Chaussée de Sotuba

La chaussée de Sotuba ou chaussée submersible de Sotuba est le premier pont de Bamako construit pendant la période coloniale.

Chaussée de Sotuba
Image illustrative de l’article Chaussée de Sotuba
Géographie
Pays Drapeau du Mali Mali
Fonction
Franchit Niger
Caractéristiques techniques
Longueur 1 600 m
Construction
Construction 1927

Description

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Ce pont est praticable seulement en période de basses eaux, car la chaussée est submergée par les eaux du fleuve Niger.

Le fleuve, large d'environ 1 400 m à cet endroit, s'y écoule sur les rapides de Sotuba, un vaste seuil rocheux plat où seuls deux chenaux profonds mais larges d'à peine 20 m laissent passer le peu d'eau de la saison sèche[1].

Au début du XXe siècle, Bamako, alors appelée Joliba, était une petite ville d'à peine 10 000 habitants sur la rive gauche, au nord du Niger. La rive droite, peu peuplée, ne pouvait être atteinte que par les pirogues des autochtones. Pour l'administration coloniale de l'Afrique occidentale française ou du Soudan français, le problème de la liaison avec Bougouni, situé à 170 km au sud, devenait de plus en plus important[2].

En 1921, il fut donc décidé d'aménager une route sur le seuil rocheux et, pour les périodes où le niveau de l'eau était plus élevé, de mettre en place un bac à vapeur pouvant transporter 1 camion ou 2 voitures ou 24 personnes ou 20 ânes[3].

La route, achevée en 1927, mesure environ 1 600 m de long. Elle commence sur la rive nord au quartier Sotuba et se termine sur la rive sud à la centrale hydroélectrique de Sotuba. La centrale au fil de l'eau construite entre 1964 et 1966 et juste à côté du pont de l'amitié sino-malienne[Quoi ?], le troisième pont sur le Niger, inauguré en 2011[4].

La route passe en partie sur la roche nue, en partie elle a une chaussée stabilisée. Les deux caniveaux et les petites crevasses sont franchis par des ponts en pierre. La route est à une voie avec cinq points d'évitement. Habituellement, elle est submergée entre juillet et janvier. Lorsque l'eau monte, elle est fermée sur ordre des autorités. Au moins un jeune motocycliste, qui avait mal évalué le courant, s'est noyé dans les flots du Niger[5].

Notes et références

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  1. « Mali : Chaussée submersible de Sotuba - Bamako - Un amour de terre », sur unamourdeterre.canalblog.com, (consulté le )
  2. « Chaussée submersible de Sotuba in Yirimandio - Bamako », sur www.afriquelocale.com (consulté le )
  3. Giovanni Lista, « D’une rive à l’autre : deux idées du musée d’Orsay », Ligeia, vol. N° 165-168, no 2,‎ , p. 5 (ISSN 0989-6023 et 2606-6165, DOI 10.3917/lige.165.0005, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Bamako », sur placeandsee.com (consulté le )
  5. L'Essor, « maliweb.net - Chaussée submersible de Sotuba : Attention, danger ! », sur maliweb.net, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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