Châteauneuf-sur-Epte

château fort français
Châteauneuf-sur-Epte
Donjon de la forteresse médiévale de Château sur Epte
Présentation
Type
Fondation
-XVIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire actuel
Propriétaire
Patrimonialité
État de conservation
Site web
Localisation
Adresse
Chemin des GardesVoir et modifier les données sur Wikidata
Château-sur-Epte, Eure
 France
Région historique
Coordonnées
Carte

Châteauneuf-sur-Epte est un ancien château sur motte qui aurait été fondé en 1097 par le duc de Normandie et dont les vestiges se dressent sur la commune française de Château-sur-Epte, dans le département de l'Eure, en région Normandie. Il faisait partie des châteaux ducaux contrôlant l'Epte, frontière avec le royaume de France. Sous Henri II d'Angleterre, le château fut considérablement fortifié.

Les vestiges bâtis et non bâtis de l'ensemble castral font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Localisation modifier

Les vestiges du château, se dressent sur le rebord du plateau du Vexin normand, au centre du bourg de Château-sur-Epte, dans le département français de l'Eure. Situé en aval de Gisors, le château surveillait à la fois la frontière franco-normande et le franchissement, à peu de distance, par la route Paris à Rouen[2].

Le château actuel modifier

Description modifier

Jean-Olivier Guilhot, archéologue et conservateur en chef du service régional de recherches archéologiques de Picardie, et Marie-Pierre Feuillet, également conservatrice en service régional de l'archéologie, comparent Châteauneuf-sur-Epte au château de Freteval[3]. Pour eux, le château est « une transposition en pierre du château à motte »[3].

Le château a conservé sa structure du XIe siècle, constituée par une grande plate-forme fossoyée circulaire, d'environ 70 mètres de diamètre[4] sur laquelle se trouvait la basse-cour ; à son raccordement avec le plateau est implantée, sur le point le plus élevé, une énorme motte tronconique de près de 50 mètres de diamètre à la base et de 20 mètres de haut[5], initialement ceinturée par une palissade en bois. Il s'agit d'un ensemble motte et basse-cour tout à fait spectaculaire, primitivement couronné de palissades et d'une tour en bois[réf. nécessaire].

Une source datant de 1903 précise que le matériau utilisé pour la construction est du calcaire travertin, « qui se forme ordinairement sous le sol des vallées par le dépôt de molécules calcaires sur les racines ou les débris de plantes, [et] ne se trouve pas dans la contrée : on ignore d'où l'on en a tiré une masse aussi considérable »[6].

Vue prise depuis l'intérieur de la cour du Châteauneuf-sur-Epte. Cerisier en fleurs au premier plan, le pigeonnier et les communs en arrière-plan. Printemps, début de journée.
Basse-cour, vue sur le pigeonnier et les communs

La basse-cour a été ceinturée durant le XIe siècle d'un mur percé de deux tours-portes rectangulaires, à contreforts plats ; les portes sont en arc brisé, celle du plateau conservant quelques traces d'un décor sculpté, et de jambages en colonnettes à chapiteaux de la seconde moitié du XIIe siècle[réf. nécessaire]. La basse-cour accueille un pigeonnier, dont une première existence est attestée en 1412[7]. Le mur escalade les flancs de la motte pour rejoindre son sommet[réf. nécessaire].

Pour l'archéologue Bruno Lepeuple, l'ouverture de la tour-porte ouest est postérieure à la construction du château. Il affirme que la première porte était la tour-porte est, ouverte vers le bourg. Pour lui, cette tour-porte telle qu'elle existe aujourd'hui aurait été construite sur une construction quadrangulaire antérieure, dont quelques restes subsistent. La tour-porte ouest telle qu'elle existe aujourd'hui ne présenterait pas d'éléments de chronologie relative, c'est-à-dire qu'elle aurait été érigée à un moment coïncidant avec la reconstruction de la tour-porte est, et pas modifiée depuis[8].

