Chabrillan

commune française du département de la Drôme

Chabrillan est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Chabrillan
Chabrillan
Vue du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
Cyrille Vallon
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26065
Démographie
Gentilé Chabrillanais
Population
municipale
760 hab. (2021 en évolution de +10,14 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 28″ nord, 4° 56′ 32″ est
Altitude Min. 149 m
Max. 352 m
Superficie 17,75 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Chabrillan
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Chabrillan
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Chabrillan
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Chabrillan

En 2023, date du dernier recensement dans cette commune, sa population était de 801 habitants. Ses habitants sont dénommés les Chabrillanais et les Chabrillanaises.

Appartenant à l'arrondissement de Die et au canton de Crest-Sud[1], il offre un climat méditerranéen. Il est situé entre Vercors et Provence. Le village de Chabrillan est doté d'un commerce de proximité, une boulangerie, mais aussi d'un Café-Bibliothèque[2].

Géographie

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Localisation

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La commune de Chabrillan est située dans le Sud-Est de la France, sur la rive gauche de la Drôme, à 7 km de Crest, 31 km de Valence et 44 km de Die.

Relief et géologie

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La superficie de la commune de Chabrillan est de 17,75 km². L'altitude moyenne est d'environ 240 mètres. Sa latitude est de 44.724 degrés Nord et sa longitude de 4.942 degrés Est[1].

Géologie

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Hydrographie

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La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • la Drôme[3] ;
  • le Chabrillan (ou Ru de Chabrillan) est un ruisseau (affluent du Rif-Noir) attesté en 1891 :
son parcours est de 3,5 kilomètres. En 1891, il avait une largeur moyenne de 1,50 m, une pente de 44 m, un débit ordinaire de 0,45 m3, extraordinaire de 15 m3[4] ;
  • le Rif Noir[3] ;
  • Ruisseau de Beaunette[3] ;
  • Ruisseau de Saint-Pierre[3] :
attesté en 1891, il a sa source au domaine de Cobonne (commune de Chabrillan) et se jette dans la Drôme, sur la même commune, après un cours de 5,4 kilomètres ;
XVe siècle : El riou de Sant Peyre (parcellaire) ;
en 1891, il a une largeur moyenne de 5 m, une pente de 87 m, un débit ordinaire de 0,10 m3, extraordinaire de 35 m3[5] ;
  • Ruisseau de Villeneuve[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du sud »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Livron »sur la commune de Livron-sur-Drôme à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 917,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chabrillan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), forêts (27,2 %), terres arables (24,9 %), prairies (6,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Chabrillan se situe en rive gauche de la Drôme. De la grande route, nommée D104 on n'en aperçoit que le vieux village perché. Celui-ci ne ce laisse deviner que lorsqu'on arrive sur les Charmes.

Quartiers, hameaux et lieux-dits

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Site Géoportail (carte IGN)[3] :

  • Almoric (nord)
  • Almoric (sud)
  • Bariol
  • Barnier
  • Bastian
  • Bégou
  • Bonnard
  • Bourbousson
  • Brotin
  • Bruel
  • Brunel
  • Cabane
  • Caillet
  • Chapelle Saint-Pierre
  • Chastaing
  • Cordeil
  • Coste
  • Coursange
  • Court
  • Dourille
  • Duchamp
  • Fereyre
  • Fougier
  • Gamon
  • German
  • Gille
  • Girardon
  • Gorce
  • Goudert
  • Goy
  • Grand-Grange
  • Grand Montagnat
  • Grange Neuve
  • Hervé
  • Hugon
  • Jacamons
  • Janoyer
  • Jouventin
  • Julien
  • la Croze
  • la Liaure
  • la Plaine
  • la Vaumane
  • le Mas
  • le Parquet
  • les Charmes
  • les Côtes
  • les Faures
  • les Gilles
  • les Plots
  • les Portiers
  • les Selles
  • le Vallon
  • Long
  • Maran
  • Marcel
  • Mathieu
  • Mège
  • Mestron
  • Monier
  • Mourier
  • Parpaillon
  • Paygranet
  • Petit Montagnat
  • Picy
  • Pinet
  • Plantier
  • Pons
  • Rigaud
  • Roch
  • Rochas
  • Rolano
  • Rouveyrol
  • Roux
  • Sainte-Anne
  • Saint-Laurent
  • Saint-Romain
  • Souchier
  • Tabardel (nord)
  • Tabardel (sud)
  • Teyssier
  • Vialette
  • Villeneuve
  • Zacharie

Projets d'aménagement

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Plusieurs projets d'aménagements sont en cours de réflexion[Quand ?], notamment la rénovation du stade de football situé en bas de la commune.

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par les routes départementales D 104, D 537 et D 591[3].

