Christian Demuynck

personnalité politique française

Christian Demuynck est un homme politique français né le au Perreux-sur-Marne.

Christian Demuynck
Illustration.
Christian Demuynck en 2010.
Fonctions
Maire de Neuilly-Plaisance
En fonction depuis le
(41 ans, 1 mois et 15 jours)
Élection 13 mars 1983
Réélection 19 mars 1989
18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur André Macé
Sénateur français

(16 ans et 6 jours)
Élection 24 septembre 1995
Réélection 26 septembre 2004
Circonscription Seine-Saint-Denis
Groupe politique UMP
Conseiller général de la Seine-Saint-Denis

(18 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 21 mars 1982
Réélection 2 octobre 1988
27 mars 1994
Circonscription Canton de Neuilly-Plaisance
Prédécesseur André Macé
Successeur Pierre Facon
Député français

(2 ans, 5 mois et 22 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 13e de la Seine-Saint-Denis
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Jacques Mahéas
Successeur Michel Pajon

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Scrutin proportionnel départemental
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Robert Pandraud
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Le Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Les Républicains
Profession Professeur d'éducation physique et sportive

Membre du parti Les Républicains, il est maire de Neuilly-Plaisance depuis 1983.

Biographie modifier

En 1977, Christian Demuynck s'engage en politique au RPR pour soutenir Jacques Chirac candidat à la mairie de Paris[réf. nécessaire]. En 1982, il est élu conseiller général de la Seine-Saint-Denis et prend la présidence du groupe d'opposition RPR UDF. Il est élu maire de Neuilly-Plaisance l’année suivante. Il remplace Robert Pandraud à l'Assemblée nationale en 1986, nommé ministre délégué à la Sécurité. Il est battu aux élections législatives de 1988, mais élu à celles de 1993.

Il s'engage dans la campagne présidentielle de 1995 en restant fidèle à Jacques Chirac[réf. nécessaire].

En 1995, il se présente aux élections sénatoriales. Il est élu et démissionne de son mandat de député. Il est réélu sénateur de Seine-Saint-Denis le . Au sénat, il est secrétaire de la commission des Affaires culturelles et membre du groupe UMP.

En 2007, il participe à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy[réf. nécessaire].

Il est à plusieurs reprises chargé de mission sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.[réf. nécessaire]

Il crée en 1995 le Comité d’action et de réflexion départemental, qui a pour but d’aider et soutenir les élus du département de la Seine-Saint-Denis dans l’exercice de leur mandat. Il crée Premier informé, lettre d'information sur les actions gouvernementales et parlementaires.[réf. nécessaire]

En 2004, le ministre de l'Éducation nationale, François Fillon, lui confie la réalisation d’un rapport sur les violences scolaires.

Il devient administrateur de l'association Nos quartiers ont des talents.[réf. nécessaire]

Toujours en 2009, dans le cadre d'une coopération avec Madagascar, il crée un centre de formation aux métiers de l'agriculture et un espace d'expérimentation sur les semences les plus adaptés aux conditions climatiques de l'île, en collaboration avec le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS) et l’Association pour le développement des échanges internationaux de produits et techniques agroalimentaires (ADEPTA). Ces équipements sont inaugurés par le président de la République malgache Andry Rajoelina. Cette expérimentation prendra fin en .[réf. nécessaire]

En , il est nommé parlementaire en mission chargé de Campus France, organisme chargé de la promotion de l'enseignement supérieur à l'étranger. En raison du contexte politique qui risque de faire passer le Sénat à gauche[réf. nécessaire] — ce qui sera le cas — il renonce à se représenter à l'élection sénatoriale 2011 et soutient Philippe Dallier pour que l'UMP garde toutes ses chances de conserver la majorité sénatoriale[1]. Il est nommé inspecteur général de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche, au tour extérieur[2].

Il est nommé président de l'EPIC Campus France, par décret publié au Journal officiel du [3].

Il refuse d'être proposé à la Légion d'honneur, considérant qu'il n'a fait qu'accomplir la tâche[Interprétation personnelle ?] pour laquelle il a été élu[réf. nécessaire].

Le , il décide de quitter la présidence de Campus France. Dans sa lettre de démission adressée à François Hollande, président de la République, il dénonce « une gestion boutiquière » de Campus France ainsi que « la contre-productivité causée par le zèle de quelques membres de corps intermédiaires[4] ». Il reste membre du conseil d'administration de Campus France en vertu du décret du régissant l'EPIC[5].

Il est réélu maire de Neuilly-Plaisance en 2008 puis en 2014, au premier tour, avec un score de 72,2 %. Cette victoire marque alors son sixième mandat consécutif dans la ville de Neuilly-Plaisance[6].

En 2015, il s'oppose aux découpage des territoires dans le cadre de la création du Grand Paris et lance une consultation publique sur le sujet. Il défère au Conseil d'État cette organisation des territoires dont il est certain qu'elle n'a comme seul objectif que de faire disparaître les communes.[Interprétation personnelle ?]

En 2016, il devient conseiller de la métropole du Grand Paris et vice-président du territoire Grand Paris Grand Est.

Il crée en le parti Agir ensemble, dont il est élu président.[réf. nécessaire]

En , il appelle Nicolas Sarkozy à présenter sa candidature à la primaire présidentielle des Républicains.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[7]. À la suite de la défaite de Nicolas Sarkozy, il soutient François Fillon, à qui il demande de se retirer à la suite des différentes affaires ayant émaillé sa campagne[réf. nécessaire].

En , il est investi candidat aux élections législatives dans la troisième circonscription de la Seine-Saint-Denis, par Les Républicains (LR) et l'UDI. Déçu par le nouveau programme national de LR, il retire sa candidature en  : « Je ne peux pas, je ne veux pas, faire campagne sur du vent, simplement pour me faire élire ! martèle-t-il. Ce n’est pas ma conception de la politique[8] ! ».

Professionnellement, Christian Demuynck est un ancien assureur vie du GAN, professeur d'éducation physique et sportive et inspecteur général de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche[9].

Notes et références modifier

  1. « Sénat : Demuynck ne se représentera pas », Le Figaro, (consulté le ).
  2. Faits & Documents, .
  3. letudiant.fr.
  4. letudiant.fr.
  5. legifrance.gouv.fr.
  6. « Nouveau conseil municipal », ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  7. Pascal Salciarini, « Primaire LR : Demuynck réclame Sarkozy », leparisien.fr, .
  8. Sébastien Thomas, « Neuilly-Plaisance : Christian Demuynck flingue son parti… et son remplaçant », (consulté le )
  9. legifrance.gouv.fr.

Liens externes modifier