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CMOC Group Limited

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CMOC ou CMOC Group Limited (chinois simplifié : 洛阳钼业 ; chinois traditionnel : 洛陽鉬業 ; pinyin : Luòyáng mù yè), anciennement China Molybdenum Company Limited, est une entreprise minière[2]. Elle est cotée à la bourse de Hong Kong et à la bourse de Shanghai.

CMOC Group Limited
logo de CMOC Group Limited
Création 1969
Personnages clés Yuan Honglin (Président) Sun Ruiwen (CEO)[1]
Forme juridique Entreprise publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Action SSE : 603993HKSE : 3993
Siège social Xian de LuanchuanVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Mine
Produits Cuivre, phosphate, niobium, cobalt, tungstène et molybdèneVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales IXM
Site web en.cmoc.com
www.cmoc.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires CN¥186.3 M (2023)
Bilan comptable 173 G¥ ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net CN¥15.5 M (2023) [2]
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L’entreprise est l’un des plus importants producteurs de molybdène au niveau mondial. Elle est également l’un des plus grands producteurs de tungstène au monde, le deuxième producteur de cobalt et de niobium, et un producteur de cuivre de premier plan au niveau mondial.

Le siège de l'entreprise est situé dans le district de Luanchuan, près de la ville de Luoyang dans le Henan. En 2022, elle est classée 74e dans le classement Fortune China Top 500.

Histoire modifier

La société a été fondée en 1969 sous le nom de Luoyang Luanchuan Molybdenum[3]. L’exploitation de la mine de Sandaozhuang a débuté l'année suivante[4],[5].

L’entreprise a changé de nom pour devenir China Molybdenum en 2007[6],[7],[8]. Le 26 avril 2007, la société est cotée à la Bourse de Hong Kong. Entre 2007 et 2010, CMOC a également rejoint l'indice Hang Seng China Enterprises.

En 2010, CMOC a acquis la majorité des parts de la mine de Shangfanggou auprès de Luoyang Mining Group en achetant 50 % de Xuzhou Huanyu Molybdenum Co., Ltd et 100 % de Luanchuan Huqi Mining Company Limited. La Bourse de Hong Kong a sanctionné le groupe pour ne pas avoir divulgué publiquement l'acquisition de Huqi en temps voulu[9].

L’entreprise devient côté à la Bourse de Shanghai en 2012. Le 20 septembre 2012, CMOC déclare avoir levé 600 millions de yuans en vendant ses actions[10].

En 2013, CMOC a acquis une participation de 80 % dans la mine de cuivre et d'or Northparkes auprès de l’entreprise Rio Tinto en Australie. La société a vendu l'intégralité de sa participation dans Northparkes à la société minière aurifère australienne Evolution Mining en décembre 2023[11].

La filiale CMOC International, a installé son siège social à Phoenix, en Arizona, en 2017[12].

En 2017, la société Louis Dreyfus a annoncé qu'elle vendait son activité de négoce de métaux, LDC Metals, à plusieurs sociétés chinoises, dont CMOC et AXAM Asset Management[13]. LDC Metals a ensuite été rebaptisée IXM[14]. CMOC a pris le contrôle total d'IXM en 2019[15].

En juin 2022, la société a officiellement changé de nom, passant de China Molybdenum Company Limited à CMOC Group Limited[2].

Les deux principaux actionnaires de la société sont le groupe Cathay Fortune et le fabricant chinois de batteries Contemporary Amperex Technology Co Ltd (CATL)[16].

Direction modifier

L'actuel président de la CMOC est Yuan Honglin (袁宏林). Il a remplacé Li Chaochun (李朝春), qui a occupé ce poste de 2014 à 2020[17].

Les deux principaux actionnaires de la société sont le groupe Cathay Fortune et le groupe minier Luoyang (LMG)[18].

Holdings et filiale modifier

Holdings modifier

Brésil modifier

En 2016, CMOC a acquis des mines de phosphate et de niobium dans les États brésiliens de Goiás et de São Paulo auprès d’une PLC anglo-américain, notamment la mine de Boa Vista[19].

Chine modifier

En Chine, l'entreprise contrôle trois grandes mines : la mine de molybdène-tungstène de Sandaozhuang (chinois : 三道莊鉬鎢礦), dans le discrit de Luanchuan, la mine de molybdène à Hami, et la mine de molybdène-fer Shangfanggou (en chinois : 上房溝鉬鐵礦), adjacente à la mine Sandaozhuang[20]. La mine de Sandaozhuang appartient entièrement à la CMOC, tandis que la mine de Shangfanggou est une coentreprise contrôlée à 45 % par le Luoyang Mining Group[21].

République démocratique du Congo modifier

En République démocratique du Congo, l'entreprise détient 80 % des parts de la mine Tenke Fungurume. La mine contient du cuivre, ainsi que du cobalt utilisé dans les batteries lithium-ion[22]. En 2022, la mine Tenke Fungurume a fait l'objet de querelles juridiques entre la CMOC et le gouvernement de la RDC concernant le montant des redevances versées au partenaire minoritaire de la mine, la société d'État congolaise Gécamines[23]. Un accord a été conclu en avril 2023, ouvrant la voie à la reprise des exportations de minéraux[24].

Par le biais de sa filiale KFM Holding Limited, la société a également acquis en 2020, pour un prix de 550 millions de dollars, une participation de 95 % dans la mine de Kisanfu auprès de Freeport-McMoRan, qui produit également du cuivre et du cobalt[25]. En 2021, le groupe a vendu 25 % de KFM Holdings à Contemporary Amperex Technology (CATL) pour 137,5 millions de dollars, ce qui lui laisse une participation de 71,25 % dans le projet Kisanfu[26],[27]. La CMOC a annoncé en juillet 2022 qu'elle prévoyait d'investir 1,8 milliard de dollars dans le projet Kisanfu[28].

