Le cheval au Pérou (espagnol : caballo) provient d'introductions par les troupes de Pizarro, puis s'est répandu dans tout le pays. La souche d'origine est le cheval colonial espagnol. Le Pérou est particulièrement réputé pour l'élevage du Paso péruvien.

Cheval au Pérou
Un groupe de chevaux de couleurs marron montés par des cavaliers.
Chevaux Paso péruviens montés à la Hacienda Mamacona, Lima.

Espèce Cheval
Statut Introduit au XVIe siècle
Nombre 730 000 (2017)
Races élevées Paso péruvien,
Objectifs d'élevage Équitation de travail

Alors que le cheval domestique ne faisait initialement pas partie de la culture locale, il s'est rapidement imposé, y compris parmi les représentations culturelles.

Histoire

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Le Pérou est l'un des pays d'Amérique du Sud qui ont vu la base de la réintroduction du cheval par les conquistadores espagnols après sa disparition sous sa forme sauvage, à partir d'une route passant dans le sud du pays actuel[1].

Pratiques et usages

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Élevage

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Chevaux et bovins dans la région de Tiquihua.

En 2017, la population chevaline du Pérou est estimée à 730 000 têtes, ce qui représente 1,24 % de la population chevaline mondiale[2].

La base de données DAD-IS indique la présence de onze races de chevaux au Pérou : l'Andalou, l'Arabe, le Cimarron (cheval sauvage), le Morochuca, le Morochuco Chumbivilcano, le Percheron, le Paso péruvien, le poney, le Pur-sang, le Serrana ou Chola, et le Shetland[3].

Une race Andin, ou Criollo péruvien, est décrite dans certaines sources, dont celles de CAB International[4], parfois le Morochuco, le Chumbivilcas et le Serrana sont décrits comme des types de l'Andin. D'après CABI, ce dernier est un Criollo péruvien peu défini, et moins sélectionné que d'autres races péruviennes[5]. Le Morochuca est décrit comme un petit cheval de selle et d'allures originaire des Andes, au modèle moins raffiné et aux allures moins extrêmes que chez le Paso péruvien[6].

Le Paso péruvien est une race de chevaux d'allures particulièrement populaire à travers le monde[7]. Le Costeño est le type de cheval péruvien d'allures, originaire des régions côtières du pays[8].

Maladies et parasitisme

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Des analyses menées en 2009 ont mis en évidence l'existence d'une forme spécifiquement péruvienne de la peste équine[9]. Les cas cliniques sont connus depuis 1983, le virus responsable étant transmis par les moustiques, abondants dans les environnements tropicaux[10].

Culture

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L'introduction du cheval au Pérou, pays qui était de culture inca avant l'arrivée des conquistadors, s'est accompagnée d'une modification des représentations culturelles et des symboles du pays, avec une présence de plus en plus marquée du cheval parmi ces symboles, entre autres sur des pièces de monnaie[11].

Notes et références

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  1. (en) Peter Mitchell, Horse Nations: The Worldwide Impact of the Horse on Indigenous Societies Post-1492, OUP Oxford, (ISBN 978-0-19-100882-5, lire en ligne).
  2. (en) Rick Parker, Equine science, Delmar Cengage Learning, , 5e éd., 640 p. (ISBN 978-1-305-94972-0 et 1-305-94972-2, OCLC 1054197727, lire en ligne), p. 32.
  3. « Races par espèces et pays | Système d’Information sur la Diversité des Animaux Domestiques (DAD-IS)  », sur www.fao.org, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (consulté le ).
  4. Porter et al. 2016, p. 437.
  5. Porter et al. 2016, p. 453.
  6. Porter et al. 2016, p. 487.
  7. Porter et al. 2016, p. 495.
  8. Porter et al. 2016, p. 458.
  9. (en) Houssam Attoui, Maria Rosario Mendez-lopez, Shujing Rao et Ana Hurtado-Alendes, « Peruvian horse sickness virus and Yunnan orbivirus, isolated from vertebrates and mosquitoes in Peru and Australia », Virology, vol. 394, no 2,‎ , p. 298–310 (ISSN 0042-6822, DOI 10.1016/j.virol.2009.08.032, lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) María R. Méndez-López, Houssam Attoui, David Florin et Charles H. Calisher, « Association of Vectors and Environmental Conditions During the Emergence of Peruvian Horse Sickness Orbivirus and Yunnan Orbivirus in Northern Peru », Journal of Vector Ecology, vol. 40, no 2,‎ , p. 355–363 (ISSN 1081-1710 et 1948-7134, DOI 10.1111/jvec.12174, lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) Tom Cummins, « The Madonna and the Horse: Becoming Colonial in New Spain and Peru », Phoebus: A Journal of Art History,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

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Article connexe

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Bibliographie

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  • [Johnson 1945] (en) John J. Johnson, The Spanish Horse in Peru Before 1550, University of California Press, (lire en ligne)
  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.Voir et modifier les données sur Wikidata