Cinarco di Cinarca
Cinarco di Cinarca ou Cinarco Colonna di Cinarca est un noble corse des IXe et Xe siècles.
Cinarcu Colonna (co)
Titre
Prédécesseur | fonction créée |
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Successeur | Oliviero de Cinarca |
Dynastie | Colonna |
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Père | Ugo Colonna |
Fratrie |
Bianco Colonna Bertario |
Conjoint | une dame de la famille Giulia |
Enfants | Oliviero de Cinarca |
Religion | catholique |
Biographie
modifierIl est l'un fils cadet de Ugo Colonna, premier comte de Corse. Son nom donnera celui de la seigneurie qu'il reçoit de son père : Cinarca. Il y fait bâtir un château qui deviendra le "siège principal de la Corse"[1],[2],[3]. Il reçoit aussi la seigneurie de Saint Georges située à proximité de l'actuelle ville d'Aiacciu[4].
Il est le premier à porter le titre de comte de Cinarca.
Il est l'un des seigneurs les plus puissants de Corse. Ses descendants sont appelés Cinarchesi, par opposition au Biancolacci descendants de Bianco Colonna, son frère aîné, qui hérita du comté de Corse. Au XIIIe siècle les Cinarchesi prendront le pouvoir par l'intermédiaire de Giudice di Cinarca et renverseront les Biancolacci.
Représentation des comtes de Cinarca
modifierLe blason du village de Calcatoggio en Corse-du-Sud est représenté par Ugo Colonna, en tenue guerrière sur un cheval, tenant un bouclier arborant une tête de Maure. Ayant mené en la Reconquista chrétienne de la Corse sur les Maures, il fonda la dynastie des souverains et comtes de Corse. Il représente aujourd'hui l'ancienne puissance des seigneurs de Cinarca.
Notes et références
modifier- Pierre-Paul Raoul Colonna de Cesari Rocca et Louis Villat, Histoire de Corse Ancienne, librairie Furne Boivin & Cie, Éditeurs 5, rue Palatine Paris VIe,
- Giovanni della Grossa, l'Histoire corse
- « An1000 », sur cronicadiacorsica.pagesperso-orange.fr (consulté le )
- La cité d'Ajaccio ne sera créée sur les ruines de Castello Lombardo par les génois qu'a la toute fin du Moyen-âge
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Michèle Ferrara, "La Corse médiévale de Giovanni Della Grossa", 2024, Ajaccio, p. 640 ;
- Chroniques de Giovanni della Grossa.