Photographie du donjon de Châteauneuf-sur-Epte. Le côté gauche est manquant. On distingue plusieurs ouvertures ainsi qu'une partie de la muraille.
Le donjon.

À l'intérieur de la basse-cour fut délimité un ensemble fortifié par une muraille interne se refermant sur une tour servant d'accès à la motte au sud ; l'entrée était assurée par une porte du XIe siècle, doublée au XVe siècle d'un avant corps[réf. nécessaire]. À flanc de la motte, une tour-porte ogivale construite vers 1180 communique avec la haute-cour. On y reconnaît, donnant sur l'extérieur une archère à niche[réf. nécessaire].

Au sommet de la motte, se trouve une tour maîtresse cylindrique (première moitié du XIIe siècle[4]), éventrée ; elle est entourée d'une chemise, partiellement conservée[9] d'un mur circulaire percé d'uniques arquebusières. La tour, de la fin du XIe siècle[note 1], de trois étages, possédait un niveau noble correspondant à l'accès surélevé, décoré d'armatures romanes ; une vis fut ajoutée dans l'épaisseur du mur plus tard, puis un demi-niveau percé d'une fenêtre rectangulaire surmontée d'un trilobe[réf. nécessaire].

Le site est caractéristique des châteaux à motte et basse-cour parmi les plus nombreux et reprend le schéma dit en tenailles. L'enceinte de la basse-cour circulaire à deux tours-portes vient en effet se refermer sur la motte à tour maîtresse et chemise[11].

Préservation et restauration du site modifier

Courant 2015, l'association Héritage Historique s'engage pour la préservation, la restauration et l'animation de la vieille forteresse qui tombait jusque-là en ruine. Dans la première année, l'association compte 37 membres et une soixantaine de bénévoles, qui commencent par plusieurs mois de défrichage, le terrain étant alors envahi par la végétation[12]. Les travaux débutent en 2016[13]. Les bénévoles participent à des chantiers les week-ends ou lors de chantiers Rempart en été[14].

La restauration du château fait partie des projets retenus du loto du patrimoine 2020. Ainsi, en 2021, la Mission Patrimoine (déployée par la Fondation du patrimoine) octroie une aide d'un montant de 244 000 euros à l'association. Cette aide, qui concerne la restauration de la tour-porte ouest, de la courtine, de la muraille sud ainsi que du logis, est estimée à 30,88 % du coût total des travaux[15].

Le projet de restauration a pour but une ouverture au public, avec l'intégration d'évènements comme des fêtes ou marchés médiévaux[12].

Histoire modifier

Fondation modifier

Le site sur lequel Châteauneuf-sur-Epte a été érigé s’appelait à l'origine Fuscelmont et était rattaché à l'abbaye de Saint-Denis[16]. Fuscelmont, qui signifierait « le mont des Hêtres », aurait été donné par Dagobert Ier au VIIe siècle à l'abbaye alors dirigée par l'abbé Aygulphe[17]. La zone apparaît aussi sous le nom de « Fuscelmont-sur-Epte », « Fuscellimontem propre Eptam » en latin[18].

Sur ce terrain, Guillaume le Roux, fils du Conquérant, construit un premier château au xie siècle pour renforcer sa frontière de l'Epte[17]. Ce premier château prend place en limite entre le duché de Normandie et le royaume de France.

Moyen Âge modifier

XIIe siècle modifier

C'est Henri Ier qui construit le château prenant le nom de Château-Neuf, comme le précise une charte datant de 1154 : « le Château-Neuf avait été élevé par Henri Ier sur la place de l'ancien château de Fuscelmont »[19]. La forme cylindrique que le château adopte apparaît au XIIe siècle[3]. Cette forme est un choix stratégique, puisqu'elle ne possède pas d'angle morts, est moins sensible aux béliers et projectiles, et nécessite moins de maçonnerie[3]. Au cours de prospections au niveau de l'église Saint Martin, située à 800 mètres du château, un mobilier céramique datant du Xe - début XIIe siècle a été mis au jour. Cette production pourrait avoir un lien avec la création du château[20].