Filiale modifier

IXM modifier

En 2019, CMOC acquiert IXM. L’entreprise est le troisième plus important négociant de métal du monde[29]. Elle est spécialisée dans le commerce du cuivre, du zinc, de l’aluminium, du nickel, du cobalt, du niobium et du lithium[30]. Son siège social est basé à Genève, en Suisse[31].

Action sociale et environnementale modifier

CMOC est à l’origine d’un certain nombre d'actions sociales. En RDC, les projets pilotés par la mine Tenke Fungurume comprennent des efforts de conservation, ainsi que des campagnes de développement et d'aide humanitaire pour les communautés de la région[32]. En 2021, la société a également annoncé son intention d'accroître son utilisation de l'énergie hydraulique et solaire dans le bassin du Congo[33].

En Australie, le projet minier de Northparkes a remporté plusieurs prix en reconnaissance de son initiative de compensation de la biodiversité de Kokoda[34].

Références modifier

  1. ↑ Securities Times, (journal), République populaire de Chine, consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. ↑ a et b (en) MarketScreener, « China Molybdenum Co., Ltd. has Changed its Name to CMOC Group Limited | MarketScreener », sur www.marketscreener.com (consulté le )
  3. ↑ « 半月谈 | 从亏损崛起为巨头， 一家企业两次“混改”做对了什么-新华网 », sur www.xinhuanet.com (consulté le )
  4. ↑ « Principles of a resource/reserve classification for minerals », Circular,‎ (ISSN 2330-5703, DOI 10.3133/cir831, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Farahany, S. Ourdjini, Ali Idris, Mohd. Hasbullah Thai, L. T., Effect of bismuth on microstructure of unmodified and Sr-modified Al-7Si-0.4Mg alloys, The Nonferrous Metals Society of China, (OCLC 827932581, lire en ligne)
  6. ↑ (en) « Luoyang Luanchuan plans US$600m share sale », sur South China Morning Post, (consulté le )
  7. ↑ (en) « Luoyang Luanchuan plans share sale », sur South China Morning Post, (consulté le )
  8. ↑ (en) « Molybdenum firm to boost tungsten output », sur South China Morning Post, (consulté le )
  9. ↑ (en) « The Listing Committee criticises China Molybdenum Co., Ltd. (stock code: 3993) for breaching the Listing Rules and some former and current directors for breaching the Director’s Undertaking », sur www.hkex.com.hk (consulté le )
  10. ↑ (en) « China Molybdenum raises less-than-expected $95 mln in share sale », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ (en) Olivia Thomson, « Evolution officially acquires Northparkes majority », sur Australian Mining, (consulté le )
  12. ↑ (en-US) Ryan Randazzo, « Mining company to move international headquarters to Phoenix, bringing 100 jobs », sur The Arizona Republic (consulté le )
  13. ↑ « Subscribe to read | Financial Times », sur www.ft.com (consulté le )
  14. ↑ (en) « Ex-Louis Dreyfus metal unit changes name to IXM », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. ↑ (en) « China Moly takes full control of ex-Dreyfus metals unit for $518 million », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. ↑ (en) « China's CATL to take near 25% stake in CMOC », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. ↑ (en) « China Moly chairman steps down, takes M&A role in reshuffle », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ 市场资讯, « 2022年《财富》中国500强排行榜揭晓 多家有色企业上榜 », sur finance.sina.com.cn,‎ (consulté le )
  19. ↑ (en) Chantelle Kotze, « Anglo American sells niobium, phosphates assets for $1.5Bn », sur Miningreview.com, (consulté le )
  20. ↑ (en) « Leader of China’s Molybdenum and Tungsten Industry is Poised to Return to the A Share Market. » Accès libre, sur APN News,
  21. ↑ https://www1.hkexnews.hk/listedco/listconews/sehk/2021/0322/2021032201222.pdf
  22. ↑ (en-US) Dionne Searcey, Michael Forsythe, Eric Lipton et Ashley Gilbertson, « A Power Struggle Over Cobalt Rattles the Clean Energy Revolution », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  23. ↑ (en) « CATL takes stake in China Moly cobalt mine for $137.5 mln », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. ↑ (en) « Congo state miner and China's CMOC reach agreement on royalties », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. ↑ (en) « China Moly buys 95% of DRC copper-cobalt mine from Freeport for $550 million », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. ↑ « CMOC Transfers 25% Stake in KFM Holding to CATL », sur AASTOCKS.COM (consulté le )
  27. ↑ (en-US) « CATL to acquire stake in DRC’s Kisanfu copper-cobalt mine in $137m deal », sur Mining Technology, (consulté le )
  28. ↑ (en-US) « China’s CMOC plans $1.8bn investment in Congo copper-cobalt mine », sur Mining Technology, (consulté le )
  29. ↑ (en) « Metal Trader Misery Undercuts Supercycle Hype as Losses Pile Up », Bloomberg.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. ↑ Environmental, Social and Governance Report, 2022, IXM, 28 pages.
  31. ↑ (en-GB) « China Moly takes full control of ex-Dreyfus metals unit for $518 mln », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. ↑ « Dix ans de support à la conservation des métallophytes en RDC », sur www.gembloux.uliege.be (consulté le )
  33. ↑ Emiliano Tossou, « RDC : CMOC envisage le solaire et l’hydroélectricité pour soutenir la hausse de sa production de cuivre-cobalt à Tenke », sur Agence Ecofin (consulté le )
  34. ↑ (en) « Northparkes Mine receives award for conservation work », sur Parkes Champion-Post, (consulté le )
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