Cildo Meireles

artiste brésilien

Cildo Meireles (né à Rio de Janeiro, en 1948) est un plasticien et sculpteur brésilien. Il est principalement connu pour ses installations dont la plupart expriment une résistance à l'oppression politique brésilienne. Ses œuvres, souvent de grandes tailles et denses, encouragent l'interaction du spectateur.

Cildo Meireles
Naissance
Période d'activité
Nationalité
Activités
Représenté par
Galerie Lelong (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Mouvements
Distinctions
Ordre du Mérite culturel (en) ()
Prix du Prince Claus
Bourse GuggenheimVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Cildo Meireles est né à Rio de Janeiro en 1948. Son père a travaillé pour le Serviço de Proteção ao Índio et il voyage avec sa famille dans plusieurs régions rurales du Brésil[1]. Au cours de cette période, Meireles apprend les croyances des Tupis qu'il intègre plus tard dans certaines de ses œuvres[2].

Meireles commence à étudier l'art en 1963 à la District Federal Cultural Foundation à Brasilia, sous la tutelle du peintre et céramiste péruvien Felix Barrenechea[3]. En 1967, il déménage à Rio de Janeiro où il étudie à la Escola Nacional de Belas Artes[4].

À la suite d'un coup d'État en 1964, Meireles devient un artiste engagé politiquement. En 1970, il élabore un projet d'art politique qui vise un large public tout en évitant la censure. Il réalise l'impression d'images et de messages sur divers éléments déjà largement diffusé et qu'on ne peut pas facilement détruire comme des billets de banque et des bouteilles de Coca-Cola. Il a continué cette action jusqu'en 1976. Meireles utilise également l'argent d'une autre manière et produit sa propre réplique de billets et de pièces (1974-1978) avec une très grande ressemblance à la monnaie brésilienne et américaine officielle, mais avec une valeur nulle (zéro dollar)[5].

Il est l'un des fondateurs de l'Unité expérimentale de la Museu de Arte Moderna de Rio de Janeiro en 1969 et en 1975, sous la direction de la revue d'art Malasartes[4]. En 2008, il remporte le Velazquez Plastic Arts Award, décerné par le ministère de la Culture de l'Espagne[6].

Meireles vit et travaille actuellement[Quand ?] à Rio de Janeiro[1].

Expositions et rétrospectives

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Une grande rétrospective de son œuvre est présentée au New Museum of Contemporary Art de New York en 1999 puis au Museu de Arte Moderna de Rio de Janeiro et au São Paulo Museum of Modern Art. En lien avec cette exposition, un livre Cildo Meireles est publié par Phaidon Press (1999).

La première grande exposition qui lui est consacrée au Royaume-Uni a lieu à la Tate Modern en . Meireles est le premier artiste brésilien à bénéficier d'une rétrospective à la Tate[2]. L'exposition est ensuite déplacée au Museu d'Art Contemporain de Barcelone, puis au Museo Universitario Arte Contemporáneo (MUAC) à Mexico jusqu'au .

Notes et références

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Bibliographie

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  • Zamudio, Raul. "Cildo Meireles at Tate Modern." ArtNexus v. 8. no. 73 (Juin/) p. 76-78.
  • Gilmore, Jonathan. "Cildo Meireles at Galerie Lelong." Art in America v. 93 no. 3 () p. 132.
  • Weinstein, Joel. "Industrial Poetry: A Conversation with Cildo Meireles." Sculpture v. 22 no. 10 () p. 50-5.
  • Cohen, Ana Paula. "Cildo Meireles: Museu de Arte Moderna Aloisio Magalhaes." Art Nexus no. 44 (Avril/) p. 125-6.
  • Zamudio, Raul. "Knowing Can Be Destroying." TRANS> arts.cultures.media no. 7 (2000) p. 146-152.
  • Carvalho, Denise. "Cildo Meireles: New Museum of Contemporary Art." Sculpture v. 19 no. 10 () p. 74-5.
  • Farmer, John Alan. "Through the Labyrinth: An Interview with Cildo Meireles." Art Journal v. 59 no. 3 (Automne 2000) p. 34-43
  • Basualdo, Carlos. "Maxima Moralia: The Work of C. Meireles." Artforum International v. 35 () p. 58-63
  • Mosquera, Gerardo. Cildo Meireles. London : Phaidon, 1999.

Liens externes

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