Christianisme en Chine

christianisme d'une zone

Cet article traite du christianisme en Chine.

Dénominations

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« Catholicisme » a été traduit par « Enseignement du Seigneur du Ciel » (chinois : 天主教 ; pinyin : tiānzhǔjiào) et « protestantisme » (présent essentiellement sous ses versions anglo-saxonnes) par « Nouvel enseignement » (新教, xīnjiào) ou (基督新教, jīdū xīnjiào). Le christianisme en général est traduit par « Enseignement du Christ » (基督教, jīdūjiào). Il est fréquent que les Chinois, en majorité peu familiers du christianisme, considèrent que ces deux confessions adorent des dieux différents[1].

Sources de recensement

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Le Pew Research Center a produit en 2010 une comparaison approfondie des différentes sources de statistiques[2] : l'Académie des Sciences sociales chinoise publie dans son Blue Book on Religion un chiffre de 29 millions de chrétiens, soit 2,1 % de la population, tandis qu'à l'autre extrême, la World Christian Database[3] arrive à un total de 108 millions, soit 8 %[2]. Le Pew Research Center arrive dans cette étude à une estimation de 67 millions de chrétiens en Chine en 2010 (5 % de la population), dont 58 millions de protestants et 9 millions de catholiques[4]. De son côté, la CIA retient le pourcentage de 5,1 % de chrétiens en Chine, soit, en raison de l'augmentation de la population générale, 71 millions de personnes en 2020[5].

Les statistiques officielles chinoises annoncent pour 2014, 2,53 % de chrétiens[6]. Une analyse des religions des provinces à majorité chinoise Han réalisée par ce même institut pour l'an 2012 a trouvé 1,8 % de protestants et 0,4 % de catholiques dans cette population[7].

Les statistiques du « Chinese Spiritual Life Survey », lié à la Fondation John Templeton, de l'investisseur et fondamentalisme protestant américain John Templeton[8], pour l'an 2010 donnent 33 millions de chrétiens sur 1,3 milliard d'habitants (2,4 %), 30 millions protestants et 3 millions catholiques[9]. Ces chrétiens se divisent entre les églises officiellement reconnues par l'État et des églises non enregistrées.

La difficulté d'arriver à des chiffres cohérents est lié aux difficultés suivantes :

  • Les chiffres officiels communiqués par le gouvernement chinois ne comptabilisent que les membres adultes baptisés des églises officielles ; ils excluent donc les personnes non baptisées fréquentant des groupes chrétiens, les enfants non adultes de croyants chrétiens et les autres personnes de moins de 18 ans, et ils ne tiennent généralement pas compte des groupes chrétiens non enregistrés dits "églises de maison" qui forment la majorité des chrétiens[10] ;
  • Comme il y a souvent un chevauchement important entre les membres des organismes chrétiens enregistrés et non enregistrés, car un grand nombre de personnes fréquentent à la fois des églises enregistrées et non enregistrées, l'addition des chiffres recueillis auprès des groupes religieux eux-mêmes peut conduire à une surévaluation des chiffres[11] ;
  • La méthode des sondages comporte un biais significatif dans le sens de la minoration car, pour des raisons de sécurité, de nombreux Chinois n'admettront pas leur adhésion au christianisme face à un interrogateur inconnu[2].

Histoire

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Les églises de l'Orient au Moyen Âge : tout au long de leur parcours, les pèlerins trouvaient des communautés chrétiennes avec des églises et monastères pour les héberger

Dynastie Tang

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Le christianisme fut introduit en 635, par le biais du prêtre Alopen, moine perse de l'Eglise syriaque[12] et qui fait construire une église à Chang'an, capitale de la dynastie Tang (618 – 690 puis 705 – 907) en 638, événement transmis par la Stèle dite nestorienne de 781[13].

Tang Wuzong (règne 840 — 846) écrit, en 845, un édit contre les chrétiens, ainsi que les manichéens (alors religion principale du Khaganat ouïgour situé sur l'actuelle Mongolie) et les bouddhistes (religion importante de la dynastie Tang). Il considérait ces religions comme des religions étrangères. C'est le début de la Grande persécution. Il meurt le , empoisonné par un élixir de longévité que lui donne un moine taoïste[14]. Peu après, son successeur, Tang Xuanzong proclame une amnistie générale, ce qui provoque la fin de la persécution[15].

