Charles Lebœuf
Charles Lebœuf passe pour le fils illégitime de Napoléon III (1808-1873) et de Marguerite Bellanger (1838-1886).
Présentation
modifierL’écrivain Xavier Marmier (1808-1892) relate la découverte des lettres de Marguerite Bellanger « avouant » qu’elle a dupé l’empereur[1]. Mais ces lettres avaient été obtenues par l’entremise d’un haut magistrat, Adrien Marie Devienne (1802-1883).
Le généalogiste Jean-Fred Tourtchine signale (en 2000) à propos de Napoléon III un « [e]nfant naturel, issu de Julie Leboeuf, dite Marguerite Bellanger » en lui assignant pour état civil : « N... N..., lequel prend le pseudonyme de Charles Blanc, né au 27 rue des Vignes (actuel emplacement du n° 1 rue des Vignes) à Passy, aujourd'hui XVIe arrondissement de Paris le à 22 h30 s, décédé à Paris le , rue Marignan XVIe . »[2]
L’historien Pierre Milza confirme l’existence d’un enfant, Charles, né de l’empereur et de Marguerite « Bellenger »[3].
Références
modifier- Xavier Marmier, Journal : 1848-1890, éd. Librairie Droz, Genève, 1968, (ISBN 2600034870), pages 178 et 179.
- Jean-Fred Tourtchine, L’Empire des Français, collection « Les manuscrits du CEDRE, dictionnaire historique et généalogique », Paris : Cercle d’études des dynasties royales européennes (CEDRE), 1999-2000, 2 volumes (232 pages, 208 pages), 31 cm (ISSN 0993-3964), tome II page 106.
- Pierre Milza, Napoléon III, Paris, Perrin, 2004, 699 pages, (ISBN 2-262-01635-6), page 304 (chapitre 11. Napoléon III, l’homme et son entourage) : « La dernière personne à figurer au chapitre des liaisons durables de Napoléon III fut une jeune provinciale d’extraction modeste, Julie Lebœuf, devenue Marguerite Bellenger sur la scène après avoir débuté comme couturière. Elle fut pendant deux ans la maîtresse de l’empereur qui lui savait gré de ne pas s’intéresser à la politique et qui eut d’elle un garçon, Charles, né en février 1864. »