Chauffailles

commune française du département de Saône-et-Loire

Chauffailles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le chef-lieu d'un canton, à l'intérieur de l'arrondissement de Charolles.

Chauffailles
Chauffailles
Blason de Chauffailles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
(siège)
Maire
Mandat
Stéphanie Dumoulin
2020-2026
Code postal 71170
Code commune 71120
Démographie
Gentilé Chauffaillons
Population
municipale
3 675 hab. (2021 en évolution de −1,34 % par rapport à 2015)
Densité 162 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 26″ nord, 4° 20′ 27″ est
Altitude Min. 352 m
Max. 653 m
Superficie 22,63 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Chauffailles
(ville-centre)
Aire d'attraction Chauffailles
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Chauffailles
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Chauffailles
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Chauffailles
Liens
Site web chauffailles.fr

Géographie

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Localisation

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Chauffailles fait partie du Brionnais, petite région aujourd'hui intégrée au Pays Charolais Brionnais.

Communes limitrophes

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Situation

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La ville se situe dans la vallée du Botoret, au pied des montagnes du Beaujolais[1].

Chauffailles est une ville de contact entre la montagne beaujolaise et le pays de basses collines de l'Est roannais (comme l'est le bourg de La Clayette un peu plus au nord entre cette même montagne et le Brionnais).

Les trois quarts de l'assez vaste territoire de la commune s'étendent cependant sur la partie haute de la région, montueuse et boisée, qui confine aux communes d'Anglure-sous-Dun, de Saint-Germain-la-Montagne et Belmont-de-la-Loire (ces deux dernières appartenant au département voisin de la Loire). Cet espace communal qui appartient aux marges du haut-Beaujolais se cantonne pourtant dans des altitudes relativement modestes, le point culminant n'atteignant que 653 mètres, et son taux de boisement, quoique non négligeable, est nettement inférieur à celui qu'on rencontre plus haut à l'est (695 ha en forêt, soit 30 % ; cf Belleroche : 63 %).

L'axe du territoire communal est représenté par la haute vallée de la rivière du Botoret qui garde depuis sa source près de Belleroche (Loire) et jusqu'à Chauffailles une direction sud-est - nord-ouest pour obliquer en aval vers le sud-ouest. Mais sa direction est dans l'ensemble conséquente c'est-à-dire conforme à l'inclinaison générale est-ouest de la topographie régionale.

Sur le quart ouest de la commune de Chauffailles, soit sur 5 km2 environ, s'étend en deçà du mont des Lards (587 m d'altitude) et du Montchéry, un paysage dont l'aspect s'oppose en tous points à celui montueux et boisé des collines : l'altitude y est plus modeste, souvent inférieure à 400 mètres, et l'aspect celui d'une campagne plus ouverte. Le Botoret sert ici de limite sud à la commune. et c'est près de ses rives que s'étale sur des terrains subhorizonaux la large zone d'activités artisanales et commerciales créée il y a quelques décennies.

L'agglomération de Chauffailles s'est établie au contact des deux parties ci-dessus différenciées de la commune sur un plan incliné en pente douce au nord-est du Botoret, le quartier du Foulon ouvrant sur la partie haute, Vitron donnant accès à la partie basse, les constructions débordant à peine et depuis une date récente sur la rive gauche de la rivière. La ville de Chauffailles - plus de 2 000 habitants agglomérés faisant de Chauffailles authentiquement une commune urbaine - rassemble aujourd'hui un peu moins de 4 000 habitants après en avoir compté près de 5 000 il y a quarante ans. Il est à remarquer pourtant que le début de ce déclin démographique est plus récent et son résultat moins accentué que dans le cas de deux unités urbaines voisines (situées toutes deux à 16 km de Chauffailles), Cours dans le Rhône et Charlieu dans la Loire dont la population, il fut un temps, surclassait nettement celle de Chauffailles excédant largement les 5 000 habitants et même les 6 000 dans le premier cas. En revanche ce déclin démographique s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui.

Le peuplement de Chauffailles caractérise donc un espace authentiquement urbain dont témoigne sa densité kilométrique : 171 hab./km2, à mettre en rapport avec celle des communes rurales voisines (24 hab./km2 à Anglure-sous-Dun, 19 à Saint-Germain-la-Montagne).

