Charles Massi
Charles Massi est un militaire et homme politique centrafricain, né le à Baboua (Nana-Mambéré). Plusieurs fois ministre sous les présidences de Ange Félix Patassé et François Bozizé, il passe dans l'opposition et prend la tête d'un mouvement rebelle actif dans le nord du pays. Il est porté disparu en [1].
Charles Massi | |
Fonctions | |
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Ministre d'État au Développement rural | |
– (1 an, 4 mois et 26 jours) |
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Premier ministre | Élie Doté |
Ministre d'État de l'Équipement, des Transports et de l'Aviation Civile | |
– (1 an, 2 mois et 14 jours) |
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Premier ministre | Élie Doté |
Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage | |
– (1 an, 11 mois et 9 jours) |
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Premier ministre | Michel Gbézéra-Bria |
Ministre de l’Énergie et des Mines | |
– (2 ans et 7 mois) |
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Premier ministre | Jean-Luc Mandaba |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Baboua |
Date de décès | (à 57 ans) |
Nature du décès | disparu |
Nationalité | centrafricaine |
Parti politique | Forum démocratique pour la modernité |
Diplômé de | École de santé navale de Bordeaux |
Profession | pharmacien-biologiste des armées |
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Carrière politique
modifierIl est membre du MLPC, ministre des ressources énergétiques et minérales du président Patassé, de 1993 à 1996, de l'agriculture et de l'élevage, de février au .
Le , il fonde le Forum démocratique pour la modernité (FODEM), parti dont l'existence est légalisée le . Il est limogé du gouvernement en et assigné à résidence pendant la majeure partie de l'année 1998. Il est élu député en .
Accusé d'avoir participé à la tentative de coup d'État du , il s'exile en Europe et est condamné à mort par contumace le . En 2005, il est candidat à l'élection présidentielle, et recueille environ 3 % des voix au premier tour. Il se rallie alors au candidat arrivé en tête, François Bozizé.
Charles Massi est élevé au rang de Grand Officier de l'Ordre de la Reconnaissance de Centrafrique, pour services rendus à la nation ().
Dans l'opposition
modifierEn 2009, il se rend au Tchad, officiellement pour chercher une médiation avec le pouvoir en place à Bangui. Soupçonné de vouloir regagner clandestinement le nord de la Centrafrique, il est arrêté par les autorités tchadiennes, puis relâché après près de deux mois d'incarcération[2].
À nouveau arrêté en , il est remis aux autorités centrafricaines, incarcéré et déclaré décédé dans des circonstances non éclaircies[3].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierNotes et références
modifier- Jeune Afrique, 31 janvier 2010
- RFI Radio France internationale, 10 juillet 2009
- Bakchich Info, 5 octobre 2010