En 1119, Louis VI le Gros en fait le siège[21]. Au quinzième jour du siège, apprenant qu'Henri Ier aurait brulé la ville d'Evreux, il abandonne le site en précipitation, ne laissant que les huttes enflammées de ses soldats[22],[23]. Le château était alors défendu par Gautier Riblard, comme le raconte ce passage datant de 1612 :

« Sur ces entrefaites Louis le Gros assiège le Château de Dangu [...]. Dangu brulé, le Gros porte ses armes devant le Neuchaftel [Château-sur-Epte], que Guillaume le Roux aurait fait bâtir à Faufelmont [Fuscelmont] près d'Epte, ce dessein ne fut regardé de la fortune, car le Capitaine Gautier Riblard & ses soldats, lui résistèrent généreusement & l'offensèrent à coups de flèches, Enguerrand de Trie, en reçut une au-dessus de l’œil, laquelle lui ôta l'usage de raison, et enfin la vie. Quinze jours s'étaient passés en ces exercices de Mars, quand le Gros aduerty [ourdit ?] du malheur d'Evreux et sollicité par Amaury, lève le siège & retourne en France faire lever de nouvelles forces, puis revient à Andely [Les Andelys]. » (texte adapté au français moderne pour faciliter la compréhension)[24].

Charte par laquelle Hugues, archevêque de Rouen, accorde à la demande de l'abbé de Saint-Denis, Eudes, la protection de l'Église à ceux qui fréquenteront le marché établi par le roi à Château-sur-Epte. 1154.
Charte par laquelle Hugues, archevêque de Rouen, accorde à la demande de l'abbé de Saint-Denis, Eudes, la protection de l'Église à ceux qui fréquenteront le marché établi par le roi à Château-sur-Epte. 1154.

Le château tombe dans les mains de Louis VI en 1144[25]. En 1153, Louis VII le Jeune le donne à l'abbaye de Saint-Denis la même année[26],[27]. La charte de 1154 précise que le château, à cette date, avait alors le privilège de tenir le marché de Saint-Clair le vendredi[28].

Vers 1160, le château est renforcé sous l'impulsion d'Henri II Plantagenêt. Il était en effet repassé du côté anglais à la suite du mariage du fils de Henri II avec Marguerite de France : en guise de dot, Henri II reçut les forteresses de Gisors, Neaufle et Châteauneuf[29]. Il modifie le plan du château, et renforce l'appareil de défense extérieur[30]. On peut lui attribuer l'ajout d'une herse, de mâchicoulis et d'une forme d'ogive à l'archivolte à la porte principale, ainsi que la création de la tour-porte et du fossé intérieurs[31]. Henri II fait ériger un autre château vers Neaufles : en conséquence, on nomme Châteauneuf « Château-Neuf-en-Vexin » ou « Château-Neuf de Saint Denis »[28].

En 1188 ou 1192, Philippe-Auguste prend une partie de la région dont faisait partie le château[28],[30]. En 1194, dans un contexte de fortes tensions entre la France et l'Angleterre, une convention entre Philippe-Auguste et Richard Cœur de Lion est signée :

« Au nom de la Très-Sainte-Trinité, Philippe, par la grâce de Dieu, roi des Français, faisons savoir que la paix vient d'être conclue entre notre ami Richard, illustre roi des Anglais, et nous. [...] Nous lui abondonnons [sic] ainsi qu'aux héritiers mâles qu'il aura de sa femme, Gisors, le Château-Neuf autrefois Fuscelmont et le Vexin, mais s'il meurt sans enfant mâle, tous ces domaines feront retour au duché de Normandie et si le roi d'Angleterre laisse plusieurs enfants mâles, nous voulons que l'aîné tienne de nous tout ce qu'il possédera et devienne notre vassal [...]. »[32].