À l'époque de la dynastie Tang, les Chinois avaient pleine souveraineté sur Kachgar, situé dans le Protectorat des Régions de l'Ouest (aujourd'hui Xinjiang), et y installèrent une garnison. On y trouve encore un évêché nestorien au XIVe siècle[16].

Dynastie Song

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Dynastie Yuan

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Christianisme d'origine syriaque

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Toghril (ou Ong Khan), de la tribu chrétienne nestorienne des Kéraït est le frère de sang de Yesügei ba'atour, père de Gengis Khan, il joue un rôle important dans l’ascension de ce dernier. Au XIIIe siècle, parmi les descendants de Gengis Khan, fondateur de l'Empire mongol, Tuluy, son fils préféré, épouse la princesse Soyughaqtani et conserve auprès d'elle une église nestorienne. Leurs fils Möngke et Kubilai succèdent tous deux au titre de Khagan et sont élevés avec leurs frères Houlagou et Ariq Boqa dans l'esprit de la foi chrétienne, mais la yassa mongole leur interdit d'être baptisés[17]. Sous les règnes de Ögödei, Güyük et Möngke, le christianisme continue à se développer suivant les rites de l'église nestorienne[18],[19]. Les nestoriens étaient toujours actifs durant la dynastie Yuan (dynastie mongole, gouvernant la Chine à partir de Kubilai Khan), en Mongolie-Intérieure, notamment à Wulan-Chabu[20].

Sorgaqtani, khatoun (impératrice) et épouse de Tolui, mère de Möngke, Kubilaï, et Houlagou était issue de la tribu kéraït, principalement de confession nestorienne[21]. Doqouz Khatoun, épouse d'Houlagou l'était également[22].

Missionnaires catholiques

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Au XIIIe siècle, sous la dynastie Yuan, mongole, des ambassades européennes sont envoyées en Mongolie pour évaluer le danger que représente l'Empire mongol en pleine expansion, qui occupera bientôt l'ensemble de l'Asie du Nord, depuis une partie du Proche-Orient, l'Ukraine et la Lituanie, jusqu'à la Chine. C'est d'abord le pape Innocent IV qui envoie en Chine le franciscain Jean de Plan Carpin (1182-1252) en 1245-1247, puis le roi Louis IX dit Saint-Louis, qui dépêche un autre franciscain, Guillaume de Rubrouck en 1253-1254, mais s'ils ramènent de précieuses observations et récits, aucun ne parvient à évangéliser sérieusement en Chine, où les Nestoriens restent alors la seule présence chrétienne. La dynastie Yuan va être en revanche fortement influencée par l'Islam, qui prend pied à différents endroits en Chine, des conversions massives se produisant même au Xinjiang[23].

C'est finalement à partir de 1294 qu'une véritable activité missionnaire catholique se développe auprès des Mongols et en Chine sous la conduite du franciscain Jean de Montecorvino (1247-1328), envoyé par le pape Nicolas IV. Celui-ci échoue à convertir le grand khan Kubilai Khan (qui règne sur la Chine de 1279 à 1294), car Kubilai Khan est déjà trop engagé dans le bouddhisme : il avait favorisé l'école Sakyapa du bouddhisme tibétain et avait choisi Drogön Chögyal Phagpa comme dishi (enseignant impérial), et il lui avait fait construire le Temple Zhenjue à Cambaluc (Pékin) et d'autres temples dans tout l'Empire chinois[24],[25]. Toutefois, il convertit un certain nombre de nobles, dont certains nestoriens, ouvre une première église à Pékin en 1299, puis une deuxième, face au Palais impérial, en 1305. Averti de ces progrès en 1307, soit 8 ans après le départ en mission de Jean de Montecorvino, le pape crée pour lui l'archevêché de Cambaluc et lui envoie de nouveaux missionnaires. Un autre franciscain Odoric de Pordenone, qui accomplit un périple de près de 15 ans à travers l'Asie entre 1316 et 1330, réside à Pékin pendant 3 ans, probablement de 1324 à 1327, desservant l'une des églises fondées par l'archevêque Jean de Montecorvino, à cette époque extrêmement âgé. Toutefois après la mort de ce dernier en 1328, son œuvre dépérit et finit par disparaître, si bien que les missionnaires jésuites du XVIIe siècle n'en auront même pas connaissance[23]. À partir de 1368, la dynastie Ming, aussi xénophobe que la dynastie Yuan avait été tolérante, mit fin à toute évangélisation et expulsa les chrétiens étrangers[26].