Toponymie

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Attestations

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :

  • 1171 : Chabreilha (chartes de Bonlieu).
  • 1230 : Chabreilla (cartulaire de Die, 68).
  • 1264 : Chabroilla (Sigillog. du Dauph., 265).
  • 1282 : Chabreillion (cartulaire de Léoncel).
  • XIIIe siècle : Chabrilla (Le fieus de levesq.).
  • 1326 : De Chaprilliano (Trans. entre l'abbaye d'Aiguebelle et le comte de Valentinois).
  • 1332 : Chabrillianum (Gall. christ., XVI, 130).
  • 1345 : mention du château : Castrum de Capriliano (Duchesne, Comtes de Valentinois, 43).
  • 1384 : mention du château : La Mouta, la Mota de Chabrillan (inventaire de la chambre des comptes).
  • XIVe siècle : mention de l'église (Saint-Julien) : Capella de Capriliano (pouillé de Valence).
  • 1442 : mention du château : Castrum Chabrilliani (choix de documents, 77).
  • XVe siècle : mention du château : La Moto, Lous barris de la Moto (parcellaire).
  • XVe siècle : mention de l'église Saint-Julien : Sant Julio (parcellaire).
  • XVIe siècle : Chabrillao (parcellaire).
  • 1426 : Chabreilham (Duchesne, Comtes de Valentinois, 6)
  • 1626 : Chabreillan (archives municipales de Vaunaveys).
  • 1650 : Chabrelhan (parcellaire de Crest).
  • 1891 : Chabrillan, commune du canton de Crest-Sud.

Étymologie

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Le toponyme est issu du vieux provençal chabre « chèvre »[18].

Histoire

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Préhistoire

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Lors des fouilles préventives au passage du TGV Méditerranée sur la commune, une équipe d'archéologues est intervenue sur le site de la Prairie. Elle a mis au jour une dalle anthropomorphe du Néolithique. Elle reposait aux côtés d'un foyer et d'une fosse contenant le squelette d'un chien. Taillée dans un calcaire gréseux, elle mesurait 45 centimètres de long, 31 centimètres de large et avait une épaisseur de 13 centimètres. Elle a été datée du Chasséen ancien[19]. Elle évoque un personnage stylisé avec une face en relief, des yeux en retrait et un front proéminent. Sur les côtés de la dalle ont été incisés des bras parallèles et droits[19]. Le torse, peut-être féminin, est légèrement dégagé par rapport à la surface ce qui suggère des seins[20].

La dalle était prévue pour être plantée dans le sol puisqu'elle est taillée en pointe à la base. Ce type de figuration s'apparente à celles retrouvées en Languedoc, en Provence dans le Comtat Venaissin et à Avignon. Rien ne permettant de lier cette représentation anthropomorphe à un rite funéraire humain, soit elle a pu identifier l'occupante de l'habitation, soit symboliser un personnage féminin de statut important[20].

Antiquité : les Gallo-romains

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Des tombes sous tuiles sont situées près du vieux chemin romain[21].

Le village se construit dès le XIe siècle, au pied du château. Les différentes rivalités telles que les guerres de Religion ou la Révolution Française ont détérioré le château comme le village. Aujourd'hui les remparts au nord sont bien conservés, cependant le château est en ruine, il ne reste que le donjon[22].

Du Moyen Âge à la Révolution

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La seigneurie[17] :

  • Au point de vue féodal, Chabrilla est une terre (ou seigneurie) du fief des comtes de Valentinois.
  • Possession des Chabrillan (chevaliers).
  • Milieu XVe siècle : elle passe (par mariage) aux Beaumont.
  • Acquise par le dauphin Louis XI.
  • 1450 : cédée aux Moreton en échange d'une partie de la terre de Pierrelatte.
  • 1674 : les Moreton obtiennent l'érection de Chabrillan en marquisat. Ils sont les derniers seigneurs.

1370 : en leur qualité de hauts seigneurs, les comtes de Valentinois donnèrent une charte de libertés aux habitants de Chabrillan[17].

1674 (octobre) : le marquisat est créé en faveur de Joseph de Moreton (dont deux des frères étaient morts à la guerre au service du roi) par lettres du roi Louis XIV données à Saint Germain en Laye[réf. nécessaire].

Avant 1790, Chabrillan était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et sénéchaussée de Crest
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église était sous le vocable de saint Julien et dont les dîmes appartenaient au prieur du lieu (voir Saint-Pierre)[17].

Saint-Pierre

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Prieuré de l'ordre de Saint-Augustin, filiation de Saint-Thiers de Saou uni à cette abbaye vers le milieu du XVe siècle et dont le titulaire, avant 1790, avait les dîmes de la paroisse de Chabrillan[23].

  • XIVe siècle : prioratus de Capriliano (pouillé de Valence).
  • XIVe siècle : Sant Peyre (parcellaire).
  • 1891 : Saint-Pierre, église (déjà classée parmi les monuments historiques), cimetière et quartier de la commune de Chabrillan.

De la Révolution à nos jours

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En 1790, Chabrillan devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les communes de : Autichamp, Chabrillan, Grâne, Roche-sur-Grâne. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800), elle devient une simple commune du canton de Crest-Sud[17].

