Chococam est une entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la fabrication des produits de chocolaterie et de confiserie. Ses produits sont commercialisés au Cameroun, en Afrique centrale et de l'Ouest.

Chococam
logo de Chococam

Création 1967
Fondateurs Groupe Cacao Barry et la SNI
Forme juridique Société anonyme
Siège social Douala
Direction Mouhamadou Ndiaye
Activité Chocolaterie et Confiserie
Produits Tartina, Matinal, Mambo, Choconuts, Arina, Kola, Big Gum
Société mère Tiger Brand Ltd

Chiffre d'affaires 4.800.000.000 francs. CFA

Histoire modifier

Chococam lance à Paris sa première assemblée générale de constitution en 1965 mais ce n'est qu'en 1967 qu'elle est officiellement créée[1].

Dates clés modifier

  • 1965 : Création de Chococam par le Groupe Cacao Barry et l’État Camerounais à travers son outil d'investissement (la Société Nationale d'Investissement SNI)
  • 1967 : démarrage des activités[2]
  • 1972 : création de l'agence Chococam de Yaoundé
  • 1974 : délocalisation de Chococam de son premier site à la cite Sic Bassa[1] pour la Zone Industrielle Bassa sur une superficie d'environ 8000 m²
  • 1982 : le groupe Sucres & Denrées fait son entrée dans le groupe Cacao Barry
  • 1992 : Le groupe SCI de la famille Vernes prend le contrôle de Barry
  • 1996 : la fusion des Groupes Cacao Barry et Callebaut donne naissance à Barry-Callebaut[3]
  • 1997 : rachat des parts de Cacao Barry par le Suisse Klauss J. Jacob [4]qui devient l'actionnaire majoritaire à travers sa filiale Van Houten (VH)
  • 1997 : Chococam devient filiale du groupe Barry-Callebaut
  • Depuis 2002 : Chococam est sous l'organisation Consumers Africa qui vise un développement panafricain des produits
  • En 2004, le capital de Chococam passe à 4 000 000 000 FCFA, Barry-Callebaut (74.36%) et les nationaux camerounais (25.64%)
  • Octobre 2005 : représentation de Chococam dans les pays voisins du Cameroun
  • Novembre 2005 : certification ISO 9001 : 2000 en fabrication et commercialisation des produits de confiserie et de chocolaterie
  • Juillet 2008 : rachat des parts de Barry-Callebaut par le sud-africain Tiger Brands[5].

Siège et actionnariat modifier

Son siège est basé à Douala et son usine est au quartier Bassa.

En janvier, Tiger Brands Limited d’Afrique du Sud acquiert 74,7 % des actions de Chococam - dans le cadre de sa stratégie d’expansion en Afrique - de Barry Callebaut, l'ancien actionnaire majoritaire. Barry Callebaut se concentre sur l’approvisionnement en cacao et sur sa transformation et reste au Cameroun par le biais de sa filiale SIC Cacaos[6].

La transaction est conclue le 31 juillet 2008.

Tiger Brands Limited[7], dont le siège est en Afrique du Sud, est une société active dans l’alimentation et la santé. En 2007, son chiffre d’affaires s’est élevé à ~1,6 milliard d’euros et son effectif à plus de 16 000 employés.

Tiger Brands Limited est cotée au JSE (South African Securities Exchange). En 2018, Tiger Brands réalise un chiffre d'affairs en hausse de 3% au Cameroun [8] grâce à la demande croissante qui selon un rapport publié par Fitch Solutions[9], devrait atteindre 63 000 tonnes en 2023 [10]

Présentation modifier

Activités modifier

Chococam fait l'achat, la fabrication, l’importation, l’exportation et le commerce en général des cacaos, chocolats, sucres, confiseries, biscuiterie.

C'est l'un des broyeurs actifs au Cameroun[11],[12],[13].

Produits modifier

Spécialisée dans la chocolaterie et la confiserie, Chococam assure la production et la distribution d'une large gamme de produits. Dans les marques phares de chocolaterie, on retrouve :

  • Tartina, la marque des pâtes à tartiner
  • Matinal, la boisson chocolatée
  • Mambo,la marque de chocolats à croquer.
  • ChocoNuts
  • Arina
  • Chococrok

Le domaine de la confiserie est constitué des sucreries (sucettes et bonbons) et des gommes:

  • Bonbon Kola (Kola Flowpack, Red, Oyé, Ok Ginger, Super Menthol)
  • Big Gum (Big Gum Menthe et Big Gum Tutti Frutti)

Direction modifier

Les différents responsables qui se sont succédé à la tête de Chococam de 1967 à nos jours sont les suivants :

  • Pierre Focard, Jean Tricard, Jean-Pierre Courtes, Alain Cosmes, Jean Marc Oyono, Désiré Gabala, Ousmane Mba Sylla, Didier Buecher, Mouhamadou Ndiaye

Chiffres modifier

Chococam fabrique des produits à base de cacao pour les consommateurs dans son usine de Douala et vend ces produits au Cameroun, au Nigeria et dans les pays d'Afrique centrale et occidentale[14].

Employant environ 300 personnes, Chococam réalise un chiffre d’affaires annuel de 18 milliards de FCFA environ (EUR 28 millions).

Notes et références modifier

  1. a et b « HISTOIRE » Accès libre, sur chococamtigerbrands.com (consulté le )
  2. « Chococam devient sud-africaine – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  3. « Barry Callebaut at a glance », sur www.barry-callebaut.com (consulté le )
  4. (en-US) The Associated Press, « Klaus Jacobs, Candy and Staffing Magnate, Dies at 71 (Published 2008) », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  5. Barry-Callebaut
  6. https://www.barry-callebaut.com/sites/default/files/2019-01/prr_tiger_brands_acquiert_chococam_fr_0.pdf
  7. « Chococam devient sud-africaine – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  8. « Tiger Brands réalise un chiffre d’affaires 2018 en hausse de 3% au Cameroun, grâce à une demande qui continuera à progresser jusqu’en 2023   », sur Investir au Cameroun (consulté le ).
  9. (en) « About Fitch Solutions », sur Fitch Solutions (consulté le ).
  10. (en) « Cameroon Cocoa Export Boom To Continue Despite Social Unrest », sur Fitch Solutions (consulté le ).
  11. « Cameroun : la production commercialisée de cacao enregistre une baisse de 14% – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  12. « Cacao : comment la filière camerounaise cherche à sortir de la crise – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  13. « Le Cameroun veut construire dix nouvelles unités de transformation de cacao – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  14. « Cameroun : la production cacaoyère baisse de 19 000 tonnes – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier