Châteauneuf-les-Martigues

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Châteauneuf-les-Martigues
Châteauneuf-les-Martigues
Châteauneuf-les-Martigues vue de la Vierge noire.
Blason de Châteauneuf-les-Martigues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Roland Mouren
2020-2026
Code postal 13220
Code commune 13026
Démographie
Gentilé Châteaunevaise, Châteaunevais
Population
municipale
17 909 hab. (2021 en augmentation de 18,94 % par rapport à 2015)
Densité 566 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 02″ nord, 5° 09′ 54″ est
Altitude 40 m
Min. 0 m
Max. 203 m
Superficie 31,65 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marignane
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Châteauneuf-les-Martigues
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Châteauneuf-les-Martigues
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Châteauneuf-les-Martigues
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Châteauneuf-les-Martigues
Liens
Site web www.chateauneuf-les-martigues.fr

Châteauneuf-les-Martigues est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Châteaunevais.

Géographie modifier

Situation modifier

Châteauneuf-les-Martigues se situe au sud du département, sur la côte sud de l'étang de Berre.

Plan de situation de la commune de Châteauneuf-les-Martigues.

Les communes limitrophes sont Carry-le-Rouet, Ensuès-la-Redonne, Gignac-la-Nerthe, Marignane, Martigues, Sausset-les-Pins et Berre-l'Étang.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 631 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 1,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marignane », sur la commune de Marignane à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records MARIGNANE (13) - alt : 9m, lat : 43°26'15"N, lon : 5°12'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,7 6,5 9,4 13,3 17,2 19,7 19,4 15,9 12,6 7,7 4,4 11,1
Température moyenne (°C) 7,7 8,3 11,4 14,3 18,4 22,5 25,2 24,9 20,9 17 11,7 8,4 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,8 16,4 19,3 23,5 27,9 30,7 30,5 25,9 21,3 15,7 12,4 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
07.01.1985
−16,8
12.02.1956
−10
07.03.1949
−2,4
05.04.1935
0
01.05.1960
5,4
09.06.1932
7,8
04.07.1948
8,1
29.08.1924
1
25.09.1931
−2,2
31.10.1941
−5,8
11.11.1921
−12,8
26.12.1940
−16,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
19.01.07
22,5
17.02.22
25,4
28.03.1989
29,6
24.04.1947
34,9
24.05.09
39,6
28.06.19
39,7
26.07.1983
39,2
13.08.1922
34,3
05.09.1949
30,4
02.10.1997
25,2
05.11.1924
20,7
30.12.21
39,7
1983
Ensoleillement (h) 1 479 1 731 2 347 2 508 2 986 3 378 3 722 3 338 2 637 1 961 1 508 1 381 28 976
Précipitations (mm) 47,1 29,8 29,5 51,6 37,7 27,9 10,8 25,8 82 73,3 75,9 40,9 532,3
Source : « Fiche 13054001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
3,6
47,1
 
 
 
12,8
3,7
29,8
 
 
 
16,4
6,5
29,5
 
 
 
19,3
9,4
51,6
 
 
 
23,5
13,3
37,7
 
 
 
27,9
17,2
27,9
 
 
 
30,7
19,7
10,8
 
 
 
30,5
19,4
25,8
 
 
 
25,9
15,9
82
 
 
 
21,3
12,6
73,3
 
 
 
15,7
7,7
75,9
 
 
 
12,4
4,4
40,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Géologie, relief modifier

Cavités connues sur la commune

Le trou Fifou no 1 est situé au sud de l'échangeur de la Mède E, dans le front de taille d' une carrière désaffectée, à 10 m. de hauteur dans l'angle E de la carrière. La cavité s'ouvre avec une lucarne donnant sur un puits incliné de 8 m ; elle se termine par un court boyau colmaté de sable[8].

Le trou Fifou no 2 est situé sur une petite ligne de crête environ 200 m au sud-sud-ouest du pont de l'échangeur de la Mède-E. Son ouverture étroite collecte une rigole creusée dans la dalle rocheuse. C'est une ancienne conduite forcée, en partie obstruée par les apports extérieurs[8].

La baume du Figuier est située à 200 m au sud de l'A55, et à une centaine de mètres à l'ouest du dernier réservoir d'eau, et de l'abri préhistorique de Châteauneuf. Cette conduite forcée de 3 m de diamètre et de 55 m de long, se termine avec un colmatage de pierres. L'amont de la cavité se prolonge en extérieur par un petit canyon[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Châteauneuf-les-Martigues est une commune urbaine[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[12] et 1 625 845 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (40,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (19,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (12,1 %), eaux maritimes (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), mines, décharges et chantiers (8,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %), zones humides intérieures (1,9 %), prairies (1,4 %), cultures permanentes (0,9 %), terres arables (0,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Préhistoire et protohistoire modifier

Dès le VIIe millénaire av. J.-C., des hommes de la période du Mésolithique s’étaient installés dans les abris sous roche et notamment celui aujourd'hui dénommé le Grand Abri de la Font-aux-Pigeons[21] (Mésolithique tardif - ~6460–6200 cal BC - et culture cardiale - ~5260–4860 cal BC -, la rupture dans la séquence stratigraphique étant due à l'érosion vers le milieu du VIe millénaire[22]), découvert en 1899[23],[24].

La grotte Sicard, une grotte sépulcrale, date de la culture cardiale (Néolithique ancien)[25],[24].

La commune possède également plusieurs sites protohistoriques, ainsi le site du Fortin-du-Saut (campaniforme[26]), celui du Camp de Laure (sur Le Rove[27] ; perduration du campaniforme rhodano-provençal[28]) et l'oppidum des Fourques (IIIe et IIe siècles av. J.-C.)[24],[29],[30],[31].

Moyen-Âge modifier

À l’époque féodale, Châteauneuf est connu par son château, le Castrum Novum, mentionné dès le XIe siècle. Le village s'est développé à son pied. Son nom occitan, Castèunòu dau Martegue, rappelle son appartenance à la catégorie des Castelnaus médiévaux.

Propriété des comtes des Baux à la fin du XIIIe siècle, la terre et seigneurie de Châteauneuf-les-Martigues passa à la Reine Jeanne, comtesse de Provence, en 1373, à Charles d’Anjou en 1452, à François de Luxembourg en 1481.

Temps modernes modifier

Au XVIIIe siècle, les derniers seigneurs de Châteauneuf appartenaient à la famille de Seytres-Vaucluse-Caumont.

XXe siècle modifier

L’ingénieur marseillais Henri Fabre a réalisé le 28 mars 1910 le premier vol en hydravion : 6 kilomètres au-dessus l’étang de Berre entre La Mède et Martigues[32].

Politique et administration modifier

L'hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats modifier

La commune, traditionnellement située à gauche, a élu en 2014 un maire de droite, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. La liste « divers droite » de Roland Mouren a obtenu la majorité absolue dès le premier tour, tandis que la liste du maire sortant, Vincent Burroni, député PS, soutenue par le PCF et EELV, ne recueillait que 35 % des voix[33].

La ville est sujette, depuis les années 1990, à une poussée du vote Front National analogue à celle des communes voisines. Ainsi à l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen arrivait en tête au 1er tour avec 41,12 % des voix, remportant la commune au second tour avec 59 % des voix[34].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1900 1904 Adrien Morin    
1904 1906 Victor Camoin    
1906 1912 Célestin Gamaud    
1912 1927 Germain Clairin    
1927 1929 Sylvain Guichet    
1929 1933 Jean Gidde    
1933
(démission)
Albert Laget[35] SFIO Boucher
1940[36]
(révocation)
Armand Audibert[37] SFIO Entrepreneur
1940 1944 Victor Aubert    
1944 1970 Armand Audibert[37] SFIO Entrepreneur
Conseiller général de l'ancien canton de Martigues (1951 → 1970)

(démission)
Henri d'Attilio[38] PS Cadre retraité de l'Aérospatiale
Député de la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône (1988 → 1998)
Sénateur des Bouches-du-Rhône (1998 → 2004)
Conseiller général du canton de Châteauneuf-Côte-Bleue (1992 → 2004)
Vincent Burroni PS Chimiste
Député de la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône (1998 → 2002 puis 2012 → 2017)
Conseiller général du canton de Châteauneuf-Côte-Bleue (2004 → 2012)
En cours Roland Mouren LR Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.[39]

Politique de développement durable modifier

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[40].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 17 909 habitants[Note 5], en augmentation de 18,94 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5715274834777149579919841 033
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1501 2201 2271 2411 2051 0131 0841 1001 125
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0731 1641 4881 3711 5231 6032 3252 5363 611
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 8226 7818 60010 17310 91111 37511 82912 26616 349
2021 - - - - - - - -
17 909--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • « Festival sous les pins » (musique, voix et humour), chaque année en juillet depuis 28 ans. En 2014, Roland Magdane, Michel Jonasz, Pascal Obispo, entre autres[44].
  • Le cross des gazelles : un cross organisé tous les ans, au mois d'octobre, pour les jeunes scolarisés en élémentaire et en grande section de maternelle.
  • Le week-end du sport en famille, au centre équestre du Jaï, en liaison avec le comité départemental olympique sportif des Bouches-du-Rhône.
  • Expo-concours « Arts en fête », en octobre, ouverte à toutes les techniques artistiques.
  • Americain Fair : Festival de la culture américaine qui est organisé chaque année au mois de juin.
  • Festival des Food Trucks.

