Chamaedorea radicalis

espèce de plante de la famille des palmiers

Chamaedorea radicalis est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Arecaceae (les palmiers) qui est originaire du Nord-Est du Mexique[2].

Vue de la plante.

Description modifier

Ce sont des Palmiers avec des tiges solitaires (très rarement cespiteux ?), érigés, élancés, paraissant sans tige ou pouvant atteindre 3-4 m de haut ( on parle couramment de 2 types de C.radicalis ; une sous-espèce acaule et d'une autre caulescente ).

Tige : 2-3 cm de diamètre, courte, recourbée, souterraine puis à nœuds serrés, ou parfois aérienne, allongée, puis verte, lisse, annelée, avec des entre-nœuds jusqu'à 15 cm.

Feuilles : 4-8, dressées, pennées ; avec gaine de 15-25 cm de long, épaisse, coriace et fibreuse, de couleur vert clair, dure et résistante au séchage, oblique et tubulaire seulement au milieu de la partie inférieure.

Les inflorescences sont inter-foliaires, dressées, pédiculées, si la plante est acaule.

Fruits 12 x 9 mm, ellipsoïdes à obovoïdes-globuleux, de couleur jaune-vert puis virant à l'orange et enfin au rouge à pleine maturité [3].

Taxonomie modifier

Chamaedorea radicalis a été décrit par Carl Friedrich Philipp von Martius (Mart.) et publié dans Histoire Naturalis Palmarum 3: 308, en 1849[4].

Etymologie

Chamaedorea: Nom générique qui dérive des mots grecs: χαμαί (chamai), que signifie "sur le terrain", et δωρεά (dorea) , que signifie "cadeau", en référence aux fruits faciles à obtenir dans la nature de par la taille des plantes ne dépassant pas quelques mètres[5].

radicalis, épithète latine qui signifie basale ou dérivée de la racine, se référant aux inflorescences au port apparemment sans tige (pour le type acaule). Le latin radix (racine) est peut-être aussi dû à l’espèce de grosse racine souterraine qu'il forme à partir du collet [6]..

Synonymie

Culture modifier

C'est un palmier de croissance moyenne, mais la floraison (et la fructification) peut intervenir lorsqu'il est encore assez jeune. Les Chamaedoreas étant dioïque il faut, effectivement, un pied mâle et un pied femelle pour que la fructification se produise.
Le C.radicalis est sans doute le Chamaedorea le plus rustique, sa résistance au froid (-10°C) correspond a une zone USDA 8b , même 8a ou encore moins, s'il est bien installé et abrité. Le Chamaedorea microspadix est aussi assez résistant au froid, et s'ils sont plantés ensemble on a pu observer des hybridations entre ces deux espèces [8].
Les graines germent sans difficultés particulières, si elles sont assez fraiches. Comme les autres « petits palmiers » ils préfèreront se développer à l'ombre ; sous-Canopée. Ils seront beaucoup plus beaux plantés en groupe, sous des végétaux plus élevés, qui les abriteront et sous lesquels ils bénéficieront de la pénombre dont ils ont besoin.

Références modifier

  1. POWO. Plants of the World Online. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet; http://www.plantsoftheworldonline.org/, consulté le 20 décembre 2021
  2. « Chamaedorea radicalis », Royal Botanic Gardens, Kew: World Checklist of Selected Plant Families (consulté le )
  3. Chamaedorea radicalis en PalmWeb
  4. Chamaedorea radicalis sur Trópicos
  5. Umberto Quattrocchi, CRC World Dictionary of Plant Names, vol. Volume I A-C, CRC Press, (ISBN 978-0-8493-2675-2, lire en ligne), p. 495
  6. DELEUZE, Jacques, Palmiers pour le Climat Méditerranéen, Marly-le-Roy, Editions Champflour, , 144 p. (ISBN 2-87655-026-1, lire en ligne), p. 83
  7. Chamaedorea radicalis sur The PlantList (TPL)
  8. http://actus.societe-francaise-acclimatation.fr/wp-content/uploads/2016/10/2014eteautomne.pdf | PlantÆxoticA Bulletin n° 6-7 – Eté-automne 2014 _Chamaedorea rustiques_

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