Hydrographie

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Le territoire communal est situé dans haute vallée du Botoret, qui entre dans la commune un peu au-dessus du lieu-dit Villon vers 440 m d'altitude pour en sortir à la limite de la commune de Tancon vers 355 m, la pente du cours d'eau restant ainsi relativement forte dans cet espace. Le débit du Botoret (tel qu'observé en juillet 2005) est de 74,60 litres par seconde, l'étiage quinquennal ayant été mesuré à 28 l/s.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 961 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charlieu », sur la commune de Charlieu à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Accès et transports

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Le couloir étroit que constitue la haute vallée du Botoret livre passage à deux voies de communication dont l'importance outrepasse l'intérêt local et même régional pour ce qui est de la voie ferrée. C'est en effet par ce sillon que se glisse, après avoir remonté dans le département voisin du Rhône la profonde vallée de l'Azergues, la ligne ferroviaire dite de Paray-le-Monial à Givors-Canal reliant, avec force viaducs et tunnels, Lyon à Paray-le-Monial et au-delà à Moulins, Nevers et Paris. La ville de Chauffailles se trouve donc mise en relation aisée avec le Grand Lyon dont l'aire d'influence éclipse ici totalement celle de la capitale régionale Dijon ; la gare de Chauffailles voit ainsi passer quotidiennement plusieurs convois ferroviaires dont le rôle aboutit à désenclaver notablement la petite cité.

Pratiquement aussi avantageuses que la voie ferroviaire, vu la primauté actuelle du transport automobile, les routes départementales (RD 985 et RD 83 en Saône-et-Loire) à forte circulation mettent en relation Roanne et Villefranche-sur-Saône par la vallée du Sornin et Charlieu en deçà de Chauffailles puis au-delà par le col des Écharmeaux, Beaujeu et la vallée de l'Ardières. Le transit routier qu'occasionne cet itinéraire étant donné l'intérêt économique qu'il représente bénéficierait de l'achèvement du contournement de la ville, qui n'a pu être mené à bien jusqu'ici et dont tirerait avantage aussi d'ailleurs la petite agglomération en décongestionnant son artère centrale.

Prisonnière, en amont de Chauffailles, de l'étroitesse de la vallée du Botoret la voie routière se libère à partir du quartier de Vitron, la topographie s'aplanissant à l'ouest de la ville : deux itinéraires divergents peuvent alors être empruntés, l'un précédemment évoqué vers Charlieu par la départementale 83, l'autre en direction de La Clayette par la départementale 985. Signalons enfin que Chauffailles constitue également un petit nœud routier à l'échelle locale, des routes reliant directement le chef-lieu de canton à l'est à Châteauneuf et Saint-Maurice, au nord à Mussy-sous-Dun et à Anglure-sous-Dun, à l'est à Saint-Germain-la-Montagne et au sud à Belmont-de-la-Loire, ces deux dernières localités appartenant au département voisin mais sur lesquelles s'exerce l'influence commerciale de Chauffailles ; cette influence s'étend, notons-le au passage, grâce au marché hebdomadaire du vendredi, bien au-delà de ces communes jusque vers Propières dans la montagne beaujolaise et même, par le col facilement franchissable des Écharmeaux, jusqu'à Lamure-sur-Azergues.

Sa liaison avec le col des Écharmeaux place la commune à la jonction de plusieurs voies de communication entre l'axe Saône-Rhône, la vallée de la Loire et le Bassin parisien. La Clayette se trouve à 13 km, Charlieu à 17 km, Beaujeu à 30 km, Roanne à 35 km, Paray-le-Monial à 41 km, Mâcon à 65 km, Lyon à 83 km et Paris à 400 km.

La Route Buissonnière entre Fontainebleau et Lyon traverse la commune par la RD 985 (ex-RN 485).

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chauffailles est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chauffailles[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauffailles, dont elle est la commune-centre[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), forêts (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), zones urbanisées (13,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Plusieurs indices archéologiques laissent supposer l'existence, dès les débuts de l'ère chrétienne, d'une localité située le long de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) et Lugdunum (Lyon)[15].

En bonne place sur l'axe Charlieu-Beaujeu, il a dû bénéficier de l'expansion des échanges sur le Grand Chemin de Saint-Haon à Belleville, qui fut la principale voie de liaison entre Saône et Loire jusqu'au début du XVe siècle[16]. C'est à cette époque que Jean d'Amanzé, devenu seigneur du lieu par mariage, y fit construire le château de Chauffailles. Une église fut élevée en même temps à la place de l'ancienne chapelle, mais elle fut détruite au XIXe siècle[17].

