Chaumont (Haute-Savoie)
Chaumont est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chaumont | |||||
Vue du village de Chaumont. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Usses et Rhône | ||||
Maire Mandat |
André-Gilles Chatagnat 2020-2026 |
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Code postal | 74270 | ||||
Code commune | 74065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaumontois | ||||
Population municipale |
527 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 02′ 09″ nord, 5° 57′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 338 m Max. 1 112 m |
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Superficie | 12,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierSituation et description
modifierCommunes limitrophes
modifierClarafond-Arcine | Dingy-en-Vuache | Savigny | ||
Chessenaz | N | Minzier | ||
O Chaumont E | ||||
S | ||||
Frangy | Musièges | Contamine-Sarzin |
Géologie et relief
modifierClimat
modifierHydrographie
modifierVoies de communication
modifierLe territoire de la commune est traversé par la route départementale 992 (RD 992).
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Chaumont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[3],[4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,9 %), terres arables (26,2 %), prairies (15 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %), zones urbanisées (2 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
modifierLe toponyme de Chaumont dérive, comme une partie des autres Chaumont, « par vocalisation » du latin calvus mons désignant une « colline, montagne chauve »[6],[7].
Le lieu est mentionné en 1039, mansum in villa Calvomonte, lors d'une donation à Cluny (Régeste genevois, no 193). Il évolue au XIIe siècle en Chamoz avant de dériver en Caumonte en 1124. Au XIIe siècle et au XIVe siècle, les formes Calvo monte (1257), Chomonz (Régeste genevois, 1273), Cura de Choumonz (Régeste genevois, vers 1344), Chosmundum (dans une sentence rendue par Ardutius de Faucigny, évêque de Genève, en faveur de la chartreuse d'Oujon, Régeste genevois, n°393) ou encore Choumontz[6].
Le village de Saint-Jean ou Saint-Jean de Thiollaz provient du nom porté provient de Jean le Baptiste[8], nom porté également par la paroisse[9].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Shômon, selon la graphie de Conflans[10].
Histoire
modifierLe village et la paroisse sont mentionnés en 1039, mansum in villa Calvomonte, lors d'une donation par un certain Leuto à l'abbaye de Cluny[11]. Les terres appartiennent aux comtes de Genève[11]. Le château est donné à une famille de Chaumont, mentionnée en 1124, mais disparue probablement au XIIe siècle[11]. Une branche cadette portant le nom de Vidomne de Chaumont, mentionnée au XIIe siècle, hérite des titres et droits, et avait obtenu par délégation un vidomnat de la part des comtes[11]. Une autre branche semble également issue, la famille de Sallenove qui dispose également d'une maison dans la paroisse[12].
C'est au pied du château, aujourd'hui ruiné, « sur le col, entre [le] promontoire et les contreforts du Vuache »[13], que s'est développé le bourg fortifié qui reçut le ses lettres de franchises[14],[13].
En 1536[15] François Ier y passe une nuit lors de l'envahissement du sud de la Savoie.
La maison forte de Thiollaz, située dans le bourg, est incendiée en 1589 et 1590 lors de l'invasion bernoise.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierLes habitants de la commune sont appelés les Chaumontois[16]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 527 habitants[Note 2], en évolution de +13,33 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
modifierLa commune est couverte par des antennes régionales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz ou Radio FMR, radio implantée à Rumilly… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale des villages haut savoyards. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune ou des environs.
La presse écrite régionale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré (édition "Annecy & Rumilly"), L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Sainte-Agathe
- Château de Chaumont[21] ;
- Château de Thiollaz, édifice situé dans le village de Saint-Jean dont les éléments remontent au XVIIIe siècle[9] ;
- Château de Loblaz, situé également dans le village de Saint-Jean, sur l'ancien chemin du Vuache. Il s'agit de l'ancienne résidence de la famille des Carelli de Bassy[9] ;
- Place Charles-et-Laurence-Blanc.
Personnalités liées à la commune
modifier- Claude-François de Thiollaz (1752-1832), natif, évêque d'Annecy.
- François-Antoine Curtet (1763-1830), médecin, professeur et fondateur de l'École de médecine de Bruxelles.
- Charles Blanc, résistants de la Seconde Guerre mondiale.
- Joseph Chaumontet Shomo (1723 - 1797), fils de Jean-Francois Chaumontet (1682-1747), natif. Son fils né à St-Julien a immigré en Amérique eu 1750 et est devenu vétéran de la guerre d'indépendance américaine[22].
Héraldique
modifierLes armes de Chaumont sont différentes selon les sources :
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Au XVIIe siècle, les armes du mandement de Chaumont se blasonnaient ainsi : Trois truffes de gueules[24].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 331-335 « Le canton de Frangy », pp. 344-350 « Chaumont »..
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la Mairie
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chaumont ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- D'après Henry Suter, « Chaumont », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 118..
- D'après Henry Suter, « Saint-Jean », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 350, « Saint-Jean de Thiollaz ».
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 34-348, « Historique ».
- Histoire des communes savoyardes 1981, p. 359-360, « La seigneurie et le château de Sallenôve ».
- Georges Chapier, Châteaux savoyards : Faucigny et Chablais, vol. 5, Grenoble, Éditions Revue Les Alpes, , 410 p., p. 72.
- Antoine Dufournet, Seyssel-sur-le-Rhône et ses environs, Éditions du Champ Vallon, , 336 p., p. 317.
- Félix Fenouillet, Monographie de la commune de Desingy, Imprimerie Vve Ménard, Chambéry, 1898, 1907, p. 113.
- « Gentilé des habitants de Chaumont », sur Habitants.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 45-46.
- Stella Phelps Forinash, Roots of a Family from West Virginia: The Shomo Family, 2018.
- Article de François Rabut, « Causerie », paru dans Revue savoisienne (Volumes 1 à 4), Académie florimontane, 1860, p24.
- J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II, , p. 249 (lire en ligne).