Charleval (Eure)
Charleval est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Charleval | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle (siège) |
Maire Mandat |
Pascal Calais 2020-2026 |
Code postal | 27380 |
Code commune | 27151 |
Démographie | |
Gentilé | Charlevalais |
Population municipale |
1 704 hab. (2021 ) |
Densité | 121 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 18″ nord, 1° 23′ 02″ est |
Altitude | Min. 28 m Max. 140 m |
Superficie | 14,14 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Fleury-sur-Andelle (ville-centre) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe village est situé dans l'Eure, dans la vallée au confluent de l'Andelle et de la Lieure, proche de la route Paris-Rouen, passant à Fleury-sur-Andelle et proche de Lyons-la-Forêt.
Communes limitrophes
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative> 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 785 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boos à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Charleval est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fleury-sur-Andelle, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,2 %), terres arables (28,8 %), prairies (17 %), zones urbanisées (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierAncien établissement gaulois nommé Noviomagus ou Noviodunum, mots signifiant respectivement « nouveau marché » et « nouvelle forteresse » en gaulois et qui a donné Noyon[15].
La citation du lieu en tant que Noviomum dans la Gesta de Fontenelle, si elle s'applique bien à ce Noyon, justifie un primitif Noviomagus[15].
Noyon-sur-Andelle ; nom de la commune de Charleval jusqu’au règne de Charles IX[16].
Noyon, appellation médiévale à laquelle fut substituée en 1573 celle de Charleval en l'honneur de Charles IX[15], qui y fit construire un château, inachevé à la mort du roi[17],[18].
Le gentilé est Charlevallais.
Histoire
modifierL'origine du lieu remonte à l'an 830 environ et concerne un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle. Guillaume, comte d'Évreux, fonde en 1107 le prieuré Saint-Martin de Noyon-sur-Andelle, rattaché à l'abbaye de Saint-Évroult, dans l'Orne.
À l'époque anglo-normande, Henri Ier fit bâtir à Noyon un château fort. En , lors d'une guerre en Normandie, Louis VI le Gros va attaquer le château. Ayant échoué à s'en emparer, il incendie le prieuré qui se trouvait là. Les armées des deux souverains se rencontrent un peu plus loin à Brémule[19]. C'est au château de Noyon qu'auraient été retenus des prisonniers de la bataille de Brémule, perdue par le roi de France Louis VI. Henri confia la garde de ce château à Guillaume de Montmorency, fils de Thierry[20].
Le comte d'Évreux (dont les Montfort-l'Amaury) reste seigneur de Noyon-sur-Andelle jusqu'à Amaury VI de Montfort-Évreux qui en 1195 et 1200 doit céder son comté au roi Philippe Auguste, avec les droits sur Noyon.
En 1285, Enguerrand de Marigny construit à Noyon un petit hôpital.
Le village fut rebaptisé par le roi Charles IX en personne du nom de Charleval en 1573. Aimant à chasser en forêt de Lyons, le jeune monarque fut séduit par ce site et décida d'acquérir l'endroit. Il fit exproprier les tenanciers occupant les terres où il désirait asseoir son château : le prieuré Saint-Martin fut détruit à ce moment ; quarante-quatre maisons furent détruites ainsi que le prieuré et l'Hôtel-Dieu, tout un quartier. Il spécifia la construction d'un château de style Renaissance française. Il devait être quatre fois plus grand que le château de Chambord et de style baroque[21]. Les travaux débutèrent avant 1570. La Saint-Barthélémy ralentit les travaux de construction, alors que les jardins commençaient à prendre leur essor. La mort du roi le marque la fin du chantier. Seul affleurait le premier étage du seul corps de bâtiment entrepris. Un logis provisoire fut cependant édifié, afin de permettre au roi de brefs séjours. Il comprenait deux pavillons dits « du Roi » et « de la Reine ». Le second subsiste encore aujourd'hui, devenu une maison d'habitation appartenant à un particulier. Le seul vestige du château est la cheminée dans la salle des fêtes de la commune.
Le passage de Noyon-sur-Andelle à Charleval (le val de Charles) restera la plus grande empreinte de cette époque, importante pour l'histoire du village.
La commune de Transières fut rattachée à Charleval le .
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement des Andelys du département de l'Eure. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de l'Eure.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Fleury-sur-Andelle[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Romilly-sur-Andelle.
