Chastel Blanc
Le Chastel Blanc (baptisé la tour blanche par les habitants de la région) se situe en Syrie entre Tortose et Tripoli dans les montagnes intérieures. Il a été construit par les Templiers sur des fortifications déjà existantes. Cette tour n’était pas l'unique fortification de la ville syrienne de Safita, mais c’est la seule à avoir résisté durant toute la période - y compris au tremblement de terre de 1202. La ville de Safita est bâtie sur trois collines. La tour a été construite sur la colline qui offre la meilleure vue sur la campagne environnante et particulièrement sur les autres citadelles de la région.
Forteresse de Chastel Blanc | ||
Fin construction | 1133 | |
---|---|---|
Coordonnées | 34° 49′ 15″ nord, 36° 07′ 02″ est | |
Pays | Syrie | |
Géolocalisation sur la carte : Syrie
| ||
modifier |
Histoire
modifierAprès s'en être emparés en 1110, les Templiers[Passage contradictoire] agrandirent et consolidèrent le Chastel Blanc pour en faire l'une des places fortes quadrillant le comté de Tripoli.
Organisation
modifierD’une dimension de 18 sur 31 mètres, le Chastel Blanc culmine à 28 mètres de haut. Les deux étages de la structure ont été bâtis en calcaire et le parterre couvert de grandes plaques de pierre. La chapelle dédiée à saint Michel occupe le rez-de-chaussée, s'élève à dix-sept mètres de hauteur pour trente et un mètres de longueur. Plusieurs petites fenêtres, que les archers utilisaient pour défendre la tour, se trouvent au deuxième étage. Il est possible d'y accéder par une rampe d’escaliers récemment rénovée. Le plafond de Chastel blanc est soutenu par de robustes colonnes. La grande cloche accolée au mur occidental peut être entendue à une distance de cinq kilomètres de Safita. Par une deuxième rampe d’escaliers partant du deuxième étage, on atteint le toit de la tour, d’où l’on voit les montagnes enneigées du Liban, la ville de Tripoli, la Méditerranée et le Krak des Chevaliers.
État
modifierDes travaux de rénovation ont été entrepris durant le mandat français en Syrie (1920-1946), non sans causer de nombreux désagréments aux villageois vivant alentour.
Voir aussi
modifierRéférences
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Safita » (voir la liste des auteurs).
- Pierre-Vincent Claverie, L'ordre du Temple en Terre Sainte et à Chypre au XIIIe siècle, Nicosie, Centre de Recherche Scientifique, coll. « Sources et études de l'histoire de Chypre », , 1230 p. (ISBN 978-9-9630-8094-6, présentation en ligne)
- Marion Melville, La vie des Templiers, Gallimard, coll. « La Suite des temps », (1re éd. 1951), 339 p., broché (ISBN 978-2-0702-4377-8, OCLC 980796, présentation en ligne)
- REY Emmanuel-Guillaume, Étude sur les monuments de l'architecture militaire des croisés en Syrie et dans l'île de Chypre, Impr. nationale, 1871, pp. 85ss.[1]