Charles-Alexandre-Joseph de Bacquehem
aristocrate français
Le marquis Charles-Alexandre de Bacquehem est né à Douai en 1737 et mort le de la petite vérole[1].
Il descendait d'une ancienne famille cambrésienne remontant au XIIe siècle. Il épouse en 1767 Philippine-Marie-Colette de Thiennes, la plus jeune fille du Comte de Rumbeke[2].
Il obtient par lettres-patentes du 1er novembre 1786[3] l'autorisation de fonder une nouvelle industrie à Douai en créant la première verrerie[4].
Les premières pièces furent présentées le 20 janvier 1789 aux magistrats de l'échevinage[5].
La même année, le marquis de Bacquehem, en qualité de seigneur de Coutiches et de Râches fut convoqué à l'assemblée du bailliage pour élire les représentants aux États généraux[6]
Notes et références
modifier- Page 15 (40)- Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par H. Duthillœul -imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884 -archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Books
- Annuaire de la noblesse de Belgique, vol. 4, p. 159, éd.Decq, 1850
- La Revue du Nord, n°60, 1929, Victor Champier, Le goût français dans les Flandres aux XVIIe et XVIIIe siècles, p. 320,
- Nouveaux guide de l'étranger dans Douai, p. 200, éd. Crépin,, 1861
- Ephémérides historiques de la ville de Douai, p. 141, éd. Impr. Deregnaucourt, 1828
- Bulletin de la Commission historique du département du Nord, tome 19, p. 49, éd. Danel, Lille, 1890
Sources
modifier- La Voix du Nord, 14 août 2001*15, Didier Margerin, Aniche : entre passé et présent, balade au pays des verriers.