Dynastie Ming

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haut : Matteo Ricci, Adam Schaal, Ferdinand Verbiest ; bas : les deux premiers convertis (au catholicisme) : un ministre et sa petite-fille, d'après « Description de la Chine », édition de 1735

Saint François Xavier fut à l'origine de la première mission jésuite vers la Chine en 1552. Il mourut cependant cette année-là sur l'île de Sancian, sans avoir atteint le continent.

En 1555, le Dominicain Gaspar de la Croix, originaire d’Évora et religieux du couvent d'Azeitao[27], et l’un des douze dominicains qui passèrent les premiers du Portugal aux Indes, réussit à pénétrer dans l’empire chinois[28],[29].

En 1582, la Compagnie de Jésus tenta de nouveau de gagner la Chine, avec succès cette fois. Elle introduisit la science occidentale, les mathématiques et l'astronomie. En 1601, l'un des jésuites installés en Asie, Matteo Ricci, se rendit à Pékin. Les jésuites entreprirent une évangélisation par le haut en s’intégrant au groupe des lettrés. Ils y obtinrent des conversions, mais donnèrent l’impression d’avoir des objectifs cachés, et le christianisme fut bientôt déclaré « secte dangereuse ».

Le missionnaire jésuite allemand Johann Adam Schall von Bell, atteint Macao en 1619.

Premiers missionnaires protestants

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Des missionnaires protestants néerlandais furent également envoyés en mission, d'abord à Xiamen, dans la province du Fujian, et la ville voisine de Quanzhou, puis sur l'île de Taïwan, de l'autre côté du détroit, entre 1626 et 1662. Parmi eux George Candidius instruit de 1627 à 1639 quelques milliers de convertis [30]. Les chinois font cependant attention à ne pas froisser leurs partenaires commerciaux japonais qui eux, persécutent les chrétiens[31].

Dynastie Qing

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Johannes-Adam Schall von Bell devient le dishi (précepteur impérial) de l'empereur Shunzhi de la dynastie Qing.

A la demande de Schall le missionnaire Ferdinand Verbiest atteint Macao en 1658 et rejoint Pékin (capitale, depuis 1644, de la nouvelle Dynastie Qing). Ils deviennent tous deux précepteurs impériaux de l'empereur Kangxi.

La Querelle des Rites et l'interdiction en 1744 des rites non-chrétiens par la bulle Omnium sollicitudinum du pape Benoît XIV[32] leur porta le coup de grâce ; en 1773 le Pape ordonna la clôture de leurs missions.

Dès les années 1830, les missionnaires lazaristes, à partir de leur base de Macao, implantèrent des communautés chrétiennes dans une semi-clandestinité. En 1844, dans un acte additionnel au traité de Whampoa, la France obtint du gouvernement impérial un semblant de légalisation[33].

Au milieu du XIXe siècle, après la Première guerre de l'opium (1842), les missions catholiques reprirent dans les zones côtières. Les protestants s'y joignirent en force, particulièrement les méthodistes. Le chef de la révolte des Taiping s’inspira partiellement des enseignements des missionnaires pour construire l'idéologie de son mouvement. Jusqu'à l'avènement de la République populaire de Chine, de nombreux échanges culturels sino-occidentaux se firent par l'intermédiaire des missions chrétiennes, qui fondèrent des institutions éducatives.

Le , sous la pression française du roi Louis-Philippe, l'empereur Daoguang autorise la pratique du christianisme et interdit les persécutions[34]. Cependant, celles-ci reprennent après quelques années.

République populaire de Chine jusqu'en 1978

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Dès l'arrivée au pouvoir du Parti communiste chinois, des négociations sont menées avec les responsables des églises chrétiennes pour les placer sous le contrôle du gouvernement. Ces négociations débouchent sur la création de structures chrétiennes étatiques : l'association patriotique catholique chinoise ou le Mouvement patriotique des trois autonomies, protestant.

Pendant la Révolution culturelle, de 1966 à 1976, toute expression religieuse est interdite et les chrétiens sont persécutés, ce qui accélère le ralliement des chrétiens chinois aux églises de maison clandestines[35].

République populaire de Chine depuis 1978

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Pourcentage de la population chrétienne en 2012 selon un rapport gouvernemental.

