Le château du Larron ou château de Rochein est une ancienne motte castrale qui se dresse sur le territoire de la commune française de Saint-Julien-le-Petit, dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Château du Larron ou château de Rochein
Période ou style Médiéval
Type Motte castrale
Propriétaire initial Roger Ier de Laron ?
Destination actuelle Ruiné
Coordonnées 45° 49′ 15″ nord, 1° 42′ 58″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Départements Haute-Vienne
Commune Saint-Julien-le-Petit
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
(Voir situation sur carte : Haute-Vienne)
Château du Larron ou château de Rochein
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château du Larron ou château de Rochein

Localisation modifier

Le château est situé au lieu-dit Laron, sur un contrefort du Mont-Laron à 414 m d'altitude environ, sur la commune de Saint-Julien-le-Petit, dans le département français de la Haute-Vienne.

Historique modifier

Un certain Roger Ier de Laron est mentionné en 988-990 dans le cartulaire d'Uzerche[1].

Description modifier

La motte, qui est pour partie constituée par le rocher et par des terres et matériaux rapportés, se dresse, au sommet d'un promontoire rocheux qui présente des pentes abruptes, lové dans une boucle de la rivière la Maulde[2].

La motte, qui se présente sous la forme d'un tronc de cône à section elliptique, mesure à sa base entre 35 à 40 m de longueur, sur 20 à 22 m de largeur, et sa plate-forme sommitale 30 × 16 m environ, offrant ainsi une superficie de 500 m2. Elle domine de 8 ou 9 m une petite esplanade, qui pourrait correspondre à l'ancienne basse-cour, qui couronne le soubassement située en avant de la butte[2].

Afin de limiter l'accès à la motte, la déclivité de la montagne, à l'est et à l'ouest, a été accentuée, alors qu'au sud, un fossé a été taillé afin d'isoler un peu plus la motte avec le Mont Laron[2].

Il ne subsiste de l'édifice qui s'élevait sur la motte que les restes d'une tour ronde, quelques débris d'enceinte, des contreforts et trois ou quatre murs intérieurs[1].

Au milieu du XIXe siècle une cave aurait été découverte au sommet de la butte. Un aqueduc, provenant du haut de la montagne, passe sous la butte et se dirige vers le nord-est. L'eau qui provient d'une source naissant dans un petit ravin et dirigé vers Rochein par un canal, assez haut permettant le passage d'un homme courbé, recouvert tantôt d'une voûte en moellons, tantôt de grosses pierres[1].

Presqu'en face de la butte, du côté nord-ouest, sous un gros éclat de granit, s'ouvre un souterrain qui n'a pas été à ce jour visité dans son intégralité. Il est assez large pour laisser passer deux personnes de front, et présente sur les côtés, de loin en loin, des banquettes taillés dans le rocher ou dans le tuf[1].

Notes et références modifier

  1. a b c et d Noël et Stevens 2022, p. 385.
  2. a b et c Noël et Stevens 2022, p. 384.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 384-385. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes modifier