Économie modifier

La raffinerie de pétrole de la Mède est à cheval sur les communes de Martigues et de Châteauneuf. De la Mède une liaison ferroviaire est assurée sur voie départementale par la Régie départementale des transports des Bouches-du-Rhône (RDT 13) vers la gare de Pas-des-Lanciers, à l'est de Marignane, où s'effectue la jonction avec le réseau ferroviaire national. Chateauneuf-les-Martigues est une petite ville mais très dynamique pour ces diverses commerces. L'economie est bien maintenue dans la cité.

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Sur la commune se trouve l'abri-sous-roche de la Font-des-Pigeons, site occupé depuis le Mésolithique (6000 av. J.-C.) jusqu'à l'âge du bronze (v. 1800 av. J.-C.), et éponyme d'un faciès culturel de la préhistoire appelé le Castelnovien. L'association qui gère le site a créé un musée dans l'ancienne demeure des Seytres-Caumont[45].
  • La moitié ouest de l'étang de Bolmon et du lido du Jaï se trouvent sur la commune, séparés du reste du territoire par le canal de Marseille au Rhône. Le site du Bolmon et du Jaï est protégé par le Conservatoire du littoral et le Syndicat intercommunal du Bolmon et du Jaï (SIBOJAI) depuis 20 ans. Il inclut les marais situés au sud du canal, et notamment la réserve ornithologique de Barlatier[46].
  • Monument commémoratif en l'honneur de Henri Fabre, qui fit voler le premier hydravion au monde.
  • Pôle culturel Jean-Claude-Izzo.
L'église Sainte-Cécile.
  • La chapelle Sainte-Cécile est le plus ancien édifice religieux du territoire de la commune. Probablement construite sur l’emplacement d’un monument païen, elle remonterait au VIIIe siècle.
  • L’église paroissiale Sainte-Cécile, de style néo-gothique, consacrée en 1853. Campanile en fer forgé ; à l’intérieur une chaire en bois sculpté, deux tableaux : martyre de saint Denis (anonyme, XVIIIe siècle), sainte Cécile musicienne.
  • L'église Notre-Dame-de-l’Étang, à la Mède, moderne.
  • La statue de la Vierge Noire, sur son promontoire (table d'orientation).
  • Les « Trois frères », groupe de rochers émergeant de l’eau de l’étang de Berre, près de l’anse de La Mède.
  • Les vallons du Saut et le Valtrède, dans la chaîne de la Nerthe, au sud de la commune. Paysages calcaires présentant des curiosités (grotte, parois rocheuses, roche percée, aiguilles), mais aussi des traces de l’activité agricole, sylvestre et pastorale passée.
  • Au-dessus de l'actuelle commune de Châteauneuf-les-Martigues se trouve une grande roche calcaire formée au crétacé inférieur (146 ma à 100 ma de notre ère) de 100 mètres de long et de 17 mètres de haut. Cette roche abritait entre 6500 et 2500 avant notre ère (Castelnovien) les premiers habitants de la commune. Ce site est le plus ancien du pourtour de l'étang de Berre, il a été découvert en 1899 par J. Repelin (géologue). Les peuples vivaient de la chasse des animaux ainsi que de la pêche et des récoltes de fruits[47]. Les archéologues ont effectué de nombreuses fouilles. Parmi les vestiges, ont été trouvés des restes d'outils de pêche (notamment les restes carbonisés de nasse). Il y a peu de restes d'outils en os car ceux-ci sont rares à cette époque, ce sont principalement les pierres qui sont utilisées [48].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Rostaing de Sabran, viguier de Marseille de 1323 à 1324, fut seigneur de Châteauneuf[49].
  • Henri Fabre, ingénieur français, inventeur de l'hydravion.
La gare de la Mède.

Héraldique modifier

Armes de Châteauneuf-les-Martigues

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à un château d'argent, fermé et maçonné de sable, flanqué à dextre d'une grosse tour carrée aussi d'argent, maçonnée de sable, sur une terrasse d'argent.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Châteauneuf-les-Martigues et Marignane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. a b et c « Cavités dans les Bouches-du-Rhône », sur cdsc13.fr, Comité départemental de canyonisme et spéléologie des Bouches du Rhône (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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