Après l'arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping, le christianisme est de nouveau légal depuis 1982, mais uniquement dans le cadre d’« associations patriotiques » sous contrôle de l’État[35]. Le Vatican reconnaissant la République de Chine (Taïwan), l’Association patriotique catholique chinoise a dû désavouer officiellement le Pape. Les éléments les plus actifs du christianisme sont les "églises de maison" (très majoritairement protestantes évangéliques) qui, bien qu'elles ne fonctionnent plus dans la clandestinité et l'illégalité, sont objet de méfiance, et dont les responsables sont emprisonnés dès que la congrégation atteint une certaine taille. Dans ces conditions, l’estimation du nombre de pratiquants est une entreprise hasardeuse[36],[37].

La population chrétienne est cependant en hausse, particulièrement chez les protestants qui compteraient en 2020 40 à 60 millions de croyants, soit 3 % de la population[38].

Au Tibet

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L'église catholique de Cizhong près de la rivière de Lancang (Mékong) à Cizhong, dans la Province du Yunnan, Chine. Elle a été construite par un missionnaire français au milieu du XIXe siècle, mais a été brûlé pendant le mouvement anti-étranger en 1905, et reconstruite dans les années 1920.[réf. nécessaire] Les membres de l'église sont principalement des Tibétains. La région étant ethniquement diverse, il y a aussi six autres groupes ethniques, les Han, Naxi, Lisu, Yi, Bai et Hui.

En 2011, 11 chrétiens ont été arrêtés par la police chinoise à Lhassa, constituant peut-être la première persécution de chrétiens dans la région autonome du Tibet selon ChinaAid. Selon Song Xinkuan, un chrétien de la province de Henan arrêté le 7 octobre à Lhassa, la police a répété que « la religion chrétienne était non seulement illégale au Tibet mais constituait un prétendu culte qui sapait l'unité ethnique et la stabilité sociale »[39].

Catholicisme

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Actuellement, deux Églises catholiques coexistent en Chine, qui tendent à se rapprocher de plus en plus : l'Église patriotique, officielle, dont le clergé est directement nommé par le Parti Communiste ; et l'autre, Église souterraine dont les évêques sont secrètement nommés par le Vatican.

La Chine populaire et le Saint-Siège n'ont, jusqu'à maintenant, pas établi de relations diplomatiques, malgré les tentatives réitérées des Papes Jean-Paul II et Benoît XVI. La nonciature est à Taipei à Taïwan.

En 2018, la République populaire de Chine et le Vatican signent un accord d'une durée de deux ans concernant le choix et la reconnaissance des évêques. Si les termes exacts de l'accord sont maintenus secrets, le pape a désormais le dernier mot dans leur nomination, tous les évêques chinois sont reconnus par Rome mais doivent être enregistrés auprès de Pékin. Cet accord est appliqué malgré des difficultés, notamment auprès des catholiques restés « clandestins » depuis des décennies[40]. L'accord est reconduit pour deux années supplémentaires en septembre 2020. Il ne s'accompagne cependant pas d'améliorations du côté de la liberté religieuse, et fait craindre à Joseph Zen, ancien évêque de Hong-Kong et critique du régime, un « anéantissement de la vraie Église ».

Protestantisme

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Le protestantisme est entré en Chine au début du XIXe siècle, y prenant racine de manière significative pendant la dynastie Qing. Depuis le milieu du XXe siècle, le nombre de chrétiens protestants est en forte progression en Chine malgré les persécutions anti-chrétiennes orchestrées par le Parti communiste chinois. Une grande partie de cette croissance s'est produite au travers de groupes informels appelés églises de maison, dont la prolifération a commencé dans les années 1950 lorsque de nombreux catholiques et protestants chinois ont commencé à rejeter les structures contrôlées par l'État censées les représenter[41]. On considère à présent que ces groupes, très difficiles à dénombrer, représentent la « majorité silencieuse » des chrétiens chinois, appartenant à des traditions théologiques très diverses, tant traditionnelles qu'évangéliques[42].

Les deux composantes du protestantisme chinois sont donc :

Le protestantisme chinois n'est pas dénominationnel, d'une part parce que certaines des sociétés missionnaires comme la China Inland Mission ont été dès le départ œcuméniques et d'autre part du fait de l'unification forcée sous légide des instances mises en place par le gouvernement chinois[43].

Église orthodoxe

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Les Eluosi, transcription phonétique de « Russe », sont une minorité ethnique russe de religion orthodoxe. Au nombre de 20 000[2], ils habitent dans le Heilongjiang, le Xinjiang et la Mongolie-Intérieure.