Intercommunalité
modifierLa commune était le siège de la communauté de communes de l'Andelle créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes du canton de Lyons-la-Forêt pour créer, le , la communauté de communes Lyons Andelle dont elle est désormais le siège.
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2021, la commune comptait 1 704 habitants[Note 8], en évolution de −6,68 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
modifier- CFC → Charleval Football club (date de création : 1910).
- Club judo de Charleval.
- La pétanque charlevalaise.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le château de Charleval : En 1570, Charles IX commanda la construction d'un château qui resta inachevé[32].
- L'église Saint-Denis, d'origine romane.
- La vallée de la Lieure, site naturel protégé.
- L'usine Mesnel (joints automobile).
Personnalités liées à la commune
modifier- Charles IX, roi de France, concepteur du projet de château.
- Charles Faucon de Ris (1612 - Paris, 1688), poète, ami de Scarron.
- John Law acquit en 1720 le domaine de Charleval pour y établir une manufacture.
- Ernest Conseil (Charleval, 1879 - Tunis, 1930), médecin, disciple de Charles Nicolle.
Seigneurs de Noyon-sur-Andelle / Charleval
modifier- Début XIe siècle : Guillaume, comte d'Évreux.
- À la suite de l'exil de Guillaume en Anjou, Noyon devient une possession du duc de Normandie Henri Ier Beauclerc.
- En plus des comtes d’Évreux, Il y avait une autre famille seigneuriale, les Beaumont-le-Roger-Meulan-Leicester, aussi maîtres d'Elbeuf et de Radepont, Fontaine-Guérard où ils fondent une abbaye.
- Dans la deuxième moitié du XIIe siècle, ils sont remplacés par les Le Chambellan du Plessis-(Nicole) (à Amfreville-sous-les-Monts ; Robert puis son fils Brice, chambellans d'Henri II et panetiers de Normandie), qui se constituent un domaine stratégique sur l'Andelle avec Radepont, Fleury-sur-Andelle, Bourg-Beaudouin, plus Gouy sur la Seine. La succession de ces derniers passe à la fille de Brice, Luce du Plessis, qui épouse Robert IV de Poissy, héritier par sa mère Isabelle du Neubourg d'Acquigny, Pont-Saint-Pierre, Romilly-Longboël. Philippe Auguste saisit tous ces biens vers 1203-1204, mais les restitue vite, au moins en partie.
- 1207 : Philippe Auguste échange à Pierre de Moret Venables, contre Noyon (Pierre de Moret, fidèle du roi, avait reçu Noyon-sur-Andelle et Radepont ; il sera le deuxième mari de Mahaut du Plessis, veuve de Robert de Poissy vers 1218 ? ; leur fils Jean sera le demi-frère utérin de Robert V de Poissy ; vers 1218, les Poissy et les Moret se partagent Radepont, Fleury et Fontaine-Guérard).
- 1213 : Philippe-Auguste rend Noyon à Robert IV de Poissy, premier mari de Luce Le Chambellan du Plessis, fille de Brice.
- Par le jeu des mariages, Noyon va passer entre les mains des familles de Poissy, de Léon (aussi seigneurs d'Acquigny), puis de Rohan. Mathilde de Poissy, fille de Guillaume et sœur de Robert VI, épouse vers 1260 Hervé IV de Léon (seigneur de Léon)[33]. En 1349, Jeanne de Léon épouse Jean Ier de Rohan qui, à la suite de la mort sans héritier d'Hervé VIII de Léon en 1363, récupère la seigneurie de Léon et de Noyon. Jeanne de Rohan[34] fille de Jean Ier de Rohan, sœur d'Alain VIII et tante d'Alain IX, épouse en 1374 Robert d'Alençon[35] puis Pierre II d'Amboise.
Ce ramage des seigneurs de Léon a l'ascendance suivante[36] :
- Hervé IV de Léon, marié vers 1260 avec Mathilde (Mahaut) de Poissy, décédé en 1281, seigneur de Noyon-sur-Andelle par son mariage.
- Son père est Hervé III de Léon, marié avec Marguerite de Châteauneuf et Senonches, décédé vers 1240.
- Son grand-père est Hervé II de Léon, marié avec Anne de Guémené.
- Décédé en 1344, Hervé VII de Léon, marié à Marguerite d'Avaugour, fut lui aussi seigneur de Noyon-sur-Andelle.
