Charles Chassé
Charles Chassé, né le à Quimper, mort le à Neuilly-sur-Seine, écrivain et biographe français.
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Nom de naissance |
Charles Constant Chassé |
Pseudonyme |
Jean Guibal |
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Archives conservées par |
Archives départementales du Finistère (97J)[1] Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 2109-2120, 5257-5264, 20 pièces, -)[2],[3] |
Biographie
modifierNé d'un père professeur de collège, il fait ses études à Vannes, puis à Rennes et enfin à la Sorbonne. Comme beaucoup d'écrivains, il débute dans la littérature et la poésie. Il publie ses premiers sonnets en 1906 dans l'Hermine de Bretagne. Reçu à l'agrégation d'anglais en 1910, il enseigne à Nimes puis à Avignon où il se marie avec une jeune fille de Bollène. Nommé à Brest en 1911, il s'intéresse à Mallarmé et Mistral.
Mobilisé en 1914 au 19e RI, il sera fait prisonnier à Cassel en Allemagne de mai 1918 à janvier 1919. Après la guerre, il enseignera à l'École navale, puis au lycée Pasteur de Neuilly.
De 1928 à 1932, il représente l'université de New York auprès de la Sorbonne et de l'École du Louvre comme secrétaire général de la "Paris School of New York University". Il prend sa retraite de professeur en 1943.
Que ce soit en tant qu'écrivain, journaliste ou critique, il a énormément écrit. Il était curieux de tout et de l'inhabituel et du mystérieux en particulier : l'argot, les amours de Napoléon, les religions, l'humour, la sorcellerie, l'affaire Seznec, l'Ankou, etc. En plus de grandes études littéraires qui lui ont pris des années de travail, il a publié des ouvrages sur certains de ces sujets. En un mot, on peut le considérer comme un humaniste du XXe siècle.
On lui doit notamment :
- Napoléon par les écrivains, Paris, Hachette, 1921 ;
- Sous le masque d'Alfred Jarry, les sources d'Ubu-Roi, Paris, Floury, 1922 ;
- Gauguin et son temps, Paris, Bibliothèque des Arts, 1963.
L’Académie française lui décerne le prix Langlois en 1944 pour sa traduction du Parfait Pêcheur à la ligne de Izaac Walton.
Il a collaboré à plusieurs journaux tels que le Figaro, la Dépêche de Brest, le Télégramme, l'Est républicain et écrit dans de nombreuses revues dont Historia, le Figaro littéraire, la Revue des Deux Mondes, Connaissance des Arts, etc.
À sa mort, en 1965, il a légué aux Archives départementales du Finistère tous les documents qu'il avait amassé au cours de sa vie de fureteur : lettres, coupures de journaux, numéros de revues, notes manuscrites, etc. Ces dossiers représentent pas moins de 26 mètres linéaires.
Il est inhumé au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine (division 15)[4].
Postérité
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997, p. 83.
- Répertoire numérique de la sous-série 97J des Archives Départementales du Finistère - Fonds Charles Chassé, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1968.
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- « http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=recherche_guidee_plan_detail&doc=accounts/mnesys_cg29/datas/ir%2Fserie_j%2FFRAD029_00000097J%2Exml » (consulté le )
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom CHASSE Charles (consulté le )
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom CHASSÉ Charles (consulté le )
- Cimetières de France et d'ailleurs
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la littérature :
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