1628 : Claude d'Amanzé fait bâtir une chapelle à Montchery, avec logement pour un ermite, Antoine Montillet[18].

Si dès 1740 apparaît une activité de filature et de filage du coton et du chanvre, l'industrie textile se développe réellement à partir de 1842, grâce au curé Lambert qui fait venir de Lyon des métiers à tisser la soie. Cette activité restera importante à Chauffailles, qui se reconvertira dans le coton et les fibres synthétiques lors du déclin de l'industrie de la soie[19].

Les Hospitaliers

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Ventrigny, ce village est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de la commanderie de Mâcon au grand prieuré d'Auvergne[20].

Toponymie

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Dessin du bouclier d'une unité taïfale, d'après le Notitia Dignitatum.

Dans les premières décennies du Ve siècle, selon une conjecture toponymique[21] devenue classique[22], quoique discutée[23], la future Chauffailles (Choffalli dans un acte de 1311) aurait été une Taifalia, concédée pour leur cantonnement à un contingent de Taïfales : ces barbares relativement mal connus, d'origine probablement non germanique quoique liés aux Goths, mais à rapprocher plutôt des Sarmates et des Alains, se sont en effet installés en plusieurs lieux de Gaule au cours de cette période.

C'est autour d'une chapelle dédiée à l'apôtre André, au bord de la voie romaine, que le village s'est développé. Il s'appellera ainsi Saint-André-sous-Dun jusqu'à l'apparition du toponyme Chauffailles (d'abord orthographié Chofaye), en 1274[15], ce nom proviendrait d'un incendie qui a ravagé le village en 1254[24].

Politique et administration

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Hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Chaufailles dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Charolles. Le conseil municipal est composé de 27 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[25].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1861 septembre 1870 Auguste Goyne   Propriétaire
Conseiller général du canton de Chauffailles (1861 → 1873)
septembre 1870 mai 1871 Hippolyte Achaintre    
mai 1871 mars 1873
(démission)
Auguste Goyne   Propriétaire
Conseiller général du canton de Chauffailles (1861 → 1873)
avril 1873 mai 1892 Louis Rémy Guyot Républicain Notaire
Conseiller général du canton de Chauffailles (1874 → 1904)
mai 1892 janvier 1895 Auguste Bonnin    
janvier 1895 mai 1900 Louis Rémy Guyot Républicain Notaire
Conseiller général du canton de Chauffailles (1874 → 1904)
mai 1900 février 1924 François Lacombe Rad. Propriétaire
Conseiller général du canton de Chauffailles (1904 → 1924)
février 1924 mai 1925 Elie Besson    
mai 1925 juillet 1930 Joseph Désiguaud    
juillet 1930 1941 Charles Jolivet    
1941 1944 Pierre Mathieu    
octobre 1944 mars 1965 Albert Gorce SFIO Imprimeur
Conseiller général du canton de Chauffailles (1945 → 1951)
Président du conseil général de Saône-et-Loire (1946 → 1949)
mars 1965 mars 1971 Henri Ferrère    
mars 1971 mars 1977 Robert Trouillet DVD Conseiller général du canton de Chauffailles (1970 → 1988)
mars 1977 mars 2001 Jean-Claude Bougreau DVD  
mars 2001 2020 Marie-Christine Bignon FN puis MPF
puis DVD puis LR
Chef d'entreprise
Conseillère régionale de Bourgogne (2004 → 2008)
Conseillère générale (2008 → 2015) puis départementale du canton de Chauffailles (2015 → 2021)
6e vice-présidente du conseil départemental de Saône-et-Loire (2015 → 2021)
Présidente de la CC La Clayette Chauffailles en Brionnais (2017 → 2020 )
Juin 2020 En cours Stéphanie Dumoulin SE Conseillère municipale de 2001 à 2014.

Présidente de la Communauté de Commune BRIONNAIS SUD BOURGOGNE depuis 2021

Les données manquantes sont à compléter.

Canton et intercommunalité

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Cette commune est le chef-lieu du canton de Chauffailles, comptant 8 243 habitants en 1999. En intercommunalité, elle fait partie de la communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais. Marie-Christine Bignon est conseiller général de ce canton depuis 2008.

Instance judiciaire et administrative

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Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi de la commune de Mâcon qui possède un tribunal d'instance et de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel de Dijon et de la Cour administrative d'appel de Lyon[26].

