Charles-Eugène Sancelme

militaire français

Charles-Eugène Sancelme (né à Jenzat (Allier) le et mort à Paris le ) est un général de l'armée française[2].

Charles-Eugène Sancelme
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction
Archives conservées par

Lors de la Seconde Guerre mondiale il participe à la défense du territoire face à l'offensive allemande de la Blitzkrieg lors des batailles belges de Dinant et Flavion. Il devient grand-officier de la Légion d'honneur en 1951[3].

Biographie

modifier

Charles-Eugène Sancelme est né au pont de Jenzat au sein d'une famille paysanne ; il a pour père Pierre Sancelme et pour mère Marie Mome[4]. Il fait ses études secondaires au collège de Cusset et au lycée Banville de Moulins. Rentré à l'école des officiers de Saint-Cyr il en ressort diplômé en 1901[5]. Il intègre deux ans plus tard le quatrième régiment de zouaves et participe jusqu'aux début des années 1910 aux opérations d'Afrique du nord. Il obtient le grade de capitaine en 1917[6].

Lors de la Première Guerre mondiale il intègre le douzième régiment d'artillerie. De 1934 à 1938, il est chef d'état-major du gouverneur militaire de Strasbourg ; de 1938 à 1940, il commande la 4e division d'infanterie nord-africaine.

Ce début de Seconde Guerre mondiale voit sa participation aux batailles de Flavion et Dinant où il mène deux contre-offensives dont celle du 15 Mai 1940. Avec sa 4e division d'infanterie nord-africaine, ils montent en ligne à Flavion dans l'après-midi du 14 mai face à la 7e Panzer-Division[7]. L'attaque ainsi prévue avec ces deux divisions a pour objectif « de rejeter l'ennemi au-delà de la Meuse et de nettoyer complètement toute la région Ouest de ce fleuve »[8]. Malgré cette contre-offensive la bataille se termine sur une retraite.

Il est fait prisonnier le 17 mai 1940 et le reste pendant toute la guerre[9]. À son retour, il prend sa retraite et partage son temps entre Paris et Ébreuil. Il reçoit en 1951 le grade de grand-officier de la Légion d'honneur. Il repose au cimetière d'Ébreuil.

Décorations

modifier

Références

modifier
  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. (en) « Charles-Eugène Sancelme », sur generals.dk ; projet international d'inventaire des généraux de la Seconde Guerre Mondiale..
  3. « Charles-Eugène Sancelme », sur site d'études non-officiel sur l'École supérieure de guerre.
  4. « Charles-Eugène Sancelme - généalogie », sur Geneanet.
  5. Jean Boÿ (général de brigade), « Historique de la 86e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1901-1903), promotion du Centenaire de la Légion d’honneur », Bulletin historique de l'Ecole de Saint-Cyr, École spéciale militaire de Saint-Cyr, no 86,‎ (lire en ligne)
  6. Journal officiel de la République française. Lois et décrets (sur Gallica), Paris, (lire en ligne)
  7. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. 1, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3)
  8. Journaux des marches et des opérations de la 4e DINA, cité par Mary 2009, p. 333.
  9. (en) Charles D. Pettibone, The Organization and Order of Battle of Militaries in World War II : Volume VI : Italy and France, Trafford Publishing, , 612 p. (ISBN 978-1-4269-4633-2, lire en ligne), p. 428

Voir aussi

modifier

Liens internes

modifier

Liens externes

modifier