Charbuy

commune française du département de l'Yonne

Charbuy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de l'agglomération d'Auxerre et c'est une commune membre de la Communauté de l’Auxerrois.

Charbuy
Charbuy
La mairie
Blason de Charbuy
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Auxerrois
Maire
Mandat
Gérard Delille
2020-2026
Code postal 89113
Code commune 89083
Démographie
Gentilé Charbuysiens
Population
municipale
1 863 hab. (2021 en évolution de +0,92 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 29″ nord, 3° 28′ 02″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 212 m
Superficie 23,4 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Auxerre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxerre-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Charbuy
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Charbuy
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Charbuy
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Charbuy

Ses habitants sont appelés les Charbuysiens.

Géographie

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Situation

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Charbuy est une commune située dans le département de l'Yonne, dans la région Bourgogne. Elle est située à 159 mètres d'altitude et a une superficie de 23,4 km² (soit 71,4 hab/km²).

Auxerre est à 8 km au sud-est, et Paris à environ 143 km (nord-ouest) par l'autoroute A6, dont l'échangeur d'Appoigny est à 11 km au nord-est[1].

Communes limitrophes

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Hameaux

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La commune comprend 1 800 habitants sur une surface totale de 2340 hectares, une population répartie dans le village et dans dix-sept hameaux :

  • Beaurepaire
  • Les Bois de Charbuy
  • Le Bourg
  • Brécy
  • Chaumois
  • Les Courlis
  • Le Cul du Four
  • La Gruère
  • Les Gueudins
  • Le Placeau
  • Grand Ponceau
  • Petit Ponceau
  • Les Ragons
  • Riot
  • La Valette
  • Les Varennes
  • Vieux Champs

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aillant », sur la commune de Montholon à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports

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Réseau routier

Deux routes principales desservent la commune : la D89 d'Auxerre (au S-E) à Aillant-sur-Tholon au nord-ouest ; et la D48 reliant la commune voisine Lindry au sud-ouest à Seignelay au nord-est.

L'échangeur d'Appoigny (sortie 19 Auxerre-Nord) pour l'autoroute A6 est à 11 km au nord-est sur la D606[1].

Transports ferroviaires

Le trafic ferroviaire s’effectue principalement depuis la gare SNCF d’Auxerre-Saint-Gervais à 11 km du village. Des trains quotidiens et réguliers relient Auxerre à Paris (gare de Lyon, gare de Bercy). (La gare d’Auxerre-Saint-Amatre, au sud-ouest d'Auxerre, est désaffectée.)

La gare de Laroche-Migennes, mieux desservie, est à 20 km au nord.

Transports aériens

L’aérodrome d'Auxerre - Branches est en partie situé sur le nord-est de la commune[9].

Chemins pédestres

Le GR 13 passe par le village, traversant la commune approximativement d'est en ouest[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Charbuy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), forêts (41,6 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), prairies (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

Histoire

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Sous l'ancien régime, Charbuy (ou Charbuis) était en Champagne, diocèse d'Auxerre, parlement et intendance de Paris, élection de Tonnerre[16].

