Charles Le Boucq

personnalité politique française

Charles Le Boucq (, Cambrai - , Nice) est un homme politique français.

Charles Le Boucq
Fonction
Député de la Seine
-
Biographie
Naissance
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Parti politique
Distinction

Biographie

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Charles Ferdinand Marie Leboucq (selon l'orthographe de tous les documents officiels) est le fils d'Emile Leboucq et de Zélie Montaigne. Il est bachelier es-lettres et es-sciences, docteur en Droit avec une thèse sur la contrefaçon des oeuvres littéraires et artistiques soutenue en 1897 à l'Université de Paris.

Il est l'un des douze secrétaires du comité exécutif du Parti républicain, radical et radical-socialiste en 1905[1]. Député radical de la Seine, sans discontinuer de 1906 à 1928, il est secrétaire de la Chambre de 1909 à 1911.

Contributeur régulier au quotidien Le Journal depuis décembre 1910, peut-être grâce à l'arrivée du sénateur Charles Humbert à sa direction politique, il y signe des éditoriaux politiques et des articles plus spécialisés sur le commerce, les transports et la finance, comme ce plaidoyer final « Pour que l'épargne acquière l'audace » du .

Bien que réformé en 1887, il s'engage, à 46 ans, pour la durée de la guerre le . Incorporé au 19e escadron du Train il passe le au service automobile du 13e régiment d'artillerie, unité qui accueille les hommes déclarés inaptes au combat mais valides. Promu sous-lieutenant le il est détaché à une division d'infanterie et « s'étant engagé sous de violents bombardements pour apporter au commandant des renseignements importants », il se voit cité à l'ordre de l'armée du [2].

Il fonde le journal L'Entente : organe de défense économique dont le premier numéro paraît le . Quotidien à son lancement, avec C. Leboucq comme directeur de publication, le journal devient hebdomadaire le et le reste jusqu'à la cessation de parution en [3].

Dans la continuité de ses travaux sur les transports fluviaux et maritimes auxquels il s'intéresse depuis le début du siècle, comme le montre sa présence, avant-guerre, à la commission des travaux publics et à celle de la Marine[4], il est, en , rapporteur général de la Commission extra-parlementaire de la Marine Marchande, fonction qui lui vaut sa promotion au grade d'officier de la Légion d'Honneur.

Distinctions

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  • Croix de guerre avec palme (Journal officiel du ).
  • Légion d'Honneur, chevalier (arrêté du ), officier (décret du au titre du Ministère des Travaux-publics).

Publications

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  • De la contrefaçon des œuvres littéraires et artistiques, Paris, Librairie nouvelle de Droit et de Jurisprudence, 1897, 176 p.
  • Préface à Paul de Lauribar, La guerre italo-turque devant l'Europe, Paris, L'Informateur parlementaire, 1912, 37 p.

Notes et références

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Références

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  1. Bulletin du Parti républicain radical et radical-socialiste : organe officiel du comité exécutif, 1er février 1905, p. 4.
  2. Registre matricule du département de la Seine, 2e Bureau, Classe 1888, Matricule 4537 ; Archives de Paris, D4R1/534.
  3. Notice Bnf (lire en ligne) ; Nomenclature des journaux, revues, périodiques français paraissant en France et en langue française à l'étranger, Paris, L'Argus de la Presse, 1926, p. 102 (Gallica).
  4. Voir par exemple son article « Paris, port de mer »à la UNE du quotidien Le Journal du .

Sources

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  • « Charles Le Boucq », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

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