Charles de Médine

officier de Marine français du 18e siècle

Charles Isambart de Médine, né le à Butot et mort le [1] au Bois-Robert, est un officier de la marine française. Il a servi pendant la guerre d'indépendance des États-Unis.

Charles de Médine
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Château de Médine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Société des Cincinnati de France (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Vice-amiral (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions
Archives conservées par

Biographie

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Le château de Médine à Butot.

Médine est issu d'une famille noble originaire d'Espagne. Il s'engage dans la marine comme garde-marine le 4 juillet 1754. Il est promu lieutenant de vaisseau le 18 août 1767 et capitaine de vaisseau le 13 mars 1779[2].

En 1779, il est capitaine de pavillon sur le Saint-Esprit dans l'armée navale d'Orvilliers[3]. En 1780, il est capitaine de pavillon de l'amiral Ternay d'Arsac sur le Duc de Bourgogne, navire de 80 canons[4].

Médine participe à la bataille du cap Henry le 16 mars 1781, capitaine du Neptune, navire de 74 canons. Il est blessé au cours de l'engagement[5].

En janvier ou février 1782, il se voit confier le commandement de l'Experiment[6], navire de 50 canons, dont il est le capitaine à la bataille de Saint-Christophe le 25 janvier 1782. Il commande ensuite le Réfléchi, navire de 64 canons, à la bataille des Saintes le 12 avril 1782[7]. Il commande ensuite le Northumberland[3].

Il est l'un des membres fondateurs français de la Société des Cincinnati[1].

En 1786, il est l'un des chefs de division de la marine française[8].

Distinctions

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  • Grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1814)
  • Chevalier de Cincinnatus

Notes et références

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  1. a et b Jean-Christophe Rouxel, « Charles Isambart de MEDINE », sur Parcours de vie dans la Royale (consulté le )
  2. Lacour-Gayet (1910), p. 641.
  3. a et b Contenson (1934), p. 222.
  4. Lacour-Gayet (1910), p. 645.
  5. Troude (1867), p. 99.
  6. La Monneraye (1998), p. 190.
  7. Troude (1867), p. 140.
  8. Lacour-Gayet (1910), p. 666.

Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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