Fort de Chesters

fort romain en Angleterre
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Le fort de Chesters, parfois appelé Walwick Chesters ou Cilurnum, est un fort romain faisant partie du mur d’Hadrien. Construit vers 125, il abrite différentes unités auxiliaires de cavalerie, ou alae, et contrôle le pont sur la North Tyne.

Cilurnum
Image illustrative de l’article Fort de Chesters
Ruines des baraquements du fort de Chesters.
Localisation
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Région moderne Northumberland
Province romaine Britannia
Coordonnées 55° 01′ 34″ nord, 2° 08′ 20″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
(Voir situation sur carte : Royaume-Uni)
Cilurnum
Cilurnum

Dénomination

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Le nom communément utilisé à l’époque contemporaine est fort de Chesters. Le fort se voit parfois attribuer le nom latin Cilurnum. Ce nom est mentionné dans un document datant de la fin de l’Empire romain, la Notitia dignitatum, qui indique que ce lieu est la base du préfet de l’ala II Asturum. Cette unité ayant été présente à Chesters et la position du fort dans la liste, qui progresse dans l’ordre d’est en ouest, étant cohérente, le site de Chesters est généralement associé à ce nom. Son sens exact reste toutefois inconnu : il pourrait s’agir d’un dérivé latin d’un mot celte relatif au chaudron[1].

Architecture

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Organisation générale

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Le fort de Chesters est organisé de la même manière que les autres forts romains, selon un standard en place depuis le Ier siècle et qui reprend lui-même les éléments des camps de marche de l’époque de la République. Le plan prend ainsi la forme d’un rectangle aux angles arrondis délimité par une enceinte renforcée par un talus, garnie de tours et précédée d’un fossé en V[2]. L’espace intérieur est organisé par une voie transversale, la via principalis, et une voie longitudinale, la via praetoria. À leur intersection se trouve le quartier général (principia), à côté duquel se trouve la maison du commandant (praetorium), des greniers, des entrepôts et éventuellement un hôpital[3]. Le reste de l’espace intérieur est occupé par les baraquements et les écuries[4].

Bibliographie

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Références

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  1. Johnson 1990, p. 37.
  2. Johnson 1990, p. 39.
  3. Johnson 1990, p. 40.
  4. Johnson 1990, p. 41.

Liens externes

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