- Il semble que par un partage familial vers 1400, les fiefs normands (Pont-Saint-Pierre, Noyon, Radepont) passent aux Léon d'Hacqueville, qui cèdent leurs biens bretons aux Rohan. De toute façon, la guerre de Cent Ans et l'occupation anglaise amènent une rupture féodale au XVe siècle : Noyon, Radepont et Pont-Saint-Pierre sont détenus par Jean Possemer, au service des Anglais ; puis vers 1470-1474 la terre de Noyon est acquise par le conseiller de Louis XI, Olivier Le Daim, qui se verra confisquer ses terres quelques années plus tard par Charles VIII. Il acquiert aussi le comté de Meulan et les seigneuries de Pont-Saint-Pierre, Radepont, mais sera exécuté en 1484.
- À la fin du XVe siècle, Jean Le Sec seigneur de Gaillardbois est aussi sire de Noyon, puis sa fille Guillemette qui épouse d'abord l'amiral Guillaume de Casenove puis Jean d'Orglandes (mort en 1515). En 1493 Jean d'Orglandes, écuyer, sieur de Prétot (Cotentin), également maître-enquêteur et réformateur général des Eaux et Forêts de Normandie et Picardie, est par son mariage seigneur de Noyon et Gaillardbois.
- Dans la deuxième moitié du XVIe siècle les Casenove, issus du premier mariage de Guillemette Le Sec, s'effacent devant Philippe III de Boulainvilliers comte de Dammartin, fils de Françoise d'Anjou-Mézières-Dammartin, comte de Fourquembergue et de Courtenay.
- 1573 : Philippe de Boulainvillers se voit échanger par Charles IX Noyon contre les terres et la châtellenie du Vaudreuil[37]. Mais Charles IX meurt dès 1574.
- 1577 : Faucon de Ris acquiert Charleval de Henri III. Les Faucon du Ris sont comtes de Bacqueville-en-Vexin en 1660.
- 1651 : Charleval est élevé en marquisat en faveur de Louis Faucon de Ris, premier président au Parlement de Rouen[38]. En 1668 Charlotte Maignard (de la famille des seigneurs de Bernières-sur-Seine) épouse Charles Faucon du Ris († 1691).
- 1720 : Charleval est acquis par John Law, puis en 1724 par les Frémont d'Auneuil, marquis de Rosay-en-Vexin en 1680, qui ont aussi Bry-sur-Marne.
Liste des curés de Charleval
modifierD’après une plaque à l’intérieur de l’église.
- 1249 - 1254 : Robert
- 1258 - 1262 : Guillaume du Hamel
- 1263 - 1269 : Jean de Tanguand
- ? - 1463 : Étienne Godefroy
- 1463 - 1485 : Jean Dupont
- 1485 - 1488 : Jean Lucas
- 1488 - 1495 : Jean Roussel
- 1495 - 1497 : Mathieu Deschamps
- 1497 - ? : Jean de Varennes
- ? - 1502 : Richard Duval
- 1502 - 1505 : Félix de Brye
- ? - 1516 : René de Brye
- 1516 - ?: Louis Cado
- ? - 1538 : Jean Cartier
- 1538 - ?: Clément Canel
- ? - 1541 : Nicolas Le Gras
- 1541 - 1542 : P. de Bauquemare
- 1542 - 1548 : Jean Le Conte
- 1548 - 1558 : Jacques Dupas
- 1558 - ?: Laurent Carbonel
- ? - 1571 : Etienne Théroulde
- 1571 - 1578 : Jacques Noël
- ? - 1588 : Jean Beuzelin
- 1588 : Guy Lefebvre
- 1589 - 1602 : Jean Lefebvre
- 1602 - 1643 : Jean Joua
- 1643 - ? : Jacques Bellot
- ? - 1667 : Jean Merlin
- 1667 - 1676 Louis Le Vigeureux
- 1676 - 1690 : Pierre Barbey
- 1690 - ? : Joseph Le Brun
- vers 1715 : Martin
- ? - 1735 : Guillaume Dubosq
- 1735 - 1738 : Jacques Brunel
- 1738 - 1740 : Jacques Reverd
- 1740 - ? : Antoine Desnoyers
- 1758 - ? : Evrard
- 1784 - 1792 : Jacques ou Charles Le Roux
- 1792 - 1793 : Hubert Renard, curé constitutionnel[Note 9]
- 1800 - 1802 : Jacques ou Charles Le Roux
- 1803 - 1825 : Antoine ou Adrien Le Monnier[Note 10]
- 1825 - 1855 : Louis Guérin
- 1855 - 1899 : Alfred Dusaussay
- 1899 - 1900 : Paul Jullien
- 1900 - 1909 : Marie Jamet
- 1909 - 1921 : Louis Dieul
- 1922 - 1931 : Paul Lamboy
- 1932 - 1936 : Ferdinand Baudin
- 1936 - 1947 : Gérard Denouette
- 1947 - 1980 : André Provost
- 1980 - 1986 : Manoël Arinal
- ? - 2003 : Claude Samson
Héraldique
modifier.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Auguste Le Prévost, Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l'histoire du département de l'Eure. Tome 1, Évreux, Imprimerie de A. Hérissey, 1862-1869.
