Charles Blanchaud

poète français

Charles Blanchaud, né à Nouic le , et mort au Dorat le , est un auteur et poète français. Issu d’une famille de propriétaires terriens, il fit ses études secondaires au petit séminaire du Dorat (Haute-Vienne). Il épousa Anne Joséphine Vidard, à Saint-Ouen-sur-Gartempe, dont la famille possédait une maison à Chez-Gilard.

Charles Blanchaud
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité

Grandeur modifier

Pendant la guerre de 1870, il servit comme lieutenant au 71e régiment des mobiles de la Haute-Vienne, Armée de la Loire. Il en a retracé la pénible campagne dans Étapes du 71e Mobiles, paru à Limoges en 1872. En 1869, il avait déjà publié un petit volume de poésies Échos des champs. Avant 1880, il fit paraître Élégies et poèmes, puis Les phalènes, recueil de ballades. Plusieurs de ses poèmes furent distingués aux concours de poésie de Bordeaux, aux Jeux Floraux de Toulouse. L’Académie de Clémence Isaure publia dans ses recueils annuels plusieurs de ses œuvres. Gentilhomme de lettres, ses poèmes reflètent une sensibilité romantique dans la tradition de Alphonse de Lamartine et d'Alfred de Vigny.

Il courait en habit rouge les steeple-chases sur l’hippodrome de la Sagne. Avec son ami le comte Joseph de Montbron, dont il célébra la harpe mélodieuse, il créa la Société hippique des courses du Centre.

Décadence modifier

Mais il perdit sa fille, âgée d’une quinzaine d’années. Sa femme devint gravement malade. Il fut bientôt contraint de vendre ses propriétés. Il s’installa à Limoges, où il devint directeur de La Gazette du Centre, quotidien d’opposition, puis rédacteur à l’hebdomadaire Le Drapeau National. Il acheva de s’y ruiner.

Vieux gentleman d’une élégance un peu désuète, jaquette noire et chapeau melon, il revint dans sa grande maison sévère, ancien hôtel Notre-Dame, près de la Porte Bergère du Dorat. Mais il mourut au Dorat dans une maison qu’il avait louée, place de la Fontaine, non loin du vieux collège de son enfance. Il lui avait manqué pour réussir une souplesse de caractère que le malheur ne plia jamais.

Descendance modifier

Son fils Henri, né en 1877, fut sacristain le la collégiale Saint-Pierre du Dorat, dont Charles Blanchaud avait publié une histoire condensée. Il mourut le .

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Notes et références modifier