Claude-André-Benoît Reynaud

personnalité politique française

Claude André Benoît Reynaud de Bonnassous, dit Solon Reynaud est un homme politique français né le au Puy-en-Velay (Haute-Loire) et décédé le au château de Bonnassous à Taulhac (Haute-Loire). Il fut un ardent partisan de la « déchristianisation ».

Claude André Benoît Reynaud de Bonnassous
Fonction
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

La Révolution

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Le représentant en mission

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Maire du Puy-en-Velay en 1790, il est député de la Haute-Loire en 1791, à l'Assemblée législative, puis à la Convention avec 219 voix sur 334[1]. Il vote pour la mort lors du procès de Louis XVI en . Le , Reynaud est représentant en mission dans son département d'élection. Dès sa prise de fonction il affiche sa fermeté contre « les égoïstes, les contre-révolutionnaires, les privilégiés ». En octobre, il fait arrêter un millier de suspects qui sont emprisonnés dans les chefs-lieux de canton que sont Saint-Didier, La Séauve, et Le Monastier. Le , devant le peu de motivation de l'assemblée départementale pour faire respecter les lois de la Convention, il exhorte à la dissolution du conseil général du Puy. Reynaud avec l'appui des sociétés populaires locales, met en place la loi du maximum général en établissant des comités sur l'alimentation. Avant cette loi, la société populaire du Puy avait mis en place un lieu de stockage pour les grains à l'hôtel du Haon, l'interdiction de nourrir les animaux avec de la farine de blé, l'obligation de distribuer du pain gratuitement aux plus démunis en cas de famine et la plantation de pommes de terre.

En matière religieuse, Reynaud organise la fête de la Raison à Puy, le , le 29 interdit l'utilisation des clochers. Le , il ferme les églises du département. Au mois de mars, c'est la destruction des autels et des clochers qui est ordonné.

Le , il est rappelé par le Comité de salut public. Son interventionnisme dans le département de l'Ardèche et un conflit politique avec Alexandre de Châteauneuf-Randon en mission dans ce dernier favorise son rappel. Il est remplacé Louis Guyardin qui continue sa politique en Haute-Loire.

La Convention Thermidorienne et le Directoire

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Reynaud est mis en accusation le par Lanthenas et Lemoyne avec un rapport intitulé « Tyrannie de Robespierre dans le Département de la Haute-Loire »[2]. Avec ce changement de politique dans le département, des individus suspectés de contre-révolution sont libérés. Il est dénoncé comme Balthazar Faure par Joseph Nicolas Pierret. Reynet répond en accusant Pierret d'avoir favorisé les royalistes et les réfractaires. Paradoxalement aux attaques dont il fait l'objet pour son rôle de représentant en mission, il fait partie de la Commission des Vingt et un chargée d'enquêter sur le comportement de Carrier à Nantes. En , il appuie la proposition de Jean Guillaume Taillefer d'abolir la peine de mort[3]. Le , il est nommé commissaire du Directoire exécutif en Haute-Loire

Premier Empire

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Sous le Premier Empire, il ne joue pas de rôle public et devient directeur des contributions directes au Puy-en-Velay, jusqu'en 1814.

Sources

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  1. Julien Guérin, Solon Reynaud (1749-1815), Polignac, Éditions du Roure, 2007, 120 p., (ISBN 978-2-906278-66-0)
  2. (en) Maximilien Robespierre, Tyrannie de Robespierre dans le Département de la Haute-Loire, aux Représentans du Peuple composant le Comité de Sûreté Générale de la Convention, (lire en ligne)
  3. Reynaud de Bonnassous, Claude André Benoît (1749-1815). Auteur du texte et Reynaud de Bonnassous, Claude André Benoît (1749-1815), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le )