Cette convention est rompue après le retour de croisade de Philippe-Auguste. Il récupère le Vexin et rend le château à l'abbaye de Saint-Denis, qui l'échange avec Thibaut de Garlande en 1196 contre la gruerie de la forêt d'Arthie[33],[32],[34]. C'est à cette époque que le château aurait pris le nom de Château-sur-Epte[30]. Le Pouillé d'Eudes Rigaud, au XIIIe siècle, précise que l'église du château était dédié à Saint-Martin[7].

L'apparition d'un bourg castral autour du château est, pour l'archéologue Bruno Lepeuple, une typologie courante pour l'époque et la région. Elle s'explique par la volonté de la population de fuir l'insécurité et de se rapprocher de places fortes[35]. Il montre d'ailleurs que les terminologies utilisées lien la création du bourg à celle du château, puisqu'on appelle le château castrum et le bourg castellum[8]. Il révèle également la probable existence d'un moulin à eau en contrebas du bourg, preuve de l'activité économique engendrée par le château et, en conséquence, le bourg[36].

xive – xve siècles modifier

Le château est à nouveau renforcé pendant la guerre de Cent Ans, où il balance entre plusieurs camps. En 1341, le château est habité par la famille de Beaumont. Un acte du Parlement de Paris datant de 1341 raconte que Jeanne de Courcelles, alors dame de Châteauneuf-sur-Epte et veuve du chevalier Louis de Beaumont, avait demandé la dessaisie de ses héritages en faveur de ses enfants. Ce qu'elle présentait comme une preuve d'amour et d'affection envers son défunt mari fut refusé car ses enfants étaient mineurs, et elle fut ressaisie de ses biens[37]. L'Histoire généalogique d'Anselme de Sainte-Marie mentionne Louis de Baumont : « seigneur de Clichy et de Courcelles la Garenne près de Paris, maréchal de France »[38]. Jean de Beaumont et Jeanne de Courcelles eurent trois enfants : Jean, Jeanne et Isabelle[38]. Il mourut en 1318[39], et Jeanne se remaria entre 1318 et 1322 avec Jean de Ferrières[38].

Charles le Mauvais prend le château en 1350, puis le perd temporairement aux mains du maréchal de Boucicaut. Après avoir récupéré le château, Charles le Mauvais le quitte définitivement en 1361, au profit des français. Cette occupation par les français fut courte, car le royaume de Navarre reprit le château en 1364[30].

Après avoir été récupéré par les français en 1364, le château, aux côtés de Gisors, tombe aux mains des anglais après la bataille d'Azincourt. Il redevient français à la fin de la guerre[7].

En 1422, le château est assiégé par les ducs d'York et de Bedford[30]. Il aurait été pris d'assaut en 1437par l'Anglais John Talbot accompagné d'une troupe comptant, entre autres, 200 lances[40],[23].

En 1456, le château était à nouveau français et dirigé par le seigneur Philibert de la Porte[23]. Devenu propriété de Philippe de la Porte (veuve de Charles du Bosc), le château fut racheté en 1587 par Nicolas de Neufville[41].

Ruine et réhabilitation modifier

Comme ailleurs, n'étant plus nécessaire à partir du XVIe siècle, son démantèlement est finalement ordonné par le cardinal Mazarin en 1647[42]. Le donjon est coupé en deux, et une moitié est renversée par la sape[43].

Il est par la suite transformé en exploitation agricole. Le domaine est d'ailleurs mis en vente en 1856[44]. L'annonce d'adjucation du « domaine de Château-sur-Epte », pour le samedi 28 juin 1856, offre quelques précisions sur le site. On y apprend que les bâtiments d'habitation et d'exploitation seraient en très bon état, « élevés sur les restes d'un ancien château-fort, entourés de fossés d'eau vive ». Le terrain était assorti d'environ 114 hectares de terres labourables et prés, de 42 hectares de bois d'un seul tenant, et d'une île créée par l'Epte[44].