Politique et administration

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La mairie.

Tendance politique et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 2008 Jacqueline Thury-Bouvet    
2008 2014 Alain Charrier    
2014 2020 Guy Audras (sans étiquette) retraité
2020 En cours
(au 7 mars 2022)
Cyrille Vallon[24][source insuffisante]    

Espaces verts et fleurissement

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En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[25].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 760 habitants[Note 2], en évolution de +10,14 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7165707778699301 0161 0251 0291 004
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
963905907906901864851810766
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
764722707605610542531528534
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
519474494544629608648659663
2018 2021 - - - - - - -
736760-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête : premier dimanche d'août[21].

Enseignement

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La commune relève de l'académie de Grenoble.

Médias

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Économie

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Agriculture

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En 1992 : céréales, vergers, ovins, caprins[21].

Tourisme

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  • Bourg à caractère médiéval[21].
  • Panorama du château[21].
  • Rives de la Drôme / pêche[21].
  • Marché de Cabreilha[30].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le village vu de la plaine.
  • Village perché (restauré).

Patrimoine naturel

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La commune fait partie de la réserve naturelle nationale des Ramières du Val de Drôme, c'est un village botanique[33].

À l'angle des routes RD 104 et RD 591, se trouvait un chêne auquel certains habitants attribuaient le pouvoir de guérison des affections cutanées des bébés. Le pèlerinage s'effectuait de nuit. Les mères venaient suspendre aux branches ou déposer dans le tronc [...][Quoi ?] :

  • Une petite chapelle dépendante de l'abbaye Saint-Chaffre du Monestier se trouvait à proximité. On émet l'hypothèse que le pèlerinage associé à cette chapelle a été transféré au chêne après la disparition de cette dernière.
  • Le chêne est mort, abattu par un orage en novembre 1982, à plus de 300 ans.
  • Un autre a été planté dans les années 1980[34].

Personnalités liées à la commune

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  • Famille Guigues de Moreton de Chabrillan, des comtes et marquis de Chabrillan.
  • Maurice Long (né en 1866 à Crest, mort à Colombo (Ceylan) en 1923) : avocat puis magistrat, député de la Drôme de 1910 à 1923, ministre du Ravitaillement en 1917 dans le gouvernement de Paul Painlevé, Gouverneur Général de l'Indochine Française de 1919 à 1923. Il est inhumé le à Chabrillan. Une souscription est ouverte en Indochine pour ériger un monument, en son souvenir, à Chabrillan. Implanté dans le cimetière, devant la porte de la chapelle, cette stèle est due à l’architecte parisien Reynaud et au sculpteur valentinois Bessat.
  • Gustave André (ne en 1908, à Chabeuil, exécuté en 1944 à Limonest) : instituteur à Chabrillan, résistant, compagnon de la Libération[35].

Héraldique, logotype et devise

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Chabrillan possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme comprenant les noms de lieux anciens et modernes…, Paris, Imprimerie Moderne, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • 2001 : Collectif, Archéologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne vallée du Rhône, Valence/Paris, Le Musée de Valence/Semgy, Éditions d'Art, , 213 p. (ISBN 2-85056-513-X).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b « CHABRILLAN - Carte plan hotel village de Chabrillan 26400 - Cartes France.fr », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  2. « Café-Bibliothèque de Chabrillan à Chabrillan »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Vallée de la Drôme (consulté le ).
  3. a b c d e f et g https://www.geoportail.gouv.fr/
  4. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme…, p. 60 (Chabrillan, second article).
  5. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme…, p. 356 (Saint-Pierre, second article).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Chabrillan et Livron-sur-Drôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Livron », sur la commune de Livron-sur-Drôme - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Livron », sur la commune de Livron-sur-Drôme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valence », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme…, p. 59 (Chabrillan, premier article).
  18. Société d'Archéologie et de Statistique de la Drome, Bulletin, vol. 44, Valence, , p. 321.
  19. a et b Sylvie Saintot, Archéologie sur toute la ligne, p. 69.
  20. a et b Sylvie Saintot, op. cit., p. 70.
  21. a b c d e f g et h Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chabrillan.
  22. « Chabrillan | La Drôme Tourisme », sur ladrometourisme.com, (consulté le ).
  23. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme…, p. 356 (Saint-Pierre, premier article).
  24. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  25. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Mairie de Chabrillan, « Marché de Cabreilha ».
  31. « Eglise Saint Pierre à Chabrillan », sur Vallée de la Drôme (consulté le ).
  32. Patrimoine de la Drôme, « Église saint-julien à Chabrillan, site du patrimoine de la Drôme », sur Patrimoine de la Drôme (consulté le ).
  33. Mairie de Chabrillan, « Village Botanique ».
  34. F. Monteiller, « Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme », Études drômoises, no 69,‎ , p. 51-52.
  35. « ANDRÉ Gustave, Jean, Joseph alias Phénicien, Pierre - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).