Annexes

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Bibliographie

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  • Le Christ chinois : Héritages et espérance, sous la direction de Benoit Vermander, 1998, Desclée de Brouwer
  • Handbook of Christianity in China. Volume One: 635-1800, (Handbook of Oriental Studies: Section 4 China), Edited by Nicolas Standaert, Brill: Leiden - Boston 2000, 964 pp., (ISBN 978-9004114319)
  • Handbook of Christianity in China. Volume Two: 1800 - present. (Handbook of Oriental Studies: Section 4 China), Edited by R. G. Tiedemann, Brill: Leiden - Boston 2010, 1050 pp., (ISBN 978-90-04-11430-2)
  • Guillaume Arotçarena, Paul Jobin, Jean-François Sabouret, Démocratie, modernité et christianisme en Asie, Les Indes savantes, 2009, 208p.
  • René Grousset, L'empire des steppes, Payot, , 620 p. (lire en ligne)
  • (en) Piotr Ł Grotowski et Sławomir Skrzyniarz, Towards Rewriting? : new approaches to Byzantine Archaeology and Art : proceedings of the Symposium on Byzantine Art and Archeology : Cracow, Septembre 8-10, 2008, Warsaw, The Polish Society of Orient Art, , 301 p. (ISBN 978-83-928399-2-7, OCLC 934757834, lire en ligne), p. 180
  • (en) Edwin O. Reischauer, Ennin's Travels in Tang China, New York, Ronald Press, (OCLC 802668849)
  • Lao T'EOU, « Les Croix Nestoriennes des Ordos », Astrosophie. Revue d'astrologie ésotérique et exotérique ["puis" mensuelle d'astrologie] et des sciences psychiques et occultes, Carthage puis Nice, vol. 15, no 4,‎ , p. 158-163 (BNF 32706073, lire en ligne)
  • Art chrétien chinois, Dossiers de la Commission synodale, 1932