Château de Beauretour (ou Beaurepaire) : Jusqu'au milieu du XIVe siècle un château de Beauretour (en latin Bellus reditus, aussi traduit par Beaurepaire, qui est le nom actuel du hameau), était une propriété de l'évêché d'Auxerre. Il datait au plus tard du XIIe siècle car la première mention de Beauretour, citée dans les Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre de l'abbé Lebeuf, concerne Hugues de Noyers, 57e évêque d'Auxerre 1183-1206, qui y fait d'importants investissements et, selon Lebeuf, rend Beauretour « digne d'un prince ». Il y fait construire de splendides bâtiments et fait entièrement remanier l'extérieur : l'endroit étant un pays de bois et de marécages, il fait creuser trois étangs en succession pour assécher les terres ; fait créer des jardins, arracher des bois et en replanter d'autres pour former un grand parc avec garennes et vergers. Il profite du remuement des terres pour élaborer des défenses en ajoutant ponts et portails[17]. Puis Henri de Villeneuve (59e évêque 1220-1234) s'y retire vers la fin de sa vie et y meurt le 18 janvier 1234[18]. Guy de Mello (62e évêque 1247-1269) y fait faire également de gros travaux, engageant « d'énormes dépenses » qu'il aurait encore augmentées « si cet endroit lui eut paru plus gracieux ». Il fait rehausser l'édifice, agrandit l'intérieur entre la grande salle et la chapelle, et en accroît l'esthétique et l'utilitaire avec des vergers et de nouveaux étangs[19]. Erard de Lesignes (63e évêque 1270-1278) y donne une salle neuve et fait construire quelques appartements à l'entrée[20]. Aymeric Guénaud (79e évêque 1331-1339) s'y trouve lorsqu'il appose son sceau en tant qu'exécuteur testamentaire en 1338 de Guillaume de Sainte-Maure, chancelier de France (1329-1335), doyen de Saint-Gatien et de Saint-Martin de Tours[21].

Audoin Albert, 75e évêque 1351-1352, tient sa charge moins de deux ans mais dans une période troublée, celle de la peste noire, entraînant une baisse importante de ses revenus qui sera la cause de la démolition de Beauretour. Il juge le château superflu, vu le voisinage d'autres maisons épiscopales. De fait Beauretour ne soutient pas la comparaison avec son proche voisin, le château de Régennes, la perle des résidences épiscopales de l'évêché, et dont les très riches terres sont à seulement 8 km au nord-est de Charbuy et 11 km au nord d'Auxerre. C'est également une position plus stratégique, puisqu'il jouxte pratiquement la route Paris-Lyon et tient le pertuis éponyme de Régennes, passage essentiel pour la navigation sur l'Yonne. Audoin Albert décide donc qu'en regard du double emploi de ses demeures épiscopales, les frais d'entretien de Beauretour sont une charge trop importante. Il demande l'accord du chapitre qui consent à la destruction de l'essentiel du château[note 1]. Il n'en reste plus que les étables ou écuries, le four, le grand portail et la maison du portier[22]. On distingue encore la trace des anciens fossés.

Ponceaux fut le siège d'une seigneurie importante, dont dépendait la terre de Fleury[23].

Vieuxchamps était un fief relevant de la baronnie de Toucy[23]. Il appartenait au XIXe siècle aux Baudesson (famille d'Auxerre), qui en prirent le nom, et qui furent aussi châtelains d'Arcy-sur-Cure (actuel centre équestre).

La Chaineaux était un fief où s'élevait un château aujourd'hui disparu[23].

Lieux et monuments

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L'église Saint-Médard

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L'église Saint-Médard

L'église Saint-Médard a été construite au XVe siècle. Son historique a donné lieu à une « légende » charbuysienne : un dimanche d'avant Noël, lors de la messe dominicale, une châtelaine de Beaurepaire aurait convié à un grand buffet tous les pauvres de la paroisse et des environs qui s'étaient querellés avec elle. À cette occasion, elle fit remplir de paille la cour de son château et elle condamna également les issues secondaires pour ne garder que la grande porte comme accès. Une fois tous les convives présents, elle bloqua la grande porte et mit le feu à la paille, brûlant ainsi ses hôtes. Elle s'échappa par un passage secret ayant une sortie sur la route menant à Auxerre. Cependant, elle se fit rattraper et capturer par les villageois. Son châtiment expiatoire fut de reconstruire l'église en utilisant les pierres de son château. Que l'église ait été victime d'un incendie, c'est fort possible ; qu'il ait été accidentel ou volontaire, et provoqué par une châtelaine (alors qu'il s'agit d'un fief ecclésiastique), cela reste à démontrer. De nos jours, on peut toujours voir le buste d'une femme portant une couronne de roses à la pointe du portail principal. L'église abrite également de nombreuses autres sculptures : La Vierge de Pitié, sainte Anne et la Vierge, saint évêque ressuscitant un enfant (saint Nicolas ?), le Christ en croix, et une plaque commémorative de fondation du prêtre G. Fleury.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
« Parti, de gueules à la tour d'argent sommée d'une crosse issante d'or, posée sur un talus de même environné d'arbres de sinople ; et d'azur à la corne d'abondance d'or d'où s'échappent des produits de la terre ; au chef de sinople portant le nom de la commune entre deux étoiles, le tout d'or ».