Jumelages

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Chauffailles figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[27].

La ville de Chauffailles est jumelée avec[28] :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 3 675 habitants[Note 5], en évolution de −1,34 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0372 1052 0362 5012 7183 5923 5703 7053 826
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 9963 9794 1204 2404 5244 4624 4734 4154 888
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2324 0463 9213 5543 8274 0023 6253 3813 453
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4 0184 4794 9554 8314 4854 1193 9983 9623 768
2018 2021 - - - - - - -
3 7003 675-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,4 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 779 hommes pour 1 921 femmes, soit un taux de 51,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,46 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
4,2 
14,1 
75-89 ans
18,8 
24,7 
60-74 ans
25,4 
20,1 
45-59 ans
18,7 
13,0 
30-44 ans
11,5 
13,4 
15-29 ans
9,8 
13,5 
0-14 ans
11,6 
Pyramide des âges du département de Saône-et-Loire en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,3 
75-89 ans
12,5 
20,7 
60-74 ans
21,2 
20,6 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
15,8 
15,1 
15-29 ans
12,8 
16,7 
0-14 ans
15 

Logement

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Il existe (en 2014) 2 276 logements à Chauffailles, 1 818 sont des résidences principales, 143 des résidences secondaires et 314 sont vacants. Le nombre de maisons est de 1 582 et celui des appartements de 684. Le nombre moyen de pièces des résidences principales est de 4,2. Dans ces mêmes résidences principales 61,1 % des occupants sont propriétaires de leur logement, 37,8 % sont locataires et 1,1 % sont logés gratuitement. 26,5 % des ménages habitent leur logement depuis 30 ans ou plus et 28,9% depuis moins de 4 ans.

Enseignement

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  • Écoles maternelles : Bourgogne (public), Pierre-Faure (privé).
  • Écoles primaires : Gabrielle-Colette (public), Pierre-Faure (privé).
  • Collèges : Jean-Mermoz (public), Pierre-Faure (privé).

Loisirs

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  • L'Espace Culturel du Brionnais a ouvert ses portes en 2005.

Il existe une église catholique dans le centre-ville.

Terrains de football et de rugby.
  • Basket
  • Botoret Badminton Club (badminton)
  • Club de Tennis de table de Chauffailles (tennis de table)
  • E.S.C. Football « Club Olympique Chauffailles » (football)
  • E.S.C Natation (natation)
  • Echecs
  • Combat Club de Chauffailles (boxe thaï, pancrace et grappling)
  • Cyclisme ESC (cyclisme)
  • Judo
  • Karaté
  • Lutte
  • Pétanque Club
  • Rugby
  • Spéléo Club Argilon (spéléologie et canyoning)
  • Sports de Boule
  • Tennis Club Chauffailles (tennis)

Écologie et recyclage

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Économie

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Catégories socioprofessionnelles des ménages

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Le tableau renseigne les données selon la personne de référence. Les sources sont tirées de l'INSEE et datent de 2014.

catégorie socio-professionnelle nombre de ménages % population des ménages %
Ensemble 1 814 100,00 % 3 582 100,00 %
Agriculteurs exploitants 8 0,4 % 8 0,2 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 99 5,4 % 255 7,1 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures 55 3,1 % 130 3,6 %
Professions intermédiaires 123 6,8 % 299 8,3 %
Employés 151 8,3 % 323 9,0 %
Ouvriers 403 22,2 % 1 037 29,0 %
Retraités 943 52,0 % 1 467 41,0 %
Autres personnes sans activité professionnelle 32 1,8 % 63 1,8 %

Source : Insee (dossier complet), RP2014 exploitation complémentaire, géographie au 01/01/2016.

Nombre de salariés par secteur d'activité et taille de l'établissement

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La tableau donne le nombre de postes salariés au 31 décembre 2015.

