Charlotte Wyns

artiste lyrique française

Charlotte Wyns, aussi appelée Charlotte de Bruyn-Wyns, née le à Paris 11e et morte après 1918, est une artiste lyrique, mezzo-soprano française qui a chanté à l'Opéra-comique.

Charlotte Wyns
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Charlotte Félicie Wyns
Nationalité
Formation
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Distinction

Biographie modifier

Charlotte Félicie Wyns naît à Paris en 1868[1]. Elle entre au Conservatoire de Paris en 1891 et étudie avec Eugène Crosti, l'opéra-comique avec Léon Achard et Alfred Giraudet. En juillet 1891, elle remporte le deuxième prix de chant avec l'air de La Reine de Chypre et un deuxième prix d'opéra avec l'air d'Azucena du Trouvère. L'année suivante, elle remporte trois premiers prix : avec Fidès du Prophète pour le chant, Psyché d'Ambroise Thomas pour l'Opéra-Comique, et la scène de la reconnaissance du Prophète pour l'opéra.

Engagée à l'Opéra de Paris, elle doit débuter dans La Favorite. Ses directeurs jugent bon de changer subitement d'avis et lui confient la création de La Déïdamie d'Henri Maréchal[note 1]. Wyns répète quelque temps cet ouvrage, dans lequel il lui déplaît de se montrer pour la première fois au grand public. Puis, elle rompt avec Bertrand et Campocasso et signe avec Léon Carvalho un engagement avec l'Opéra-Comique et débute le dans le rôle de Mignon à l'Opéra-Comique, puis dans Carmen, le .

À Paris, Aix-en-Provence, Trouville, Vichy, Royan, elle joue Le Portrait de Manon, La Vivandière de Benjamin Godard ; Meala de Paul et Virginie ; Charlotte de Werther ; Santuzza de Cavalleria Rusticana ; Divonne de Sapho[2].

Elle passe l'année 1898 à La Monnaie de Bruxelles[3] et revient en 1899 à l'Opéra-Comique.

En 1899, elle épouse Edmond de Bruyn, docteur en droit à Anvers, avocat à la cour d'appel de Bruxelles, haut commissaire royal pour le Brabant[4]. Ils ont une fille, Nicole, née à Cannes le 27 février 1901[5],[6].

Charlotte Wyns chante encore en 1919 à Nice pour un gala de bienfaisance[7], puis on perd sa trace.

Répertoire modifier

Maurice Renaud et Charlotte Wyns dans Amica représentée aux arènes de Nîmes, 1905

Elle crée de nombreux rôles :

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Acte de naissance à Paris 11e, no 170, vue 23/31, avec mention marginale du mariage à Paris 9e en 1899.
  2. Ernst Deltenre, « Chronique musicale », La Lutte, revue d'art et de sociologie catholique, no 10,‎ , p. 331 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Courrier de la semaine », Le Monde artiste,‎ , p. 575 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Acte de mariage no 1143, , Paris 9e, Archives de Paris
  5. État-civil de Cannes, registre des naissances de l'année 1901, archives des Alpes-Maritimes en ligne, acte de naissance no 108, vue 28/335.
  6. « Mariages », Le Figaro, no 234,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Bienfaisance », Le Figaro, no 234,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  8. George Maurin, « Vénus et Adonis, Amica », Revue du Midi, vol. 38,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Paul de Chamberet, Les poussières de la rampe : notes théâtrales, Paris, A. Charles, , 87p (lire en ligne), p. 53.
  10. « Sapho, première représentation à l'Opéra-Comique », Le Ménestrel,‎ , p. 377 (lire en ligne).
  11. Paul de Chamberet, Les poussières de la rampe : notes théâtrales, Paris, A. Charles, , 87p (lire en ligne), p. 86.
  12. « Une première à Bruxelles, Princesse d'auberge », Le Monde artiste,‎ , p. 824 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

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