La création du blason remonte à l'époque du jumelage avec la commune allemande de Serrig (vers 1981).

Sur la partie gauche, le « gueules » correspond à la couleur rouge de l'écu. La tour surmontée d'une crosse en or rappelle l'ancien château épiscopal de Beauretour.

Le sol sablonneux de la commune est représenté par la partie jaune du blason (or, appelé de même pour éviter une répétition avec l'or de la crosse) où est posée la tour. Les arbres verts (sinople) qui entourent le talus symbolisent l'importance de l'espace boisé (environ 1/3 de la commune).

Sur la partie droite, le fond bleu du blason se dit d'azur, et peut évoquer les étangs. La corne d'abondance d'où se déversent des produits de la terre (fruits, légumes) rappelle la riche production maraîchère traditionnelle de la commune.

En haut (sur le chef), le vert du sinople rappelle encore l'étendue des bois. Le chef sert de bandeau où figure en lettres d'or le nom de la ville entouré de deux étoiles[24] ; peut-être une allusion à l'association "l'Étoile Sportive Charbuysienne" (ESC) ?

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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L'équipe municipale est constituée d'un maire, de cinq adjoints municipaux, et de onze conseillers.

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1974 Georges Horry    
1974 1995 Georges Bonnerue    
mars 1995 en cours Gérard Delille[25]    

Élection présidentielle

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À l'élection présidentielle de 2007, 1 269 électeurs étaient inscrits. Seuls 1 137 ont voté (soit 89,60 %). Au premier tour, Nicolas Sarkozy l'emporte avec 32 % des voix (Ségolène Royal : 21 %, François Bayrou 20 %, Jean-Marie Le Pen 12 %, et Olivier Besancenot 6 %). Au second tour, Nicolas Sarkozy l'a emporté avec 58 % des voix contre Ségolène Royal avec 42 % des voix.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 1 863 habitants[Note 3], en évolution de +0,92 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8739719341 1211 2701 2461 2761 3191 343
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3791 3521 3561 2431 2401 2151 2381 2111 183
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1531 1251 071943914879841813770
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7787448381 1711 4631 6071 5751 5961 718
2014 2019 2021 - - - - - -
1 8291 8541 863------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Logements

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La commune regroupe 651 logements (dont 579 en résidences principales). 89,6 % de ces logements possèdent au minimum quatre pièces. 99,1 % de ces logements sont des maisons. Et 91,9 % des résidents sont propriétaires. 65,1 % des résidents ont emménagé à Charbuy il y a plus de 19 ans.

Au dernier recensement, le village abritait 579 ménages. Les ménages d'une seule personne représentaient 13,8 %. 95,0 % de ces ménages possèdent au moins une voiture.

Vie économique

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La vie économique de Charbuy tourne autour de la culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses, et d'élevage d'animaux. Le village regroupe quatre professionnels de santé, un salon de coiffure, une boulangerie, une boucherie, un café et une pharmacie.

Situation professionnelle

Le village regroupe 847 actifs, dont 78,1 % ont un emploi (4,9 % sont au chômage). 728 personnes sont inactives.

Les retraités et préretraités représentent 15,8 % de la population, les étudiants et stagiaires, 7,4 %.

