaliste. Trois jours après, il fonde à Lyon un petit journal, "Le ", qui ne vit que quelques semaines. Il écrit ensuite dans deux autres journaux de cette ville : "La Constitution" et "La Liberté".

En , il va à Paris pour y faire des études de droit. Il prend part à la rédaction de plusieurs journaux : en 1851, L'Evénement, journal inspiré par Victor Hugo, en 1852, Le Bien-être universel, journal hebdomadaire fondé par Emile de Girardin ; en 1853, La Presse, où il écrit des articles d'économie politique ; à partir de 1854 : Le Constitutionnel, dont il rédige le bulletin financier ; la dernière fonction de Jean Baptiste Paradis est la direction du journal Le Moniteur des tirages financiers, "propriété et organe du Crédit général français", fondé en 1864. Il est également le rédacteur de la partie industrielle de plusieurs revues et fonde lui-même un journal de finances.

Jean-Baptiste Paradis se marie à Vaugirard le à Rosalie Marie Louise Blanchet,

En 1868, l'affaire du Transcontinental entraîne la ruine de Jean Baptiste Paradis, victime, comme d'autres spéculateurs, des manœuvres frauduleuses de dirigeants de la Compagnie américaineTranscontinental Memphis el Paso and Pacific Rail Road, qui construit une partie du chemin de fer interocéanique.

Il modifie complètement le parc du château, imagine et réalise le parcours de la rivière anglaise à partir du point culminant de la propriété, faisant jaillir l'eau dans la grotte : Jean Baptiste Paradis montre un sens artistique dans les choix qu'il a faits pour la transformation du parc du château de Villennes, profitant du projet communal du raccordement de la rue Parvery et de la rue de l'école pour agrandir le parc du château. Il dépense, en 1869, des sommes considérables pour faire transformer ce parc de huit hectares par le paysagiste des parcs de Saint-Leu, de Mortefontaine, du domaine de Stors (Val d'Oise) et du Bois de Boulogne, Louis-Sulpice Varé. Il avait fait construire une « serre chaude » de 350 m² pour abriter des arbres exotiques en hiver - une cheminée de 15 mètres évacuait les fumées du chauffage.

Il meurt à Naples, le pendant l'épisode de la Commune de Paris ; quittant la France comme de nombreux rédacteurs de journaux, menacés d'arrestation alors que l'impression des organes de presse, autres que ceux récemment créés par les "communards" ou contrôlés par eux, avait été bloquée par les forces de police, le , au lendemain de l'émeute insurrectionnelle.

Après sa mort, sa fille Marie Henriette continuera d'habiter le château avec sa mère. Devenue comtesse de Labenne par son mariage, en , avec un fils naturel de Napoléon III, Alexandre Louis Ernest Bure, comte de Labenne. Elle lui apporte en dot le château de Villennes, un hôtel particulier situé rue de Miromesnil et 500 000 francs.

Alexandre Bure décède en . Leur fils Georges-Henri Louis meurt deux ans plus tard à l'âge de 4 ans, à Paimpol où ils avaient acquis une villa. Au début de 1885, Marie Henriette Paradis y fait transférer le corps de son époux pour qu'il repose à côté de leur fils dans la chapelle de Plourivo.

La comtesse de Labenne, remariée en à Louis Auguste Dupont, ancien intendant du château, quittera le château : un arrêt du Conseil d'État, exonérant M. et Mme Dupont de la contribution mobilière, nous apprend qu'ils avaient quitté le château de Villennes avant 1884. Après le décès de Louis Auguste Dupont, elle épouse en 1920, Jules Clair Aubert et le suit en Avignon ; elle adopte sa filleule, la fille qu'il a eue avec sa première épouse, Madeleine Joséphine Marie Dupont. Elle décède en Avignon en et y est inhumée sous le nom de Veuve Aubert.

Le Journal de menuiserie, publié en 1873, nous fait connaître la vacherie, construite la même année au château de Villennes par M. Tetard, charpentier ; cependant que le potager et les terrains, situés entre le chemin de fer et la Seine, sont mis en vente en 1882 (annonce dans le journal Le Courrier de Versailles, du 21/9/1882). Ils deviendront la rue du Pont.

Pratiquement plus entretenu, le château de Villennes se dégrade lentement et après le projet sans suite de l'installation du Collège parisien Chaptal dans la vieille bâtisse, Marie Henriette Paradis le vend en 1893 à Monsieur Pichard du Page qui le revendra à son tour par lots quelques années plus tard.

