Cité Durmar

cité de Paris, en France

La cité Durmar est une voie du 11e arrondissement de Paris, en France.

11e arrt
Cité Durmar
Image illustrative de l’article Cité Durmar
Portail d'accès à la voie depuis la rue Oberkampf.
Situation
Arrondissement 11e
Quartier Saint-Ambroise
Début 154, rue Oberkampf
Fin En impasse
Morphologie
Longueur 120 m
Largeur 3,7 m
Géocodification
Ville de Paris 3074
DGI 3043
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Cité Durmar
Géolocalisation sur la carte : 11e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 11e arrondissement de Paris)
Cité Durmar

Situation et accès

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La cité Durmar est une voie privée située dans le 11e arrondissement de Paris. Elle débute au 154, rue Oberkampf et se termine en impasse.

8 de la cité Durmar
vers le 10 cité Durmar
Numéro 1 cité Durmar

Origine du nom

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Le nom de la cité Durmar tire ses origines du nom de famille des anciens propriétaires. Suite à un mariage avec la famille Truillot, l'impasse sera aussi appelée cité Durmar-Truillot[1]. À cette époque, ces deux familles exerçaient dans le domaine de l'horticulture et du maraichage.

En 1873, Jean Baptiste DURMAR (1807-1897) est déjà résidant dans l'allée[2], sa fille Geneviéve Désirée DURMAR se mariera avec Gabriel Marie TRUILLOT en 1851[3], de cette union naitra Jean Gabriel et Jacques Marie TRUILLOT. La famille a un caveau au cimetière Père-Lachaise division 63.

Acte notarial famille Durmar 1873
Nomenclature des voies Parisiennes 1901
Caveau famille Truillot au cimetière Père-Lachaise

Historique

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La cité Durmar était à l’origine une ancienne enclave maraîchère avec une maison d’agriculteur, M. Durmar en fait l'acquisition en 1836[4] pour 15,000 Fr à M. Rouveau Jardinier-fleuriste[5].

Rue de Ménilmontant (future rue Oberkampf) 1838
Liste des artisans de la cité Durmar en 1909
Plan rue Oberkampf 1900

À la fin du XIXe siècle, avec l'expansion de Paris, le quartier se densifie et les parcelles de cultures sont remplacées par des ateliers d’artisans en rez-de-chaussée avec des locaux d’habitation en étage[6]. La cité Durmar se transforme en une impasse typique des faubourgs Parisiens, en 1909 l'impasse compte 13 ateliers d'artisanat, 3 magasins et un hôtel. Plusieurs faits divers ont illustré cette période :

Discussion au revolver 1899 dans Le Courrier de Metz
La Vengeance d'un père 1904 dans le Figaro journal
Explosion gaz 1913 dans L'Homme libre journal quotidien
Feu d'artifice 1882 dans Le Gaulois littéraire

De nos jours, les constructions sont localisées autour d’une voie privée et pavée, accessibles par le bâtiment en front de rue. Les bâtiments de la cité Durmar sont toujours occupés par des artisans et des résidents habitant sur place.

Cette cité figure dans plusieurs guides touristiques de Paris[7] pour son intérêt historique et insolite.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. Julien Navas, Français : Nomenclature des voies Parisiennes 1901, 9 juillet 2024, 18:07:53 (lire en ligne)
  2. « Family tree of Jean Baptiste DURMAR », sur Geneanet (consulté le )
  3. « Family tree of Geneviéve Désirée DURMAR », sur Geneanet (consulté le )
  4. « Grandes affiches de France : journal quotidien d'annonces universelles pour Paris, les départemens et l'étranger / [Julien Gardet, gérant] », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers », sur Gallica, (consulté le )
  6. Julien Navas, Français : Plan rue Oberkampf 1900, (lire en ligne)
  7. « La cité Durmar ancienne impasse bordée de maisons-atelier », (consulté le )