- Louis-Étienne Charpillon et Anatole Caresme, Dictionnaire historique, géographique, statistique de toutes les communes de l'Eure, Les Andelys : Delcroix, 1868-1879, p. 731-740.
- Charleval (Eure), l'Élan Républicain, Aumale, 2005.
- Françoise Boudon, Claude Mignot, « Château de Charleval » dans Jacques Androuet du Cerceau, les dessins des plus excellents bâtiments de France, Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris, 2010, p. 168-171.
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de Charleval
- Charleval sur le site de l'Institut géographique national
- Richesheures.net, article et gravures sur le château de Charleval
- Bailliage de Charleval
Notes et références
modifierNotes
modifier- Le maire Louis Ratel est suspendu pour cause de faillite.
- Le maire Louis Leroux est destitué de ses fonctions, pour ne pas avoir poursuivi des soldats déserteurs.
- Le maire Alexandre Chaillou est confirmé dans ses fonctions de maire à la suite de la fusion de Transières avec Charleval le .
- François Hezet, conseiller municipal remplissant les fonctions de maire.
- Adjoint, Edmond Peynaud exerce les fonctions de maire, en l'absence d'Augustin Guérard, jusqu'à sa mort.
- Décédé en fonction.
- Démissionnaire
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Le curé Hubert Renard est emprisonné en 1793 pour avoir tenu des propos inciviques.
- Antoine ou Adrien Le Monnier, curé de Transières jusqu'à la fermeture de son église en 1794. Le régime concordataire français de 1801 supprime la cure de Transières. Toutefois, il succède à la cure de Charleval, à la suite de la mort de Charles Le Roux.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Charleval et Lieuvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen-Boos » (commune de Boos) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouen-Boos » (commune de Boos) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Fleury-sur-Andelle », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981, p. 89-90.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 52.
- « L'encyclopédie du patrimoine architectural français », sur richesheures.net (consulté le ).
- « Château, Charleval », sur lib-art.com.
- Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 32.
- Orderic Vital L. XII.
- [1][2].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
- Daniel Bellavoine est décédé au cours de son mandat le d'une hémorragie. Voir Charleval : le maire Daniel Bellavoine est décédé, 26 décembre 2011
- « Charleval : Denis Lebaillif élu maire », Paris Normandie, (www.paris-normandie.fr/politique/charleval-denis-lebaillif-elu-maire-659806-HEPN659806, consulté le ).
- Aurélie Hébert, « Denis Lebaillif démissionne de son mandat de maire de Charleval : Élu depuis février 2012, le maire de Charleval annoncera officiellement sa décision de démissionner de son mandat de maire lundi 12 juin 2017, lors du conseil municipal », L'Impartial, (lire en ligne, consulté le ).
- Aurélie Hébert, « Lâché par son conseil, le maire préfère démissionner : C'était eux ou lui. Denis Lebaillif a donc jeté l'éponge, mis en cause par son conseil municipal. Une divergence de point de vue quant à la gouvernance de la commune », L'Impartial, (lire en ligne, consulté le ).
- Aurélie Hébert, « Pascal Calais élu maire de Charleval : Jeudi 19 octobre 2017, Pascal Calais, a pris la tête de la municipalité de Charleval qui comptera cinq adjoints et trois conseillers délégués », L'Impartial, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château de Charleval », notice no IA00017328, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Décédé vers 1290 et enterré à l'abbaye de Fontaine-Guérard.[3].
- Fille de Jean Ier de Rohan et de Jeanne de Léon.
- Comte du Perche, de la maison de Valois ; fils du comte Charles II d'Alençon.
- http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Chateauneuf-en-Thymerais.pdf.
- [4].
- [5].