Hypolithe Charles Henri Pichard du Page

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Né en 1853 à Paris, et marié à Jeanne Marie Berthe Liotard, qui lui donne six enfants, il décède à Versailles en 1838.

Hypolithe Pichard du Page demeurant à Paris 7, rue Pelouze acquiert en deux fois le château et le parc, vraisemblablement dans le but de réaliser l'opération immobilière, qui transformera complètement le village : en 1887, le terrain compris entre la Seine et la voie de chemin de fer et le , le château et l'autre partie du parc.

La somme de 240.000 francs alors payée par le nouveau propriétaire n'est pas versée à Monsieur et à Madame Dupont mais à leurs créanciers : 100 000 F à Madame Combes, épouse de Victor Armand Rocquencourt, au profit duquel ils avaient souscrit une obligation en , et 139 000 F aux frères Henri et Georges Rose, constructeurs mécaniciens à Poissy, quant au surplus, 1 000 F, ils représentent les intérêts de cette créance à Virgile Morel.

À la suite de ces acquisitions, le domaine est vendu par lots, à partir de 1893, le terrain compris entre la Seine et la voie de chemin de fer ayant été loti dès 1887. Après le lotissement du parc du château, de nombreuses villas y seront construites en bord de Seine et sur les terrains accessibles par la nouvelle avenue tracée en son milieu. Certains lots seront acquis par la commune pour construire la gare, la Place de la Gare (créée en 1911 et rebaptisée plus tard Place de la Libération) et le "terrain communal".

Le domaine est loti à la fin du XIXe siècle et l'avenue Foch est percée au milieu de son parc de huit hectares (de l'église à la rue Michel-Giraux). Les maisons remplacent petit à petit les arbres d'essence rare, amenés à grands frais.

Louis François Paul Richardierre

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La moitié gauche du château (lorsqu'on le considère de l'avenue du château et actuellement de la place de la Libération) est vendue, en 1903, à Louis François Paul Richardierre. Le nouveau propriétaire a pour obligation d'établir les clôtures de sa propriété ; il doit notamment construire un mur au milieu de la cour d'honneur et un autre au centre du grenier au-dessus des écuries.

Paul Richardierre est un ancien cultivateur de Carrières-sous-Poissy devenu, en 1871, marchand de vins à Villennes, où il épousa une fille Rivierre, petite-fille d'un jardinier du château d'Acqueville. Conseiller municipal, il fait partie de plusieurs commissions : celle qui recensa les propriétaires de bateaux, devant payer une taxe de stationnement ; la commission de Salubrité qui lutta contre la contamination des sources et des puits par des fosses d'aisance non étanches et par l'écoulement des eaux ménagères ; une autre chargée, en 1908, d'étudier le projet d'éclairage à l'électricité, enfin celle qui évalua les indemnités à accorder aux victimes des inondations de .

Il est encore propriétaire d'une partie du château, lorsque les deux ailes sont démolies en 1913. Un poste militaire est installé, pendant les deux derniers mois de la guerre de 1914-1918, dans les bâtiments qui restent du château.

Finalement le château construit par le vicomte d'Osmond est démoli à son tour après la Première Guerre mondiale, il en subsiste l'aile gauche à l'angle de la place de la Libération et de la rue Parvery et le fronton du bâtiment central, enchâssé dans une cour, rue Parvery.

Architecture

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Le bâtiment est en forme de T et de nombreux styles y sont représentés du fait des remaniements incessants qu'il a subis au cours des siècles. Il possède des communs sur les vestiges des dépendances du château du XVe siècle, dont une écurie de la fin du XVIIIe siècle et un colombier.

Il ne faut pas confondre le château existant au XVIIe et XVIIIe de celui édifié au tout début du XIXe et dont on conserve des photographies. Ce dernier château était situé juste à côté des écuries, tandis que le château connu au XVIIe siècle était placé un peu plus au nord.

Notes et références

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  1. Louis Marquant est mentionné jardinier au château de Villennes, lors du décès de son épouse Louise Suzanne Letellier, décédée le 5 février 1780 à Villennes-sur-Seine : Archives Départementales des Yvelines, Villennes-sur-Seine, cote 1122928, vue 179/282. Il était précédemment jardinier au château d'Arsy, Oise (mention en 1761) puis à Evry-sur-Seine : Cercle d'études généalogiques et héraldiques d'Ile de France, Stemma n°27, 1985, vue 25/28. Leur fille Suzanne Françoise, née en 1761, est l'épouse du peintre Philibert-Louis Debucourt.

Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Lien externe

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