Cimetière de l'Est (Aix-la-Chapelle)

cimetière d'Aix-la-Chapelle en Allemagne

Le cimetière de l'Est (Ostfriedhof) est le cimetière de l'histoire contemporaine le plus ancien d'Aix-la-Chapelle en Allemagne. Il a été ouvert en 1803 du temps de l'administration française et se trouve comme son nom l'indique à l'est de la ville dans le Nordviertel. Il est protégé comme monument historique depuis décembre 1988.

Cimetière de l'Est (Aix-la-Chapelle)
Entrée du cimetière avec ĺ'église Saint-Joseph au fond.
Localisation
Patrimonialité
Bâtiment monument historique en Rhénanie du Nord-Westphalie (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Histoire

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Vue d'une allée.

Les défunts des Aquae Granni romaines étaient enterrés dans un terrain plat en dehors de la ville et lorsque l'église Saint-Pierre d'Aix-la-Chapelle y est bâtie au XIIe siècle, un cimetière est ouvert près de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle ; ensuite les habitants se font enterrer dans les différents cimetières paroissiaux ou dans les cryptes. Les protestants se font enterrer en dehors des limites de la ville dans ce qui deviendra le cimetière de Güldenplan (ce quartier est intégré à la municipalité en 1945). Du temps de l'arrondissement d’Aix-la-Chapelle à partir de 1794, les Français exigent pour des raisons d'hygiène d'interdire les cimetières en ville, mais le décret n'est émis qu'en 1805.

C'est auparavant, en 1803, que le cimetière de l'Est est inauguré le 18 août pour les habitants catholiques, sous l'administration des frères alexiens. Il se trouve à l'est de la tour du côté Nord de l'Adalbertsteinweg, voie ouverte à l'époque napoléonienne dans la direction de Kornelimünster[1].

Bâtiment de service construit par Joseph Laurent.

Le cimetière est agrandi en 1883, 1889 et 1933. Il reste sous la responsabilité des paroisses Saint-Adalbert, Saint-Pierre et Saint-Foillan. Les défunts des autres paroisses sont inhumés à partir de 1889-1890 au nouveau cimetière de l'Ouest. En 1898, une église est construite contre le cimetière sous le vocable de saint Joseph, et un bâtiment de service est bâti par Joseph Laurent en style néogothique avec le logement du conservateur. En 1937, les nouvelles autorités coupent les liens paroissiaux et l'administration du cimetière est gérée par la ville. Nombre de sépulture sont intéressante par leur architecture et le témoignage qu'elles donnent de l'art et de l'artisanat local.

Aujourd'hui

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La plus grande partie du cimetière est protégée comme monument historique depuis 1988. Depuis le 25 janvier 1989, seules les urnes funéraires sont autorisées à cause du sol limoneux. La pratique catholique étant en chute libre dans le diocèse, l'église Saint-Joseph a été désacralisée comme d'autres églises et sert de columbarium depuis 2006.

Depuis 2004, une association à but non lucratif se préoccupe de la préservation de l'Ostfriedhof en général et de la sauvegarde et de la préservation des anciennes tombes historiques en particulier. Des visites guidées ont lieu[2].

Chapelle du cimetière

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Vue de la chapelle du cimetière avec un mausolée à l'avant.

La chapelle du cimetière de l'Est est une copie de la chapelle Saint-Quirin démolie en 1895 qui se trouvait dans le domaine de Melaten devant les tours de la ville, et qui desservait l'ancienne léproserie d'Aix-la-Chapelle. L'on s'est servi des restes de cette ancienne chapelle pour construire celle-ci[3]. Aujourd'hui la partie avant de la chapelle sert de mausolée.

Personnalités inhumées

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Sépulture de l'ancien bourgmestre d'Aix-la-Chapelle, Johann Contzen.
Sépulture Oppenhoff.
Ange sur la tombe Schöbel-Nadenau
Sépulture des Frères alexiens d'Aix-la-Chapelle.
Carré des Pauvres Sœurs de Saint François (division 5)
Carré des Ursulines.

Ainsi que les sépultures des

Notes et références

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  1. (de) Eduard Holzapfel: Erläuterungen zur Geologischen Karte von Preußen und benachbarten Bundesstaaten -Lieferung 141: Blatt Aachen. p. 66, Königliche Preußische Geologische Landesanstalt, Berlin 1911. darin wörtlich: Zu Ziegeleizwecken wurden im ausgedehntesten Maße die diluvialen Lößlehme verwendet, so in Ziegeleien zwischen Aachen und Rothe Erde, östlich von Schönforst und anderen Ortes.
  2. (de) Förderkreis Ostfriedhof Aachen
  3. (de) Landeskonservator Rheinland. Denkmälerverzeichnis. 1.1 Aachen Innenstadt mit Frankenberger Viertel. Unter Mitwirkung von Hans Königs, bearb. v. Volker Osteneck. Rheinland Verlag Köln, 1977, p. 33.

Bibliographie

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  • (de) Ingeborg Schild, Elisabeth Janssen: Der Aachener Ostfriedhof. Mayersche Buchhandlung, Aachen 1991, (ISBN 3-87519-116-1).
  • (de) Florian Aßfalg, Holger A. Dux: Der Aachener Ostfriedhof. éd.: Förderkreis Ostfriedhof e.V. Aachen, Selbstverlag der Verfasser, Aachen 2010
  • (de) Der Ostfriedhof in Aachen. Wissenswertes aus Vergangenheit und Gegenwart. Vol 1. Förderkreis Ostfriedhof e.V. [Selbstverlag], Aachen 2017.

Liens externes

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