Un texte datant de 1860 - 1861 décrit l'état du château :

« Le lierre assiège les murailles et en comble toutes les brèches des jets de sa végétation. Les longs bâtiments de la ferme se sont adossés au rempart d’enceinte du côté septentrional. Vis-à-vis, au sud de la cour, subsiste une seconde enceinte quadrangulaire entourée d’un fossé profond; c’est là qu’est retranché le château et qu’il se déploie avec ses vastes constructions, sa cour d’honneur, aujourd’hui plantée en jardin, sa chapelle et ses dépendances. Un couloir fortifié conduit au donjon, tour puissante et gigantesque faisant saillie au sud-ouest et assise sur une motte artificielle. Ce donjon, presque inexpugnable, conserve plusieurs étages voûtés, et on voit les restes de la chemise crénelée et munie de mâchicoulis qui le protégeait du côté de la campagne. »[45].

Détail d'un ornement en pierre, assez abîmé, de la tour-porte ouest de Châteauneuf-sur-Epte. On distingue mal ce qu'il représentait. Du lichen est visible sur les pierres.
Détail d'un ornement en pierre de la tour-porte ouest.

Une source de 1896 décrit la tour-porte ouest : « L'ogive et les contreforts de cette porte subsistent encore, ainsi que la partie qui servait au jeu de de la herse, les entailles où venaient s'enclaver les membrures du pont-levis, et même les écussons accompagnés de leurs supports qui ornent chacun des contreforts. Dans les tenants des armoiries nous avons cru reconnaître des sirènes. Le léopard qui allonge sa patte vers l'écu est très bien conservé. »[46]. La source décrit également le donjon comme mesurant 25 m de haut[46]. Ce sont des détails qui ne subsistent plus aujourd'hui.

En 1933, le château était la propriété d'un certain M. Henri Personne, ingénieur[47]. Il est définitivement abandonné en 2005.

Protection modifier

L'initiative d'une première protection au titre des monuments historiques vise les restes du château. Mais l'arrêté du est annulé[1]. Le , les ruines sont inscrites par arrêté en tant que site naturel[48]. La vallée de l'Epte a par arrêté été déclarée site classé le [1].

Bibliographie modifier

  • Gabriel du Moulin, Histoire générale de Normandie, contenant les choses mémorables advenues depuis les premières courses des Normands païens, tant en France qu'aux autres pays... jusques à la réunion de la Normandie à la couronne de France, Rouen, J. Osmont, (lire en ligne).
  • Félicie (d') Ayzac, Histoire de l'abbaye de Saint-Denis en France, Paris, Imprimerie nationale, 1860 - 1861 (lire en ligne).
  • Société française d'archéologie, Bulletin monumental / publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques ; et dirigé par M. de Caumont, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne).
  • Dieudonné Dergny, « Les ruines de la forteresse de Chateau-sur-Epte », dans La Normandie monumentale et pittoresque, première partie, Le Havre, Lemale, (lire en ligne), p. 183 - 186.
  • F.-C. Lavalée, « Le canton d'Écos  », dans La Normandie littéraire, Rouen, (lire en ligne), p. 222 - 228.
  • Société historique et archéologique du Gatinais, Annales de la Société historique & archéologique du Gâtinais, Fontainebleau, Impr. E. Bourges, (lire en ligne).
  • Jean-Olivier Guilhot et Marie-Pierre Feuillet, Anse, château des Tours : origine et évolution d'un point fort de la seigneurie de l'église de Lyon, Lyon, Direction des antiquités historiques Rhône-Alpes, .
  • Jean Mesqui, Châteaux forts et fortifications en France, Paris, Flammarion, , 493 p. (ISBN 2-08-012271-1), p. 111-112.
  • Bruno Lepeuple, « Du château au bourg castral en Vexin normand (XIe – XIIe siècle) », dans Anne-Marie Flambard Héricher, Jacques Le Maho, Château, ville et pouvoir au Moyen Âge, Caen, Publications du CrAHM, (ISBN 978-2902685837), p. 13 - 40.
  • « Un château… tout neuf ? », Le démocrate vernonnais,‎ , p. 27 (lire en ligne)

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Guy Le Hallé donne la date de 1130[10].