Articles connexes

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Notes et références

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  1. (en) Caroline Kitchener, « Catholics Have a Messaging Problem in China », sur The Atlantic, (consulté le ).
  2. a b c d et e (en) « Appendix C: Methodology for China », sur le site du Pew Research Center (consulté le ).
  3. Site web : https://www.worldchristiandatabase.org/
  4. (en) « Christian Traditions », sur le site du Pew Research Center, (consulté le ).
  5. D'après le CIA World Facts Book, 5,1% de la population chinoise est chrétienne, sur une population totale estimée pour 2020 à 1 394 millions, d'où un nombre total de chrétiens de 71 millions. Voir (en) « East Asia/Southeast Asia :: China », sur le site du World Fact Book (consulté le ).
  6. D'après le sondage de 2014 du Panel d'études de la famille chinoise (en) (中国家庭追踪调查), qui a interrogé un échantillon de 19 260 personnes), pour le résultat voir publication n°1 (archive) et publication n°2. Les tables contiennent également les résultats de 2012 (échantillon de 20 035 personnes) et les résultats du Sondage social général chinois de 2006, 2008 et 2010 (échantillons ~10 000/11 000). Voir également, pour la comparaison, 卢云峰:当代中国宗教状况报告——基于 (CFPS, 2012)调查数据 (rapport CFPS 2012), The World Religious Cultures, publication de 2014. « https://web.archive.org/web/20140809051625/http://iwr.cass.cn/zjwh/201403/W020140303370398758556.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), 9 apût 2014 p. 13, rapportant les résultats des CGSS 2006, 2008, 2010 et 2011, et leur moyenne (cinquième colonne de la première table)
  7. The World Religious Cultures 2014: « 卢云峰:当代中国宗教状况报告——基于CFPS(2012)调查数据 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  8. Guillaume LECOINTRE, « La Fondation Templeton, les formes présentables du créationnisme philosophique : des initiatives « SCIENCES ET RELIGIONS » pour dissoudre les limites entre le collectif et l'individuel, entre le public et le privé », sur cnrs.fr (consulté le ) : « Cette fondation nord-américaine, créée en 1987 par un riche investisseur américain très lié au fondamentalisme protestant (...) ».
  9. 2010 Chinese Spiritual Life Survey conducted by the Purdue University’s Center on Religion and Chinese Society. Statistics published in: Katharina Wenzel-Teuber, David Strait. People’s Republic of China: Religions and Churches Statistical Overview 2011. Religions & Christianity in Today's China, Vol. II, 2012, No. 3, p. 29-54, (ISSN 2192-9289).
  10. (en) Tony Lambert, « Counting Christians in China : A Cautionary Report », International Bulletin of Missionary Research, vol. 27, no 1,‎ , p. 6-10.
  11. (en) James Miller, Chinese Religions in Contemporary Societies (Les religions chinoises dans les sociétés contemporaines), ABC-CLIO, (ISBN 9781851096268), p. 185.
  12. Benoit Vermander, Le Christ chinois : Héritages et espérance, Desclée de Brouwer, (ISBN 978-2-220-04354-8, A noter que la stèle de Xi'an ne comporte aucune polémique nestorienne. Il est donc plus approprié de l'appeler stèle chrétienne ou syriaque (puisque les noms des prêtres est en araméen).), p. 15 et ss
  13. René Grousset, Histoire de la Chine, Club des Libraires de France, , (.pdf) 344 (présentation en ligne, lire en ligne)
  14. He Guangyuan (zh)《鉴诫录》卷一《九转验》条载:“武宗皇帝酷求长生之道,访九转之丹。茅山道士杜元阳制药既成,白日轻举。弟子马全真得残药,诣京。表进,上因饵之,遍体生疮,髭发俱脱,十日而崩。此唐《实录》隐而不书。”
  15. (Reischauer 1955, p. 270)
  16. * De Babylone à Pékin, l'expansion de l'Église nestorienne en Chine par Joseph Yacoub, Professeur de sciences politiques à l’université catholique de Lyon.
  17. L. N. Gumilev, « Les Mongols du XIIIe siècle et le Slovo o polku Igoreve », Cahiers du monde russe et soviétique, vol. 7,‎ , p. 48 (lire en ligne)
  18. Joseph Yacoub, « De Babylone à Pékin, l'expansion de l'Église nestorienne en Chine », clio.fr.
  19. Roux 1984.
  20. Catherine Delacour, « Un ensemble funéraire Öngüt du début de l'époque Yuan provenant de Mongolie intérieure », Arts asiatiques, vol. 60, no 60,‎ , p. 85 (lire en ligne)
  21. Grousset 1965, p. 348.
  22. (Grotwski et Skrzyniarz 2010, p. 180)
  23. a et b Jean-Pierre Duteil, L'Asie aux XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles, Editions OPHRYS, , 160 p. (ISBN 9782708009875), p. 84-85
  24. Gilles Béguin, L'art bouddhique, 2009, p. 264 : « En 1260, en outre, Kubilaï-Khân accorde à 'Phags-pa, le neveu et successeur de Sa-skya Pandita, le titre de précepteur impérial. Le bouddhisme tibétain obtient sur tout le territoire de l'Empire le statut de religion officielle »
  25. Abel Rémusat, Nouveaux mélanges asiatiques, t. 2, (lire en ligne), « Jean de Montecorvino »
  26. (en) Arthur C. Moule, Christians in China before the year 1550, Londres, Society for Promoting Christian Knowledge, , p. 216-240
  27. Apologie des Dominicains missionnaires de la Chine ou response au livre du Pere Le Tellier Jesuite, 1700
  28. L'Evangélisation de l'Indochine
  29. Le christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet, tome 2, Père Huc
  30. (en) John Kesson, The Cross and the Dragon, London ; Bombay, Smith, Elder ; Smith, Taylor, , 195-197 p. (OCLC 669715604)
  31. (en) « China's First Protestant Mission (Taiwan 1626-1662) ».
  32. Yves Krumenacker, « Le XVIIIe siècle : éveil protestant et déclin catholique ? », Cahiers d’études du religieux. Recherches interdisciplinaires, no 1,‎ (DOI 10.4000/cerri.242, lire en ligne)
  33. Evariste Huc, L'empire chinois, chapitre 2, 1854, réédition Omnibus 2001
  34. Alban Dignat, « 20 février 1846 La France impose à la Chine un traité de tolérance », sur herodote.net, (consulté le ).
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  37. (en) Gerda Wielander, Christian Values in Communist China, New York, Routledge, (ISBN 9781317976042, lire en ligne), p. 15-18
  38. (en) « Protestant Christianity is booming in China », sur economist.com, (consulté le ).
  39. Arrestations de chrétiens au Tibet par les autorités chinoises, Le Monde et Reuters, 13 décembre 2011
  40. Nicolas Senèze, « Accord entre la Chine et le Vatican, l’an I », sur la-croix.com, (consulté le ).
  41. (en) Vincent Goossaert et David A. Palmer, The Religious Question in Modern China, Chicago, The University of Chicago Press, , p. 380-387.
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