Charles Emmanuel Micoud d'Umons
Charles Emmanuel Micoud d'Umons, né à Grenoble le et mort à Paris le , est préfet du département de l'Ourthe (aujourd'hui en Belgique) sous l'Empire.
Préfet de l'Aisne | |
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Préfet d'Ourthe | |
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Baron |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Duvergier de Hauranne (d) |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Rosalie-Mélanie Cheminade (d) |
Enfant |
Camille-Cécile Micoud d'Umons (d) |
Le baron Micoud d'Umons, propriétaire du domaine de Clamart, y hébergera l'abbé Delille et Stendhal.
Biographie
modifierIl est commis de la Marine à Brest, en 1774, avant de diriger, à Versailles, le bureau des prises de guerre.
C'est en 1788 que paraît son essai remarqué sur Le Crédit public ou Comment ramener en France la confiance de la Nation. Nommé intendant de l'Île de France (Maurice)[1] en 1792, Micoud d'Umons inquiété sous la Terreur pour avoir critiqué les assignats, reprend en 1795 du service comme administrateur de la Marine.
Succédant à Antoine Desmousseaux de Givré, il est nommé préfet de l'Ourthe en 1806, poste qu'il occupe jusqu'à la fin de l'Empire. Pendant les Cent-Jours il est préfet de l'Aisne du à la Seconde Restauration, .
À la suite de la catastrophe de la mine de Beaujonc (Ans, Liège), Charles Micoud a l’idée de mettre sur pied une caisse de prévoyance en faveur des mineurs et leurs familles victimes des risques du métier. Son plaidoyer argumenté et sa persévérance finissent par convaincre l’empereur Napoléon, qui signe le décret le . Moyennant une retenue volontaire de 2 % sur leur salaire mensuel, tous les mineurs du département peuvent s’affilier à la caisse. En contrepartie, l’employeur est tenu de l’alimenter à concurrence de 0,5 % de la masse salariale des sociétaires qui travaillent chez lui. Une commission administrative de 10 membres, dont Hubert Goffin en qualité d’unique représentant ouvrier, se chargera de gérer et de décider de l’affectation des fonds de la caisse.
Charles Micoud d'Umons repose au cimetière du Père-Lachaise[2],[3], 13e division (sépulture de la famille Duvergier de Hauranne), aux côtés de François Hippolyte Jaubert (Condom, - tué à la bataille d’Aboukir, le ), père d'Hippolyte François Jaubert (1798-1874), homme politique et botaniste.
Charles Emmanuel Micoud d'Umons épouse en secondes noces, Rosalie Mélanie Cheminade (décédée le ), veuve de François Hippolyte Jaubert précité.
De cette dernière union, il laisse une fille, Camille Cécile Micoud d'Umons (1808-1878), épouse avec postérité[4] de Prosper Duvergier de Hauranne (1798-1881) dont Ernest Duvergier de Hauranne.
Notes et références
modifier- Georges Salamand, À l'origine de la sécurité sociale : le Grenoblois Charles-Emmaneul Micoud d'Umons (in Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 26 juin 2015)
- « appl-lachaise.net/appl/article… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 555
- dont descendance notamment dans la famille Masson-Bachasson de Montalivet, et par conséquent, dans la famille Giscard d'Estaing.
Articles connexes
modifierLiens externes
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