Total % 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 salariés ou +
Ensemble 1 442 100,0 375 250 475 239 103
Agriculture, sylviculture et pêche 103 7.1 0 0 0 0 103
Industrie 292 20.2 41 13 144 94 0
Construction 78 5.4 36 42 0 0 0
Commerce, transport, services divers 676 46.9 258 129 223 66 0
dont commerce et réparation automobile 258 17.9 117 75 0 66 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 293 20.3 40 66 108 79 0

Source : INSEE dossier complet ; Champ : ensemble des activités

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • le château de Chauffailles ;
  • l'église Saint-André, entièrement reconstruite au XIXe siècle dans le style néo-classique (d'après un plan de l'architecte Berthier) et ouverte aux paroissiens le 20 août 1839[38]. Certains vitraux sont de Lucien Bégule[39] ;
  • le monument aux morts ;
  • le Musée du tissage. Il présente des métiers à tisser encore fonctionnels, du métier à bras jusqu’au métier mécanique, ainsi que des machines permettant le dévidage, le cannetage ou encore l’ourdissage[40].
  • l'usine et sheds Van de Walle (sheds détruits en février 2013[41]).

Personnalités liées à la commune

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Parmi les personnalités attachées à l'histoire de Chauffailles figurent :

Héraldique

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Chauffailles a pour armes un blason dont la définition héraldique est la suivante : « de gueules à trois coquilles d'or à la filière du même. » Ces armes sont une brisure de celles des Amanzé (« de gueules à trois coquilles d'or »), seigneurs de Chauffailles de 1380 à 1718.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chauffailles comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site de Chauffailles
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Chauffailles et Charlieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Charlieu », sur la commune de Charlieu - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Chauffailles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chauffailles ».
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  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Histoire de la ville sur http://www.chauffailles.com, le site de la mairie.
  16. Fernand Braudel, L'identité de la France, t. 1 : Espace et Histoire, Arthaud, 1986, p. 188-190.
  17. Présentation de la ville sur http://www.chauffailles.com.
  18. Dom Patrice Cousin, « Un ermitage éphémère à Chauffailles : Montchery », article paru dans Mélanges d'histoire et d'archéologie offerts au professeur Kenneth John Conant par l'association Splendide Bourgogne, Éditions Bourgogne-Rhône-Alpes, Mâcon, 1977, pp 235-239.
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  20. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 218-219
    Voir également Archives départementales du Rhône, fonds de l'ordre de Malte, 48 H 1997-2097, Commanderie de Mâcon (Saône-et-Loire), f⁰2093 où figure la visite des commissaires de l'ordre en 1615: « L annexe et filleule de Saint Jean de Ventrigny parroisse de Chaufaille en masconnois diocese dudit mascon porsche d ung quart de lieu du chasteau et village de chaufaille, deppendant de la Commanderie de mascon » / « Et touschant la Juridiction dudit village de Ventrigny, elle appertien entièrement audit Seigneur Commandeur tant la haulte que moyenne et basse justice touttefois le Seigneur de Choffaille par usurpation présent se lattribuer ».
    .
  21. Formulée par Auguste Vincent et coll., Toponymie de la France, Librairie générale, 1937, p. 132.
  22. Reprise entre autres par Édouard Salin, La civilisation mérovingienne d'après les sépultures, les textes et le laboratoire, A. et J. Picard, 1949, p. 305, Albert Dauzat et coll., Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, 1978, p. 182 et Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique : du Ier à la fin du Ve siècle, Klincksieck, 1982, p. 11.
  23. Notamment par Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, 1990, repris par Gérard Taverdet et coll., Noms de lieux de Bourgogne, Bonneton, 1994, p. 66.
  24. C. Brun, « L'origine du nom de Chauffailles », La revue du Charolais,‎ , p. 74-75 (ark:/12148/bpt6k114975m).
  25. « nombre des membres du conseil municipal des communes », sur Legifrance (consulté le ).
  26. « Annuaire des juridictions », sur le site du ministère de la justice (consulté le ).
  27. Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chagny, Chalon-sur-Saône, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon, Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
  28. Site de la ville de Chauffailles
  29. (de) Site de la municipalité de Hauenstein
  30. Site de la ville de Chauffailles
  31. « Guerre en Ukraine. La fin du pacte d’amitié entre Chauffailles et Novopolotsk, en Biélorussie », sur lejsl.com (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chauffailles (71120) », (consulté le ).
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  39. Lucien Bégule, Maître Verrier, Thierry Wagner & Martine Villelongue. Ed. La Taillanderie - 2005
  40. Henri Richard, « Chauffailles et le tissage », Mémoire Brionnaise, no 14,‎ 4e trimestre 2005, p. 1-5
  41. Évelyne Lussan (CLP), « Chauffailles. La démolition d’une partie de l’ancienne usine était devenue une nécessité. / Wan de Walle mise à terre », sur lejsl.com, Le Journal de Saône et Loire, (consulté le ).