Jumelages

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Château d'eau de Charbuy

Vie quotidienne

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Jusqu'à fin 2016 le SIAEP gérait l'approvisionnement en eau potable. Le SIAEP a été dissout et la compétence pour l'eau potable est depuis transférée à la Lyonnaise des Eaux[30].

Enseignement

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La commune abrite une école maternelle « le château du rosaire » et une école élémentaire de 137 élèves à la rentrée 2009.

Pour l'enseignement du second degré, les élèves doivent se rendre à Auxerre ou à Saint-Georges :

Collèges

  • Collège Albert-Camus
  • Collège Bienvenu-Martin
  • Collège Denfert-Rochereau
  • Collège Paul-Bert
  • Collège privé Saint-Joseph
  • Collège Jean-Bertin

Lycées

  • Lycée agricole Auxerre-La Brosse
  • Lycée Joseph-Fourier
  • Lycée Jacques-Amyot
  • Lycée professionnel Saint-Germain
  • Lycée privé Saint-Joseph
  • Lycée professionnel Vauban

De même, pour l'enseignement supérieur, les étudiants se réunissent à Auxerre :

  • Le Centre départemental de l’IUFM
  • Le CIFA (Centre interprofessionnels de formation d’apprentis) qui prépare aux métiers de la gestion, de la vente, de l’esthétique, de l’immobilier et de l’hôtellerie/restauration.
  • Chambre de commerce et de l’industrie avec des formations en management, commerce, gestion et forces de vente.
  • Institut de formation des soins infirmiers
  • Lycée Jacques-Amyot, lycée Fourier, lycée agricole de la Brosse, lycée Saint-Joseph.
  • IUT d’Auxerre.
  • Maison de l’entreprise : formation en alternance d’ingénieurs (ITII Bourgogne) et de commerce et gestion.

Le village finance également un centre de loisirs « les moustix » qui propose de nombreuses activités culturelles (bibliothèque, école de musique...), sportives (athlétisme, badminton, football, judo...), ou de loisirs (art floral, club canin, etc.) À Charbuy se situe également un Centre équestre - Poney club, dans le hameau de Vieux-Champs.

Le village dépend du CH d'Auxerre. Néanmoins, on peut trouver un médecin, un chirurgien-dentiste, deux infirmières et deux kinésithérapeutes.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Abbé Jean Lebeuf, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes
  1. À l'époque, pendant la guerre de Cent ans, la vente d'un lieu aussi bien défendu que Beauretour comportait le risque de voir le château tomber plus tard aux mains des ennemis. Il pourrait alors être utilisé pour attaquer le voisinage (dont, ici précisément, Régennes), d'où la décision d'en détruire les fortifications pour ne garder que les bâtiments d'exploitation..
Notes sur la démographie
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
  1. a et b Charbuy sur la carte de google.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Charbuy et Montholon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. a et b Charbuy sur geoportail.fr – cartes IGN. Couches « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » activées. Vous pouvez moduler, désactiver ou supprimer chaque carte (ou "couche") dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et ajouter de nombreuses cartes depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche.
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Charbuy ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auxerre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  16. Expilly, Dictionnaire... des Gaules et de la France, tome 2 (1764).
  17. Lebeuf 1743, p. 320, vol. 1.
  18. Lebeuf 1743, p. 363, vol. 1.
  19. Lebeuf 1743, p. 384, vol. 1.
  20. Lebeuf 1743, p. 404, vol. 1.
  21. Lebeuf 1743, p. 450, vol. 1.
  22. Lebeuf 1743, p. 459, vol. 1.
  23. a b et c Michel de la Torre, coll. Villes et villages de France, Yonne ; Paris, Deslogis-Lacoste, 1990, fascicule.
  24. Georges Bonnerue (maire de Charbuy 1974-1995), Le blason de Charbuy, 12 mars 2014.
  25. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 15 décembre 2013.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Charbuy - Services des eaux sur charbuy.fr.