Références modifier

  1. a b et c « Ensemble castral », notice no PA00099372, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. André Châtelain, L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal, , 319 p. (ASIN B004Z1ACJ4), p. 44.
  3. a b c et d Guilhot Feuillet, p. 22.
  4. a et b Mengus 2021, p. 55.
  5. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 54.
  6. Lavallée 1903, p. 228.
  7. a b et c Lavallée 1903, p. 227.
  8. a et b Lepeuple 2012, p. 28.
  9. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 130.
  10. Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 28.
  11. Jean Mesqui, Châteaux et enceintes de la France médiévale : De la défense à la résidence, t. 1. Les organes de la défense, Paris, Éditions Picard, , 2e éd. (1re éd. 1991), 376 p. (ISBN 978-2-7084-0961-3), p. 29.
  12. a et b Un château… tout neuf ? 2016, p. 27.
  13. « Le château à motte de Châteauneuf-sur-Epte », sur www.fondation-patrimoine.org (consulté le )
  14. Mariam FOURNIER, « À Château-sur-Epte, la restauration du château boostée par la mission Bern », sur Paris-Normandie, (consulté le )
  15. « Patrimoine : la Mission Bern dévoile ses aides financières pour sauver cinq monuments normands », sur Paris-Normandie, (consulté le )
  16. Lavalée 1903, p. 224.
  17. a et b Ayzac 1860-1861, p. LXXIII.
  18. Lepeuple 2012, p. 25.
  19. Lavalée 1903, p. 225.
  20. Lepeuple 2012, p. 34.
  21. « Château fort », notice no IA00017156, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Société historique et archéologique du Gatinais 1912, p. 3 - 4.
  23. a b et c Dergny 1896, p. 185.
  24. du Moulin 1612, p. 314.
  25. Lepeuple 2012, p. 30.
  26. Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, depuis les premiers temps historiques jusqu'à nos jours... enrichie d'une belle carte des environs de Paris et de beaucoup de gravures.... Tome 2, Paris, Furne, (lire en ligne), p. 366
  27. Ayzac 1860 - 1861, p. LXXIII.
  28. a b et c Lavallée 1903, p. 225.
  29. Société française d'archéologie 1867, p. 344.
  30. a b c d et e Ayzac 1860 - 1861, p. LXXIV.
  31. Société française d'archéologie 1867, p. 361.
  32. a et b Lavallée 1903, p. 226.
  33. Lavalée 1903, p. 226.
  34. Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie A. Pâris, (lire en ligne), p. 142
  35. Lepeuple 2012, p. 15.
  36. Lepeuple 2012, p. 31.
  37. Archives nationales. Actes du Parlement de Paris. Deuxième série : 1328-1350. Jugés (Lettres-Arrêts-Jugés). Tome I. 1328-1342. Cote X/1a/10, fol. 166 (lire en ligne).
  38. a b et c Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume, Paris, La compagnie des libraires, 1726-1733 (lire en ligne), p. 659
  39. Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume, Paris, La compagnie des libraires (lire en ligne), p. 1726-1733
  40. « Château fort »,
  41. Dergny 1896, p. 185 - 186.
  42. d'Ayzac 1860 - 1861, p. LXXV.
  43. Société française d'archéologie 1867, p. 357.
  44. a et b « Belle ferme en Seine-et-Oise », La Presse,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  45. Ayzac 1860 - 1861, p. LXXVI - LXXVII.
  46. a et b Dergny 1896, p. 186.
  47. Sites & monuments, Bulletin de la Société pour la protection des paysages de France, Paris, Imprimerie Chaix, , p. 240
  48. « Les ruines du château », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier